Église Saint-Étienne d'Ohain

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Église Saint-Étienne d'Ohain
La tour sarrasine.
La tour sarrasine.
Présentation
Culte catholique
Type Église
Rattachement Archidiocèse de Malines-Bruxelles
Début de la construction XIIe siècle
Fin des travaux 1835
Style dominant Roman et néo-classique
Protection Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1936, tour romane, no 25119-CLT-0007-01)
Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1983, totalité, no 25119-CLT-0009-01)
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Province Drapeau de la province du Brabant wallon Province du Brabant wallon
Ville Lasne
Coordonnées 50° 41′ 40″ nord, 4° 28′ 11″ est

Carte

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L'église Saint-Étienne est une église catholique de style roman située à Ohain, village qui fait aujourd'hui partie de la commune belge de Lasne, en Brabant wallon.

Historique

Il est fait mention d'une église à Ohain dans un document de 1154[1].

On distingue quatre phases dans la construction de l'église Saint-Étienne[2] :

  • les niveaux inférieurs du clocher, d'époque romane tardive (fin du XIIe siècle ou début du XIIe siècle)[2] ;
  • des modifications effectuées à l'époque gothique ;
  • les stucs qui ornent l'intérieur, réalisés en 1759 ;
  • un portail de style néo-classique ajouté en 1835.

Une très ancienne tradition orale attribue à la tour le surnom de « tour sarrasine »[1].

L'église vue de l'ouest.

Protection

La tour d'origine romane fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le sous la référence 25119-CLT-0007-01[3].

Le site a été classé par arrêté royal le et la totalité de l'église a été classée le sous la référence 25119-CLT-0009-01[4]

Architecture

Architecture extérieure

La tour

L'église présente à l'ouest une puissante tour-porche carrée surmontée d'une flèche couverte d'ardoises.

Édifiée en moellons de grès (dont certains en grès ferrugineux), cette tour comporte une base et trois étages soulignés par des cordons de pierre[2] : ses niveaux inférieurs sont d'époque romane tardive (fin du XIIe siècle ou début du XIIe siècle)[2].

Le rez-de-chaussée était jadis percé de trois portes cintrés[2], toutes modifiées à l'heure actuelle :

  • celle de la face nord de la tour a fait place à une porte de dimensions plus réduites dont l'encadrement de grès ferrugineux à arc surbaissé s'inscrit dans l'ancienne porte en plein cintre ;
  • celle de la face sud, enfin, a été complètement murée.

Les faces nord et sud de la tour sont percées, juste au-dessus du cordon de pierre du deuxième étage, d'une petite porte aux piédroits et à l'arc biseautés.

Le dernier étage est percé sur chaque face d'une baie campanaire ogivale à double ébrasement, équipée d'abat-sons : les baies des quatre faces sont reliées entre elles par un fin cordon de pierre qui en épouse l'extrados à la façon d'un sourcil.

Le portail ouest et la baie ogivale.
Baie ogivale.
La porte nord.
Baie du deuxième étage.

La façade méridionale de la nef

La façade méridionale de la nef présente une maçonnerie de briques rouges sur un soubassement de moellons de grès blanc. Les chaînages d'angle, également en grès, contrastent joliment avec la brique rouge du mur.

Cette façade est percée de quatre hautes fenêtres de facture classique, surmontées chacune d'un arc surbaissé à clé et sommiers (claveaux de la base de l'arc) de grès ferrugineux.

Le chevet

À l'est, l'église possède un chevet à pans qui présente une belle polychromie, due au contraste offert par la maçonnerie de moellons de grès blanc parsemée de blocs de grès ferrugineux et le haut des murs en briques rouges.

Fenêtre de la façade méridionale.
Moellons de grès du soubassement du chevet.
Le chevet.

Architecture intérieure

La nef, aux surfaces blanches, est ornée de stucs de style Rococo (Louis XV) réalisés en 1759.

La nef.

Les environs

La cure

De l'autre côté de la rue, face à la tour de l'église, se dresse la cure qui occupe une maison à double corps datée de 1729 par les ancres de façade[2].

Les ancres de façade de la cure.

La fontaine Sainte-Wivine

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Articles connexes

  • Ohain

Références

  1. a et b Brochure des journées du patrimoine 2005 de la Région Wallonne p.12
  2. a b c d e f et g Le patrimoine monumental de la Belgique, Wallonie, 2, Brabant, Arrondissement de Nivelles, éditions Pierre Mardaga, 1998, p.417
  3. Liste des monuments classés de la Région Wallonne
  4. Liste des monuments classés de la Région Wallonne
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