Aire marine protégée

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir AMP.

Marine protected areas as at 2020 (data from MPAtlas)[1].

Une aire marine protégée (AMP) est un espace délimité en mer afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services écosystémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associés[2]. Il s'agit d'un exemple possible de stratégie de conservation utilisée dans la gestion des ressources naturelles[3].

Outre cet objectif premier de conservation de la nature, les AMP peuvent être créées pour répondre à différents objectifs :

  • protéger des espèces, des habitats marins en particulier ;
  • préserver ou améliorer la qualité des eaux ;
  • promouvoir l’exploitation durable des ressources ou le développement durable des usages maritimes ;
  • maintenir le patrimoine culturel ;
  • accroitre la valeur ajoutée sociale, économique, scientifique ou éducative.

Le concept a été généralisé par la Convention sur la diversité biologique (CDB). L’objectif C.11 d'Aichi (adopté à la Convention sur la diversité biologique en octobre 2010), était d'atteindre 10 % de la surface océanique avec un statut de protection :

« D’ici à 2020, au moins 17 % des zones terrestres et d’eaux intérieures et 10% des zones marines et côtières, y compris les zones particulièrement importantes pour la diversité biologique et les services fournis par les écosystèmes, sont conservées au moyen de réseaux écologiquement représentatifs et bien reliés d’aires protégées gérées efficacement et équitablement et d’autres mesures de conservation efficaces par zone (AMCEZ), et intégrées dans l’ensemble du paysage terrestre et marin. »

Le nombre et les surfaces couvertes par les AMP dans le monde a connu une augmentation importantes ces vingt dernières années. En 2000, on comptait 4600 AMP dans le monde couvraient 0,6 % de la surface des océans, (contre 9 % des surfaces terrestres)[4]. En novembre 2022, ce chiffre était de 18 448 aires marines protégées couvrant 8,16 % des mers du globe[5].

Réglementations et niveaux de protection

Les réglementations des activités maritimes et les niveaux de protection sont très variables selon les types d'AMP, les États et ou les zones géographiques[6]. L'UICN, a proposé six catégories d'aires protégées fonction du niveau de protection allant des niveaux les plus forts de protection qui peuvent règlementer voire interdire toute activité, jusqu'au statuts les moins protecteurs n'apportent aucune contrainte réglementaire[2]. Le guide AMP propose quant à lui quatre catégories basées sur les activités autorisées au sein de l'AMP[7].

Malgré une croissance très rapide du nombre et des surfaces en AMP, les zones « complètement protégées » restent peu nombreuses et de petite taille[6].

Pour illustrer la diversité des statuts, rien qu'en Méditerranée, il existe pas moins de 54 types d'AMP différentes, avec des niveaux de protection et des chaînes de responsabilité extrêmement variés[8].

Les réglementations qui régissent les activités maritimes sont établies par les autorités compétentes, nationales, régionales ou locales selon les cas. Elles sont évolutives et peuvent s'adapter à de nouveaux problèmes. Par exemple à Saint-Martin aux Antilles : les scooters de mer ont récemment été interdits par décret[9].

Efficacité écologique des AMP

L'efficacité des AMP varient grandement en fonction de la taille et des niveaux de protection[10].

Par exemple, deux estimations de l'efficacité de trois AMP (la Réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls, le Parc Marin de la Côte Bleue et la Réserve naturelle de Scandola) menées à trente ans d'intervalle ont démontré qu'une protection adéquate des coraux rouges permet à cette espèce à haute valeur commerciale de produire de grandes colonies dans des eaux de moins de 50 mètress de profondeur, et ce, malgré sa croissance lente. Les colonies de faible profondeur situées hors de ces zones sont extrêmement réduites[11].

Un examen scientifique exhaustif[12] des données disponibles sur l'efficacité des réserves créées sur la Grande Barrière de corail, publié en 2010 a montré que la mise en réserve naturelle était efficace pour la protection et restauration des espèces, mais plus pour les petites espèces peu mobiles, inféodées aux récifs que pour les espèces plus mobiles telles que les requins. Les réserves semblent aussi améliorer la santé globale de l'écosystème et sa résilience écologique, même dans ce cas face à l'étoile de mer invasive, qui semble moins fréquentes sur les récifs ou tout prélèvement est interdit. Les réserves nécessitent cependant d'être bien surveillées, car le braconnage peut y causer un effondrement de la population de poissons[12]. Quand elles jouent leur rôle, elles présentent donc un intérêt pour la pêche durable et la conservation de la biodiversité[12]. L'application des principes généraux (bonnes pratiques) de la conservation semblent donner de bons résultats, même là où on manquait de données (pour le dugong par exemple. L'augmentation du réseau des réserves marines en 2004 a eu un impact pour les pêcheurs, mais des études préliminaires d'analyse économique suggèrent des bénéfices nets considérables, sur le plan de la protection des valeurs environnementales et du tourisme. Relative aux recettes générées par le « tourisme de récif », les dépenses courantes en matière de protection sont mineures. « Compte tenu des menaces graves induites par le changement climatique, l'extension du réseau de réserves marines fournit une contribution essentielle et rentable à l'amélioration des capacités de résilience de la Grande Barrière de Corail selon les auteurs de cette étude[12]. »

En 2016, l'Union internationale pour la conservation de la nature a adopté un objectif de « créer un océan réellement durable dont au moins 30 % de la superficie n’accueillera aucune activité extractive ». Ce réseau d'espaces protégés devrait inclure des éléments de tous les écosystèmes, avec une répartition harmonieuse des aires protégées pour efficacement préserver les espèces et pour faire face au changement climatique[13]. La bonne gestion des aires marines protégées pourrait alors atténuer les effets de « l’acidification, la montée des eaux, l’intensification des tempêtes, les changements dans la distribution des espèces, la baisse de productivité et l’appauvrissement en oxygène[14]. »

Certains pays déclarent des aires protégées théoriques mais dans lesquelles aucune contrainte ne s’impose : on peut tout aussi bien y pratiquer de l’extraction minière que de la pêche intensive, ces AMP sont appelées « papers parks » (« Parcs de papier » en Anglais)[15]. Certaines aires sont volontairement implantées dans des zones où la pêche industrielle est quasi-inexistante, ou peu intéressantes en terme de biodiversité, ce qui permet aux gouvernements de grossir artificiellement leurs chiffres sans risquer de conflits d'usage[16]. Un autre problème majeur auquel font face certaines AMP est la difficulté de surveiller efficacement des zones maritimes parfois très vastes contre le braconnage ; ainsi, nombre d'entre elles subissent une exploitation illégale de leurs espèces protégées en dépit de protections réglementaires[17]. Dans les terres australes françaises, la lutte contre la pêche illégale dans les eaux de la réserve nationale mobilise des bateaux de la Marine nationale, un système de surveillance par satellite ainsi que des albatros équipés de GPS qui permettent de détecter les bateaux illégaux[18].

En France, les moyens attribués à la surveillance des aires marines protégées sont très insuffisants. Celles en zone de protection forte occupent une surface située entre 0,5 et 1,5 % des AMP. Ainsi, « aussi aberrant que cela puisse paraître, en Europe la pression de la pêche est plus forte sur les zones marines protégées que sur celles non protégées car elles sont situées dans des endroits stratégiques », favorables à la reproduction des espèces, souligne Frédéric Le Manach, directeur scientifique chez Bloom[19].

Indicateurs

L'évaluation de l'efficacité des AMP repose sur des suivis scientifiques et le calcul d'indicateurs.

Les services s'occupant du littoral au sein de l'administration américaine des Océans et de l'atmosphère (NOAA) ont assemblé un inventaire d'outils d'aide à la décision pour AMP basé sur le SIG. Ce rapport se concentre essentiellement sur les outils SIG utiles pour les Aires Marines Protégées[20]. En France, l'Office français pour la biodiversité développe également un « catalogue des indicateurs » utilisé dans les parcs naturels marins notamment.

Autres mesures de conservation spatialisées

Aires Marines Protégées dans le monde

Carte des « très grandes aires marines protégées » dans le monde

Généralités

D'après un chiffrage économique de la valeur des océans et de leurs activités, publié par le World Wildlife Fund (WWF) en 2015, les mers du globe totalisent 24 000 milliards de dollars d'actifs, composés notamment de la valeur de la biomasse (stocks de poissons, corail, etc.) accumulée, et de celle des activités commerciales et de transport qu'elles supportent. Leur « produit marin brut » (PMB), bâti sur les mêmes critères que le produit national brut (PNB), estimé à 2 500 milliards de dollars, en ferait la septième puissance économique mondiale. La protection de ce capital est jugée rentable dans une seconde étude du WWF, confiée aux chercheurs de l’Université libre d’Amsterdam: la sauvegarde des milieux marins pourrait générer jusqu’à 920 milliards de dollars de bénéfices d’ici à 2050 et créer 180 000 emplois. Pour obtenir ce résultat, les aires marines protégées devraient être étendues jusqu’à représenter 10 % de la surface des océans d’ici à 2020 et 30 % d’ici à 2030[21].

Europe

Environ 1/3 des pays riverains concernés sont européens (Chypre, Espagne, France, Grèce, Italie, Malte, Slovénie) ont déjà des aires protégées dans leurs eaux territoriales, mais sans atteindre les seuils de la CBD. L'Europe tente d'encourager la protection des milieux marins et des espèces par la création du réseau Natura 2000 en mer, les États ayant jusque mi- pour proposer leurs sites.

France
En France, la coordination en matière d'AMP est assurée, sous la tutelle du ministère chargé de l'environnement, par l'Office français de la biodiversité (anciennement Agence des aires marines protégées créée en 2006[22]).

Relèvent ainsi de cette agence les :

Cette liste est complétée par l'arrêté du portant identification des catégories d'aires marines protégées entrant dans le champ de compétence de l'Agence des aires marines protégées[23]:

En 2007 la France adopte sa 1re stratégie nationale de création d’AMP qui vise à étendre son réseau d’AMP (alors moins de 1 % des eaux marines françaises) via la création de 10 parcs naturels marins dont le premier est créé l'année même en mer d'Iroise[24] et en la France a proposé 76 sites marins (sur 24 000 km²) au titre du réseau "Natura 2000 en mer", répartis sur les différentes façades maritimes. Ces sites ont été inclus dans le réseau Natura 2000 français.

La DCSMM et le « Grenelle de la mer », lancé en 2009 donnent une impulsion décisive au développement des aires marines protégées en France, en métropole et outre-mer. Les objectifs de la politique maritime française sont énoncés dans la stratégie nationale pour la mer et les océans[25], adoptée par le comité interministériel de la mer de sur la base des conclusions du Grenelle de la mer. En matière d'aires marines protégées, la France se fixe pour objectif de porter leur superficie à 10 % des zones sous juridiction française d’ici 2012, et 20 % d’ici 2020, dont la moitié en moyenne globale en réserves ou cantonnements de pêche.

Dans ce cadre le Gouvernement français a installé trois nouveaux parcs naturels marins, dont deux dans l’Océan Indien (Mayotte en 2010, îles Glorieuses en 2012) et un dans le Golfe du Lion en 2011 et mis à l'étude 4 autres parcs (Golfe normando-breton, Martinique, Estuaires picards et bassin d’Arcachon). Il a également créé le le parc national des Calanques, dont 80 % de la superficie est en mer.

Enfin, un Groupement d’Intérêt Scientifique « Fréquentation, Usages et Gouvernance des aires marines protégées » a été lancé les 8 et [26], après un bilan sur ces thèmes fait à échelle nationale[27]. Les sciences citoyennes sont invitées à participer, via notamment un réseau des observateurs en plongée[28] et une opération « 20 000 yeux sous les mers »[29].

Révision de la stratégie : .

La stratégie française pour les aires protégées 2030, adoptée en 2021, porte pour la première fois une approche intégrée terre-mer en s’appuyant sur des objectifs qualitatifs et quantitatifs.

La stratégie se fixe comme objectifs de :

• couvrir au moins 30 % du territoire national terre et mer sous juridiction, en aires protégées ;

• couvrir 10 % du territoire national en protection forte.

En Polynésie française, l'aire marine de Tai Nui Atea est qualifiée de « gérée ».
Italie
Article détaillé : it:Elenco delle aree marine protette italiane.
Les zones marines protégées italiennes sont actuellement au nombre de 20 suivant la réglementation EUAP (5e modernisation de 2003), auxquelles il faut ajouter depuis 2004 l'aire naturelle marine protégée du Plemmirio (it) en Sicile. Elles sont de deux types, les aires naturelles et les réserves. Elles couvrent au total une superficie de 192 500 hectares.

Amériques

Canada
Au Canada deux types de protection sont comprises comme aire marine protégée. La première sont les aires marines nationales de conservation (AMNC) dont le niveau de protection ressemble à celui des parcs nationaux[30]. Il y a actuellement 3 AMNC au Canada: Une autre désignation existe, soit les réserves marines de faune, dont le statut ressemble aux réserves nationales de faune. Il n'y a actuellement aucune réserve marine de faune bien que cette désignation existe depuis 1994[31].
États-Unis
Aux États-Unis, plus de 50 dénominations d'aires protégées sont considérées comme aires marines protégées. La définition officielle les décrit comme « une partie de l'environnement marin qui, à travers des lois fédérales, tribales, territoriales ou locales, ou des règlements a été délimitée pour assurer une protection durable pour tout ou partie de l'espace naturel et culturel »[32]. Moins de 1 pour cent des eaux des États-Unis sont des sanctuaires. La plupart de ces zones permettent à la fois des activités extractrices et non extractrices, telles que pêche, plongée, navigation de plaisance et de natation[33].
  • le premier parc sous-marin américain est le Parc d'État de John Pennekamp Coral Reef inauguré le , qui attirait en 2010 plus d'un million de visiteurs par an avec 130 km2 de fonds sous-marins protégés.
  • La plus vaste et longue aire marine protégée du monde a été créée le , au large des littoraux des îles du nord-ouest d'Hawaii par le gouvernement américain. Le « Monument national marin de Papahānaumokuākea » ou « Monument national marin des îles du Nord-Ouest d’Hawaï ». Il recouvre environ 36 millions d’hectares marins, dont 1,16 million d’hectares de récifs coralliens. Il abrite plus de 7 000 espèces marines (endémiques à 25 % environ). 1 400 phoques hawaïens, les derniers de cette espèce menacée de disparition, ainsi qu'environ 90 % des tortues vertes d'Hawaii (également espèce menacée). Les embarcations non autorisés, extractions de matériaux marins, le déversement de déchets, et même la pêche commerciale devraient y disparaître en cinq ans, ainsi que les activités commerciales et touristiques[34].

Asie

Inde
En 2008, l'Inde compte 3 aires marines protégées reconnues par l'UNEP-WCMC, le Parc national marin du Golfe de Kutch, le Parc national marin du Golfe de Mannar, le Parc national marin Mahatma Gandhi.

Notes et références

  1. (en) « Marine Protection Atlas », sur mpatlas.org (consulté le )
  2. a et b Day J., Dudley N., Hockings M., Holmes G., Laffoley D., Stolton S. & S. Wells, Application des catégories de gestion aux aires protégées : lignes directrices pour les aires marines, Gland, Suisse, , 36 p. (ISBN 978-2-8317-1525-4, lire en ligne [PDF]), p. 9
  3. (en) Robert S. Pomeroy, John E. Parks, Lani M. Watson, How is your MPA doing? : A Guidebook of Natural and Social Indicators for Evaluating Marine Protected Area Management Effectiveness, Gland, Suisse & Cambridge, Royaume-Uni, UICN, 2004 (réimprimé 2007), 216 p. (ISBN 2-8317-0735-8, lire en ligne) .
  4. Jean-Michel Cousteau / Philippe Vallette, Atlas de l'océan mondial, Éditions Autrement, 2007, p. 50.
  5. « Home », sur Protected Planet (consulté le )
  6. a et b (en) Julia Roessger, Joachim Claudet et Barbara Horta e Costa, « Turning the tide on protection illusions: The underprotected MPAs of the ‘OSPAR Regional Sea Convention’ », Marine Policy, vol. 142,‎ , p. 105109 (DOI 10.1016/j.marpol.2022.105109, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Barbara Horta e Costa, Joachim Claudet, Gustavo Franco et Karim Erzini, « A regulation-based classification system for marine protected areas: A response to Dudley et al. [9] », Marine Policy, vol. 77,‎ , p. 193–195 (ISSN 0308-597X, DOI 10.1016/j.marpol.2016.11.025, lire en ligne, consulté le )
  8. « Les AMP de Méditerranée », sur medpan.org.
  9. Le Journal de la Réserve naturelle nationale de Saint-Martin, avril 08.
  10. (en) Kirsten Grorud-Colvert, Jenna Sullivan-Stack, Callum Roberts et Vanessa Constant, « The MPA Guide: A framework to achieve global goals for the ocean », Science, vol. 373, no 6560,‎ , eabf0861 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, DOI 10.1126/science.abf0861, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) « Marine Protected Areas Conserve Mediterranean Red Coral », Science Daily, FECYT - Spanish Foundation for Science and Technology,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. a b c et d L. J. McCook, T. Ayling, M. Cappo, J. H. Choat, R. D. Evans, D. M. De Freitas, M. Heupel, T. P. Hughes, G. P. Jones, B. Mapstone, et al. (2010) ; Marine Reserves Special Feature: From the Cover: Adaptive management of the Great Barrier Reef: A globally significant demonstration of the benefits of networks of marine reserves. ; PNAS 107, 18278-18285 ; ([Résumé]).
  13. Congrès mondial de la nature (Hawaï), 2016, Résolution 50. Accroître l’étendue des aires marines protégées pour assurer l’efficacité de la conservation de la biodiversité https://portals.iucn.org/library/sites/library/files/resrecfiles/WCC_2016_RES_050_FR.pdf
  14. C.M Roberts et al. (2017) Marine reserves can mitigate and promote adaptation to climate change, PNA 114, 6167-6175, 2017.
  15. « Biodiversité. « La protection des océans est peu probante » », sur L'Humanité,
  16. Hortense Chauvin, « Comment mieux protéger les océans », sur reporterre.net,
  17. Frédéric Ducarme, « Les aires protégées à l’épreuve de la réalité », sur Société Française d'Ecologie, .
  18. « Lutte contre la pêche illicite », sur Terres australes et antarctiques françaises (consulté le )
  19. Guy Pichard, « Les espaces maritimes français, dont un tiers est censé être « protégé », demeurent en péril faute de moyens », sur Bastamag,
  20. http://www.mpa.gov/pdf/publications/FINAL_Decision%20Sup%20Rpt.pdf.
  21. La protection des océans rapporte bien plus qu'elle ne coûte, Les Échos du 8 juin 2015.
  22. loi n° 2006-436 du 14 avril 2006 relative aux parcs nationaux, aux parcs naturels marins et aux parcs naturels régionaux.
  23. Stratégie nationale pour la création et la gestion des Aires Marines Protégées.
  24. [1].
  25. stratégie nationale pour la mer et les océans http://www.sgmer.gouv.fr/IMG/pdf/2009-12-08_-_Livre_bleu.pdf.
  26. Séminaire de lancement à BREST, Institut Universitaire Européen de la Mer Groupement d’Intérêt Scientifique « Fréquentation, Usages et Gouvernance des aires marines protégées ».
  27. Document de référence « État de l'art sur les "dispositifs de suivi de la fréquentation des espaces marins, littoraux et insulaires et de ses retombées socio-économiques ».
  28. Portail du programme Réseau des observateurs en plongée, initié par l’Agence des aires marines protégées.
  29. 20 000 yeux sous les mers : un programme pour la communauté des plongeurs sous-marins.
  30. Aires marines nationales de conservation, Parcs Canada, consulté le .
  31. Réserve nationale de faune, service canadien de la faune, consulté le .
  32. National Marine Protected Center.
  33. François Féral, « L’extension récente de la taille des aires marines protégées : une progression des surfaces inversement proportionnelle à leur normativité », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Hors-série 9 | Juillet 2011, mis en ligne le 06 juillet 2011, consulté le 10 août 2014. URL : http://vertigo.revues.org/10998 ; DOI : 10.4000/vertigo.10998.
  34. (en) « President Sets Aside Largest Marine Conservation Area on Earth », US National Oceanic and Atmospheric Administration, Northwestern Hawaiian Islands Marine National Monument (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Ouvrages

  • (en) Joachim Claudet, Marine protected Areas : A multidisciplinary approach, Cambridge, Cambridge University Press, coll. « Ecology, Biodiversity and Conservation », , 380 p. (ISBN 978-0-521-76605-0).

Articles et fascicules

Accès en ligne aux bulletins de la MPA (Marine protected areas)

  • Ardron, Jeff ; Dunn, Daniel ; Corrigan, Colleen ; Gjerde, Kristina ; Halpin, Patrick ; Rice, Jake ; Vanden Berghe, Edward ; Vierros, Marjo (2009) Defining ecologically or biologically significant areas in the open oceans and deep seas: Analysis, tools, resources and illustrations, Ottawa, Canada, 29 sept au 2 oct 2009 PDF, 11pp,
  • Brock, R.J., Kenchington, E., et Martínez-Arroyo, A. (editors). (2012), Scientific Guidelines for Designing Resilient in a Changing Climate Marine Protected Area Networks ; Commission for Environmental Cooperation ; (ISBN 978-2-89700-014-1 et 978-2-89700-015-8) (en ligne) ; July 2012, PDF, 82pp
  • Jamieson, Glen & Clarke, Cathryn, Identification of ecologically and biologically significant areas in Pacific Canada (présentation, PDF, 37 pp)
  • Meryl J. Williams & al., Making Marine Life Count: A New Baseline for Policy, PLoS Collections. sous licence Creative commons 2.5
  • Ecologic, Newly identified: 77 Ecologically or Biologically Significant Areas in the Arctic marine environment
  • Kirsty Kemp (Institute of Zoology, ZSL), Matthew Gollock (Assistant Manager - International Marine and Freshwater Conservation Programme, ZSL) & Alex D. Rogers (Dept. of Zoology, University of Oxford), Marine Protected Areas Symposium Résumés et posters (340 KB)
  • Mabile, Sébastien (2004) « Les aires marines protégées en Méditerranée ; Outils d’un développement durable » ; thèse de doctorat en droit, soutenue le (université Aix-Marseille-III – Paul-Cézanne ; Faculté de droit et de science politique.
  • Randrianarivo, Mahery (2023) « Effets des Aires Marines Protégées sur la structure, la régulation et le potentiel de récupération des assemblages coralliens de Madagascar » ; Thèse de Biologie marine - Océanologie appliquée, soutenue le (Université de la Réunion; Institut halieutique et des sciences marines (Tuléar, Madagascar).

Liens externes

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Aire marine protégée.

  • Portail des aires marines protégées françaises - Réseau d'échange technique
  • Page sur l'évaluation de la conservation de la biodiversité, in situ, dans les aires protégées en Europe
  • Ocean+ TV - Une Web TV consacrée sur le thème des aires marines protégées
  • Site internet de l'agence des aires marines protégées
v · m
Réseaux internationaux
Selon la typologie de l'UICN
par milieux
par niveau de gouvernance
  • icône décorative Portail de la biologie marine
  • icône décorative Portail de la conservation de la nature
  • icône décorative Portail de la géographie