Alain Millot

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Alain Millot
Illustration.
Fonctions
Maire de Dijon

(1 an, 3 mois et 22 jours)
Élection
Prédécesseur François Rebsamen
Successeur Nathalie Koenders (intérim)
François Rebsamen
Président du Grand Dijon

(1 an, 3 mois et 9 jours)
Élection
Prédécesseur François Rebsamen
Successeur Pierre Pribetich (intérim)
François Rebsamen
Conseiller départemental de la Côte-d'Or

(3 mois et 25 jours)
Circonscription Canton de Dijon-2
Prédécesseur Michel Bachelard
Successeur Lionel Bard
Conseiller général de la Côte-d'Or

(7 ans et 16 jours)
Circonscription Canton de Dijon-7
Prédécesseur Bernard Depierre
Successeur Canton supprimé
Vice-président du conseil régional
de la Bourgogne

(3 ans, 11 mois et 20 jours)
Élection
Président François Patriat
Premier adjoint au maire de Dijon

(13 ans et 11 jours)
Élection
Prédécesseur Bernard Depierre
Successeur Nathalie Koenders
Biographie
Nom de naissance Alain Charles Millot
Date de naissance
Lieu de naissance Dijon, Côte-d'Or (France)
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Talant, Côte-d'Or (France)
Nationalité Français
Parti politique PS (1980-2015)
Profession Éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse
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Alain Millot, né le à Dijon et mort le à Talant[1], est un homme politique français, membre du Parti socialiste. Conseiller général à partir de 2008, Alain Millot remplace François Rebsamen en tant que maire de Dijon et président du Grand Dijon en 2014.

Biographie

Formation et activité professionnelle

Alain Millot est éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse, formé à l'école d'éducateurs de Savigny-sur-Orge[2]. Il commence sa carrière à Besançon. Il y rencontre Jean-Louis Fousseret, il s'engage en politique à ses côtés lors des élections cantonales de 1979. Puis Alain Millot rejoint sa ville natale pour travailler au sein du service éducatif auprès du tribunal de Dijon. Alain Millot y travaille jusqu'en 2001, date à laquelle, il est élu premier adjoint du nouveau maire de Dijon, François Rebsamen[3].

Carrière politique

Membre du Parti socialiste depuis 1980, Alain Millot participe à sa première campagne électorale aux côtés de Jean-Louis Fousseret, qui est élu en 1983 au conseil municipal de Besançon. Il retourne à Dijon l'année suivante où il prend la tête de la section PS[4]. Élu à Dijon conseiller municipal dans l'opposition en 1995, il conservera ce poste jusqu'en 2001, date à laquelle François Rebsamen est élu maire de Dijon. Bras droit de ce dernier, il obtient du nouveau maire de Dijon la fonction de 1er adjoint, chargé de la coordination, de l'administration générale des services, de la tranquillité publique[5] et de la médiation[2].

En 2004 Alain Millot devient vice-président du Conseil régional de Bourgogne. Il est alors chargé par François Patriat de l'emploi et du développement économique, fonction qu'il assure jusqu'en 2008, où il est élu conseiller général du Canton de Dijon-7, face au conseiller sortant Bernard Depierre, par ailleurs député UMP[3].

En 2014, après la nomination de François Rebsamen au Ministre du Travail, il est désigné maire de Dijon le , il est élu président du Grand Dijon le . La communauté d'agglomération du Grand Dijon regroupe 24 communes, comprend environ 251 000 habitants[6].

Réalisations locales

En 2003, la ville de Dijon est classée parmi les villes les plus sûres de France. Alain Millot donne une explication à ce résultat : « Dès notre arrivée, nous avons recruté de nouveaux gardiens de police municipale. De 38 agents, nous sommes passés à 63 aujourd'hui »[7].

En 2005, Alain Millot met en place au conseil régional de Bourgogne le dispositif « emploi-tremplin » qui offre à sept cents personnes de 18 à 30 ans un contrat de cinq ans dans des associations de toute la région.

En 2008, Alain Millot fait installer 26 caméras de vidéosurveillance. Critiqué pour ceci, il présente une baisse de la délinquance[8].

Mort

En , Alain Millot annonce à la presse qu'il est atteint d'un cancer, mais affirme son intention de continuer à exercer ses fonctions[9]. Il en meurt le au matin[10].

Conformément à la loi, c'est sa première adjointe, Nathalie Koenders qui assure l'intérim jusqu'au , date de l'élection du nouveau maire lors d'un conseil municipal extraordinaire[11].

Décoration

En , Alain Millot est fait chevalier de l'ordre national du Mérite. Cette distinction lui a été décernée pour son action après l'incendie du foyer Adoma de Dijon en [12].

Liens externes

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    • Who's Who in France

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a et b Alain Millot Acteurs publics
  3. a et b Jérémie Lorand, Alain Millot, de l’ombre à la lumière 4 avril 2014
  4. « Alain Millot, le Maire de Dijon est décédé : les réactions - France 3 Bourgogne » (consulté le )
  5. Les réseaux du maire. Soutiens. Le patron de Dijon a tissé des liens avec les hommes clés de "sa" ville. Le Point, 8 septembre 2011
  6. Grand Dijon: Alain Millot succède à RebsamenLe Figaro, 17 avril 2014
  7. Pierre Falga, Dijon, ville tranquille L'Express, 8 novembre 2004
  8. Camille D'Aillières, Les 15 politiques qui animent Dijon L'Express, 8 février 2011
  9. « Alain Millot : « Je suis atteint d’un cancer » » (consulté le )
  10. « Le maire socialiste de Dijon, Alain Millot, est mort » (consulté le )
  11. « Mort d'Alain Millot : Nathalie Koenders prend l'interim » (consulté le )
  12. Dijon : l’Ordre national du Mérite pour Alain Millot Le Bien public, 9 janvier 2012
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2014-2015
François Rebsamen
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