Bataillon de tirailleurs montagnards du Sud-Annam
| Bataillon de tirailleurs montagnards du Sud-Annam | |
 Insigne du BTMSA. | |
| Création | 1931 |
|---|---|
| Dissolution | 1945 |
| Pays |  France |
| Origine | Montagnards (en) |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Bataillon de tirailleurs |
| Rôle | Infanterie |
| Guerres | Seconde Guerre mondiale |
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L’argument origine (valeur [[:Montagnard (Vietnam)|Montagnards]] [[:en:Montagnard (Vietnam)|<span class="indicateur-langue" title="Article en anglais : « Montagnard (Vietnam) »">(en)</span>]][[Catégorie:Article contenant un appel à traduction en anglais]]) n’existe pas dans le modèle appelé
Le bataillon de tirailleurs montagnards du Sud-Annam (BTMSA) est une unité des troupes coloniales françaises, formée en Indochine en 1931. Elle combat pendant la guerre franco-thaïlandaise puis disparaît lors du Coup de force japonais de 1945 en Indochine.
Historique
Le BTMSA est créé le à partir du bataillon Moï (terme péjoratif vietnamien désignant les peuples montagnards) du régiment de tirailleurs annamites (RTA), bataillon lui-même créé le au sein du RTA[1].
En garnison à Buôn Ma Thuột, le BTMSA fait partie de la brigade d'Annam-Laos[2].
Après le déclenchement des offensives thaïlandaises au Cambodge fin 1940, le BTMSA rejoint la zone d'opération. Les tirailleurs, renforcés d'une compagnie de la garde indigène du Laos, lancent dès novembre 1940 un raid réussi sur l'île de Ban Sa Not tenue par les Thaïlandais[3].
Le régiment est disloqué les 9 et 10 mars 1945 lors de la prise de contrôle de l'Indochine par l'Armée japanaise[1]. Une centaine de tirailleurs parviennent toutefois à échapper aux Japonais[4].
Traditions
Uniforme
Les tirailleurs du BTMSA se distinguent des autres unités vietnamiennes par le port d'un béret de laine bleu foncé, portant une ancre en drap rouge (béret également porté par les tirailleurs indochinois servant en Chine)[5].
Insigne
Réalisé en 1939, l'insigne présente l'ancre des troupes coloniales chargée d'un éléphant d'Asie. L'éléphant symbolise la force et la résistance mais aussi la sagesse[1],[6].
Références
- ↑ a b et c Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 83
- ↑ Charles Deschenes, « Les troupes coloniales dans la bataille de France (mai - juin 1940) », L'Ancre d'Or, , p. 27-36 (lire en ligne)
- ↑ Rives Deroo, p. 90.
- ↑ Gabriel Sabattier, Le destin de l'Indochine: Souvenirs et documents : 1941-1951, Plon, (ISBN 978-2-259-27062-5, lire en ligne)
- ↑ Rives Deroo, p. 78.
- ↑ Luc Binet, « Terre : Le conflit franco-siamois, décembre 1940-janvier 1941 (1re partie) », Revue historique des Armées, vol. 223, no 2, , p. 128–129 (lire en ligne, consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Maurice Rives et Éric Deroo, Les Lính tập: histoire des militaires indochinois au service de la France, 1859-1960, Lavauzelle, (ISBN 978-2-7025-0436-9, lire en ligne).
Articles connexes
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