Ōiso-juku

Ōiso-juku dans les années 1830, estampe de Hiroshige de l'édition Hoeido de la série Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō (1831-1834).

Ōiso-juku (大磯宿, Ōiso-juku?) était la huitième des cinquante-trois stations (shukuba) du Tōkaidō. Elle est située dans la ville d'Ōiso, dans le district de Naka, préfecture de Kanagawa au Japon.

Histoires

Ōiso-juku fut créée en 1601 par Tokugawa Ieyasu avec les autres stations originelles le long du Tōkaidō. En 1604, Ieyasu planta une colonnade de pins et de micocouliers longue de 3,9 km afin de fournir de l'ombre aux voyageurs[1].

La célèbre estampe ukiyoe d'Ando Hiroshige (édition Hoeido) de 1831-1834 montre des voyageurs en imperméables faits de paille venant de l'océan et entrant dans un village sous une pluie battante. L'un est à cheval, les autres à pied sur une route longée de pins. En revanche, l'édition Kyōka de la fin des années 1830 dépeint un village prospère donnant sur une vaste étendue de la baie de Sagami avec les montagnes de la péninsule d'Izu au lointain.

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ōiso-juku » (voir la liste des auteurs).
  1. (ja) « Tōkaidō »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Mairie d'Oiso.

Annexes

Bibliographie

  • (en) Patrick Carey, Rediscovering the Old Tokaido: In the footsteps of Hiroshige, Global Books UK, (ISBN 1901903109).
  • (en) Reiko Chiba, Hiroshige's Tokaido in Prints and Poetry, Tuttle, (ISBN 0804802467).
  • (en) Jilly Taganau, The Tokaido Road: Travelling and representation in Edo and Meiji Japan, RoutledgeCurzon, (ISBN 0415310911).
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