Alicia Markova

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Alicia Markova
Biographie
Naissance
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LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
Bath (Royaume-Uni)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
britanniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Danseuse classique, danseuse, pédagogue, professeure de ballet, chorégraphe, réalisatriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Dame commandeur de l'ordre de l'Empire britannique
Critics' Circle Award for Distinguished Service to the Arts (en)
Queen Elizabeth II Coronation Award (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Alicia Markova (née Lilian Alicia Marks à Londres le et morte à Bath le ) est une danseuse britannique.

Biographie

Née en 1910 à Londres, elle est l'aînée d'une fratrie de quatre filles. Son père, ingénieur des mines, dirige une usine en 1914. Elle pratique la danse dès onze ans, pour fortifier sa constitution. Une de ses enseignantes est Serafina Astafieva. À quatorze ans, Serge Diaghilev la remarque dans un cours et l'engage dans la troupe des Ballets russes. Il la nomme à la russe : Markova[1],[2].

De 1925 à 1928, elle reste au sein des Ballets russes de Serge de Diaghilev et interprète notamment Le Chant du rossignol. Après la mort de Diaghilev, elle rejoint les Ballets britanniques, le Royal Ballet. Puis en 1935, elle fonde, avec Anton Dolin, le Markova-Dolin Ballet. En 1938, elle rejoint le Ballet russe de Monte-Carlo[2]. Cette interprète sait nuancer les rôles classiques, mais aussi saisir les subtilités de pièces contemporaines[1]. Elle quitte la scène en 1962[2]. Elle se consacre ensuite à l'enseignement et à la direction d'institution[1].

De 1963 à 1969, elle dirige le Metropolitan Opera Ballet de New-York et enseigne à l'université de Cincinnati de 1971 à 1973, avec la volonté de transmettre l'histoire de la danse et ses secrets de fabrication[1].

Dominique Delouche lui consacre un documentaire en 2001, Alicia Markova, la légende, quelques années avant sa mort en 2004[1].

Références

  1. a b c d et e Rosita Boisseau, « Alicia Markova, une ballerine d'exception », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. a b et c Janet Sinclair et Leo Kersley, « Primus Pearl », dans Philippe Le Moal (dir.), Dictionnaire de la danse, Éditions Larousse, , p. 284

Liens externes

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    • Archives suisses des arts de la scène
    • Les Archives du spectacle
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