Anita Orejas

Ana Orejas López
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Biographie
Naissance
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Sama (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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GijónVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Charnier, Fosse commune du cimetière de Ceares (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Anita OrejasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Seconde République espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Domestique, infirmièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit
Guerre d'EspagneVoir et modifier les données sur Wikidata

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Ana Orejas López, plus connue sous le nom d'Anita Orejas, née à Sama de Langreo (Langreo), dans les Asturies en 1914 et morte le à Gijón, est infirmière espagnole victime de la répression franquiste.

Elle est la première femme fusillée par les nationalistes à Gijón[1].

Biographie

D'abord employée domestique, elle exerce en tant qu'infirmière au Sanatorio Covadonga de Gijón pendant la guerre civile.

Elle est membre du Parti Socialiste et mère célibataire[2].

Après la prise de Gijón le 20 octobre 1937 par les nationalistes, elle est arrêtée le , dénoncée pour avoir porté un mouchoir rouge et un pistolet lorsque la ville était encore républicaine.

Elle est emprisonnée dans la prison d'El Coto à Gijón et condamnée à mort le 8 novembre 1937.

Elle est fusillée le lendemain, le 9 novembre 1937, à l'âge de 23 ans, exécutée avec treize hommes républicains de deux balles dans la tête et trois dans le cœur[3].

Elle est enterrée sommairement dans la fosse commune du cimetière de Ceares[4] qui fait office de charnier durant la guerre[5].

Postérité et hommages

  • Depuis le 14 avril 2010, son nom figure sur le mémorial installé dans le cimetière de Ceares de Gijón[6], auprès des 1 934 victimes de la répression franquiste dans la ville[7];
  • En 2017, une plaque commémorative a été dévoilée dans le Musée Nicanor Piñole en hommage aux huit femmes fusillées par les franquistes à Gijón entre décembre 1937 et août 1939[8] : Anita Orejas, Eladia García Palacios (es), Anita Vázquez Barrancúa (es), Estefanía Cueto Puertas (es), Belarmina Suárez Muñiz (es), Juana Álvarez Molina (es), Teresa Santianes Giménez (es) et Máxima Vallinas Fernández (es).

Références

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Anita Orejas » (voir la liste des auteurs).
  1. (es) «A mi madre la mataron porque alguien la vio con un pañuelo rojo y una pistola», El Comercio, (consulté le )
  2. Marcelino Laruelo Roa, « La libertad es un bien muy preciado. Consejo de guerra. »
  3. (es) « ELADIA GARCÍA PALACIOS Y SIETE MUJERES MÁS » (consulté le )
  4. (es) « Los huérfanos de la victoria », La Nueva España, (consulté le )
  5. (es) J. M. Ceínos, « La plaza de Europa ya guarda recuerdo de las mujeres republicanas », La Nueva España, (consulté le )
  6. (es) « Un monolito homenajea en el cementerio de Ceares a las víctimas de la represión franquista », El Comercio, (consulté le )
  7. 1934 Nombres. Monumento a la memoria de las víctimas de la represión franquista., Ayuntamiento de Gijón (lire en ligne)
  8. (es) « Homenaje a las ocho mujeres republicanas fusiladas en la ciudad », La Voz de Asturias, (consulté le )
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