Agnès de Habsbourg

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Agnès de Habsbourg
Agnès de Habsbourg.
Titre de noblesse
Reine
Biographie
Naissance
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VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
KönigsfeldenVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Activité
Reine régnanteVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Maison de HabsbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Albert IerVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Anne d'Autriche
Rodolphe Ier de Bohême
Élisabeth d'Autriche
Frédéric le Bel
Léopold Ier d'Autriche
Catherine de Habsbourg
Albert II d'Autriche
Henri de Habsbourg (en)
Othon d'Autriche
Judith de Habsbourg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
André III de Hongrie (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

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Agnès de Habsbourg (en hongrois : Habsburg Ágnes) ou Agnès d'Autriche, née le à Vienne et morte le au couvent de Königsfelden, est une princesse de la maison de Habsbourg, fille du roi Albert Ier et d'Élisabeth de Tyrol. Elle fut reine consort de Hongrie de 1296 à 1301 par son mariage avec le roi André III.

Biographie

Agnès est la deuxième fille d'Albert Ier de Habsbourg (1255-1308), élu roi des Romains en 1298, et de son épouse Élisabeth de Tyrol (1262-1313) issue de la maison de Goritz. Elle épouse, le à Vienne, le roi André III de Hongrie, dernier souverain des Árpád, dont elle devint veuve après cinq années de mariage. Elle se consacra ainsi à l'éducation de sa belle-fille, Élisabeth de Hongrie.

Les familles des meurtriers demandent pardon devant Agnès, peinture historique du XIXe siècle.

Elle aurait soi-disant vengé la mort de son père qui avait été assassiné en 1308 près de Windisch par son neveu Jean de Souabe, en ordonnant la mort et l'expulsion de 1 000 personnes appartenant aux familles des meurtriers[1]. Dès 1317, elle vécut dans le couvent de Königsfelden, que sa mère Élisabeth de Carinthie avait fondé à proximité immédiate de l'endroit de l'événement. Sa belle-fille Élisabeth est entrée au couvent de Töss tout proche.

Grâce à des achats de terres importants et à ses talents de gestion, l'époque d'Agnès à Königsfelden fut l'âge d'or du monastère. En 1320 fut inaugurée la nef de l'église du couvent. Elle a été conseiller de son frère cadet le duc Albert II d'Autriche et a joué un rôle important d'intermédiaire et de coordinateur dans les domaines de l'Autriche antérieure. En 1348, elle a fondé un hospice à Baden. Le Livre de la Consolation divine, ouvrage de Maître Eckhart, a été créé à sa demande.

Le bailliage de Bözberg fait partie du douaire d'Agnès de Habsbourg dès 1348[2]. Elle possède également la ville de Brugg dès 1356[3].

Agnès mourut à Königsfelden le et y fut inhumée[4]. Sa dépouille mortelle a été transférée en 1770 à l'abbaye Saint-Blaise dans la Forêt-Noire et repose aujourd'hui à l'abbatiale de Saint-Paul du Lavanttal en Carinthie.

Notes et références

  1. [1] Selon le Chronicon helveticum du XVIe siècle d'Aegidius Tschudi, mais il semble que cette source est une extrapolation qui reprend largement la propagande Suisse anti-Habsbourg
  2. Max Baumann (trad. Laurent Droz), « Bözberg (bailliage) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. Max Banholzer (trad. Walter Weideli), « Brugg » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  4. Agnès sur le site de la Fondation pour la généalogie médiévale

Sources

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
  • « Agnès de Hongrie » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.

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