Antonia Urrejola

Antonia Urrejola
Illustration.
Antonia Urrejola (en 2022)
Fonctions
Ministre chilienne des Affaires étrangères

(11 mois et 27 jours)
Président Gabriel Boric
Gouvernement Boric
Prédécesseur Carolina Valdivia
Successeur Alberto van Klaveren
Présidente de la Commission interaméricaine des droits de l'homme

(11 mois et 21 jours)
Prédécesseur Joel Hernández
Successeur Julissa Mantille Falcón (es)
Biographie
Nom de naissance Antonia Urrejola Noguera
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Santiago (Chili)
Nationalité Chilienne
Parti politique Indépendante
Diplômée de Université du Chili
Profession Avocate
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Antonia Urrejola Noguera, née le à Santiago du Chili, est une avocate et femme politique chilienne. Elle est ministre des Affaires étrangères de 2022 à 2023.

Biographie

Jeunesse et formation

Elle est la fille de Carlos Urrejola Dittborn et de María Inés Noguera Echenique, qui descendent respectivement des anciens présidents chiliens Francisco Antonio Pinto et José Joaquín Prieto[1].

Elle suit des études de droit à l'université du Chili et possède un diplôme en droits humains et justice transitionnelle[2].

Elle est mariée avec Cristián Franz Thorud, ministre de l'Environnement lors du second mandat de Michelle Bachelet[2].

Conseillère d'organisations interaméricaines

Entre 2003 et 2005, elle est conseillère aux droits de l'homme auprès du ministère chilien de l'Intérieur, où elle est chargée du programme des droits de l'homme et les questions de mémoire, en plus d'être membre de la Commission spéciale des peuples indigènes et liée au ministère des Biens nationaux.

Entre 2006 et 2011, elle est la principale conseillère du secrétaire général de l'Organisation des États américains (OEA) notamment concernant les questions relatifs aux droits de l'homme.

En 2017, elle est l'une des trois candidates choisies par l'Assemblée générale de l'OEA pour rejoindre la Commission interaméricaine des droits de l'homme où elle siège de 2018 à 2021[3], elle est élue rapporteure sur le droits des peuples autochtones.

Elle rédige également des rapports sur le Brésil, Cuba, la Jamaïque, Trinité-et-Tobago et l'Uruguay[4], elle participe à sensibiliser l'organisation sur la question des droits de l'homme à Cuba[4].

Présidente de la CIDH

Le 15 mars 2021, elle succède à Joel Hernández à la présidence de la CIDH, à la tête du premier conseil d'administration de la Commission composé exclusivement de femmes.

Elle est connue pour ses critiques à l'encontre du Venezuela et du Nicaragua[5].

En juin 2021, elle présente un rapport à l'OEA, avertissant qu'au Nicaragua il y a un « approfondissement » de la crise des droits de l'homme avec « de graves conséquences politiques et démocratiques », dénonçant qu'à ce jour plus de 124 personnes restaient arbitrairement détenues, dont cinq candidats à la présidentielle, notamment : Cristiana Chamorro, Arturo Cruz, Félix Maradiaga, Juan Sebastián Chamorro et Miguel Mora[6].

En novembre 2021, elle présente sa candidature à sa réélection comme commissaire, mais elle n'obtient pas de second mandat[4].

Ministre des Affaires étrangères

Le 24 janvier 2022, elle est nommée ministre des Affaires étrangères par Gabriel Boric, président élu du Chili, et entre en fonction immédiatement après lui le .

Après un an en fonction, elle remet sa démission à la suite de nombreuses polémiques[7].

Références

  1. (es) Raúl Díaz Vial, El Linaje de Vial, sucesión y vinculaciones, Madrid, Selecciones Gráficas,
  2. a et b (es) « Quién es Antonia Urrejola, la nueva ministra de Relaciones Exteriores de Gabriel Boric », sur La Tercera,
  3. (en) « OAS - Organization of American States: Democracy for peace, security, and development », sur www.oas.org,
  4. a b et c (en) « Race and Equality recognizes and appreciates the role of Antonia Urrejola in promoting human rights in the region – Race and Equality »
  5. « Au Chili, le président élu dévoile un cabinet modéré, avec une majorité de femmes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « Antonia Urrejola advierte en la OEA la "profundización" de la crisis de derechos humanos », sur Confidencial,
  7. (es) José Navarrete, « Cambio de canciller: la seguidilla de polémicas que marcaron la gestión y caída de Antonia Urrejola », sur La Tercera,
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