Antonio Tauriello

Antonio Tauriello
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Biographie
Naissance
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Buenos AiresVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Buenos AiresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
argentineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Compositeur, pianiste, professeur de musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Juilliard SchoolVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Instrument
PianoVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Bourse GuggenheimVoir et modifier les données sur Wikidata

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Antonio Luis Tauriello (Buenos Aires,  – Buenos Aires, ) est un compositeur, chef d'orchestre et pianiste argentin[1],[2].

Biographie

Antonio Tauriello naît à Buenos Aires en 1931. Il étudie le piano avec Walter Gieseking et Raúl Seivak, ainsi que la composition avec d'Alberto Ginastera[3]. Il a notamment la charge de directeur associé du département d'opéra à la Juilliard School à New York de 1969 à 1971[4]. De 1957 à 1993, il fait partie du corps de chefs du Théâtre Colón et y dirige opéras et ballets[3]. De 1972 à 1985, il est également directeur adjoint de l'Opéra de Chicago[4].

Œuvres

Dans sa production, de style globalement néo-classique[3], figurent des œuvres pour piano, de la musique symphonique, de la musique de chambre et des opéras Entre autres, citons les Impromtus (1989), le Quatuor de cordes (1990), Arlecchino, fragments en hommage à Ferrucio Bussoni (1991), Culebra de nubes II (1996) et les Sonatines pour piano. Il a composé deux concertos pour piano (1952 et 1968) et un opéra d'après François Rabelais : Les Guerres picrocholines, créé à Washington en 1971[3]. L'Institut américano-ibérique d'Espagne lui a commandé une œuvre pour la célébration des 500 ans de la découverte de l'Amérique. Beaucoup de ses œuvres ont reçu des prix.

  • Toccata en si mineur pour piano (1949), dédiée à Alberto Ginastera[5].
  • Obertura Sinfónica (1951) , œuvre pour orchestre, créée en 1951 sous la direction de Washington Castro, puis dirigée la même année par Sergiu Celibidache au Teatro Colón[4],[5].
  • Concerto no 1 pour piano et orchestre (1952)
  • Quatre Sonatines, pour piano (1956) (OCLC 503238962)
  • Musique pour cordes et trompette (1959)
  • Transparencies, pour six groupes instrumentaux (1964)
  • Serenata II, pour flûte, hautbois, clarinette, cordes et percussions (1967)
  • Concerto no 2 pour piano et orchestre (1968)
  • Canti, pour violon et orchestre (1968)
  • Ilinx, pour clarinette et orchestre (1968)
  • Mansión de Tlaloc (1970)
  • Las Guerras Picrocholinas (1970), opéra sur le Pantagruel de Rabelais
  • Impromptus (1989)[5]
  • Quatuor de cordes (1990)
  • Memoria quatre petits préludes pour piano (OCLC 81385997)

Prix et distinctions

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  • 1969 : Bourse Guggenheim[4]
  • 1987 : il est reçu membre de l'Académie des beaux-arts d'Argentine[4]
  • 1989 : Prix Konex[6]
  • 1994 : il obtient le « Grand prix à la culture 1994 » par le Ministère de culture et de l'éducation argentin, le Secrétaire du fonds national des Arts et de la Culture
  • 1997 : il remporte le prix décerné par la Société des critiques musicaux, pour son œuvre
  • 2004 : il reçoit le diplôme d'honneur du Sénat argentin pour son apport à la culture[6]

Bibliographie

  • Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky, adaptée et augmentée par Alain Pâris), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 3 : P-Z, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8e éd. (1re éd. 1900), 4 728 p. (ISBN 978-2-221-07778-8), p. 4 167.

Notes et références

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Antonio Tauriello » (voir la liste des auteurs).
  1. (es) « Adiós a un gran músico » sur Gacetalitoral.com.ar.
  2. (es)«Antonio Tauriello» sur Biografiasyvidas.com.
  3. a b c et d Baker et Slonimsky 1995, p. 4167.
  4. a b c d et e (es) « Tauriello, Antonio - ANBA », sur ANBA (consulté le ).
  5. a b et c (es) La Nacion 23 avril 2011 - nécrologie d'Antonio Tauriello.
  6. a et b (es) Troop Software Factory, « Antonio Luis Tauriello | Fundación Konex », sur www.fundacionkonex.org (consulté le )

Liens contextuels

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Carnegie Hall
    • Grove Music Online
    • MusicBrainz
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • LCCN
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    • Espagne
    • Pays-Bas
    • WorldCat
  • Sa page dans le dictionnaire Grovemusic
  • Antonio Tauriello sur Fondation Konex
  • Antonio Tauriello sur le site de l'éditeur Ricordi
  • (en) Antonio Tauriello 1931-2011 sur Indiana University
  • (es) La Nacion 23 avril 2011 - nécrologie d'Antonio Tauriello
  • [vidéo] Toccata (1949) sur YouTube
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