Bernard Eisenschitz

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Bernard Eisenschitz
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Biographie
Naissance
(79 ans)
Saint-CalaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Critique de cinéma, théoricien du cinéma, acteur, historien du cinémaVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Willy Eisenschitz (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Reinhold Schünzel Award (d) ()
Chevalier des Arts et des LettresVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

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Bernard Eisenschitz, né le à Saint-Calais, est un historien et critique de cinéma français, spécialiste notamment du cinéma soviétique, en particulier de son versant méconnu. Il est aussi traducteur, directeur de restauration de films, réalisateur, producteur et diffuseur de films.

Biographie

La famille de Bernard Eisenschitz est originaire d'Allemagne, d'Autriche[2], mais aussi d’Alsace. Il est le petit-fils du peintre Willy Eisenschitz[3].

Son modèle fut l'historien du cinéma Georges Sadoul, dont il a assuré l'édition définitive de l’Histoire générale du cinéma et les Chroniques du cinéma français. Passionné de Fritz Lang et de Nicholas Ray, mais aussi de Chris Marker et de Robert Kramer, Eisenschitz a écrit entre autres sur Friedrich Wilhelm Murnau, Ernst Lubitsch, le cinéma allemand, l'histoire de la Cinémathèque française, Douglas Sirk ...

En 2001, il fonde la revue Cinéma. La même année, il termine la restauration, dite définitive, de L'Atalante de Jean Vigo et réalise un documentaire sur les différentes restaurations du film intitulé Les Voyages de L'Atalante.

Il est à l'occasion comédien pour des copains cinéastes, par exemple dans Out 1 de Jacques Rivette, La Maman et la Putain de Jean Eustache, Le Prestige de la mort de Luc Moullet, ou encore pour Otar Iosseliani, Wim Wenders et Amos Gitaï, et dans Deux Rémi, deux de Pierre Léon, où il incarne un petit patron bordelais.

Citation

« Traducteur, historien du cinéma, programmateur, réalisateur et acteur à l'occasion, Eisenschitz est l'une de ces figures secrètes de la cinéphilie dont l'érudition et la finesse de touche se rendent toujours disponibles à qui les sollicite[4]. »

Filmographie

  • 1968 : Pick up (court métrage)
  • 1974 : Printemps 58 (court métrage)
  • 2001 : Les Messages de Fritz Lang (court métrage)
  • 2003 : Chaplin Aujourd’hui : Monsieur Verdoux (documentaire)

Acteur

Publications

  • (dir.) Humphrey Bogart, Eric Losfeld, Le Terrain vague, 1967
  • Ernst Lubitsch, Anthologie du cinéma n°23, éd. L'Avant-scène cinéma, 1967.
  • Douglas Fairbanks, Anthologie du cinéma n°50, éd. L'Avant-scène cinéma, 1969
  • Lumière et Méliès (avec Georges Sadoul), Lherminier, 1985, coll. Le cinéma et ses hommes.
  • Ernst Lubitsch (avec Jean Narboni), Cahiers du cinéma, 1986 ; Cahiers du cinéma, 2006.
  • “Le Cinéma allemand aujourd’hui”, in Documents, 1976.
  • Roman américain : les vies de Nicholas Ray, Christian Bourgois, 1990.
  • Gérard Legrand, Noël Simsolo, Bernard Eisenchitz, M. Le Maudit, Calmann-Lévy, 1990.
  • Man Hunt de Fritz Lang, Crisnée, Yellow Now, 1992, coll. Long métrage
  • Roger Garcia, Bernard Eisenchitz, Frank Tashlin, Yellow Now / Festival international du film de Locarno, 1992.
  • Fritz Lang : la mise en scène (avec Paolo Bertetto), Cahiers du cinéma, 1993
  • Chris Marker, Festival de Pesaro, Dino Audino Editore, Rome, 1996.
  • Le cinéma allemand, Nathan, coll. 128, 1999
  • (dir.) Lignes d'ombres : Un autre histoire du cinéma soviétique 1926-1968, Mazzotta, 1998.
  • (dir.) Gels et dégels : Une autre histoire du cinéma soviétique, Centre Georges Pompidou, 2003 (rééd. du précédent)
  • Le cinéma allemand, Armand Colin, 2008, coll. 128 (rééd. du même titre).
  • Fritz Lang au travail, Éditions Cahiers du cinéma, 2011.
  • Douglas Sirk, né Detlef Sierck, Les Éditions de l'Œil, 2022.
  • Boris Vassilievitch Barnet, Les Éditions de l'Œil, 2024.
  • Un merle chanteur – Amitié avec Otar Iosseliani, Les Éditions de l'Œil, 2024.

Notes et références

  1. « http://www.cineressources.net/repertoires/archives/fonds.php?id=eisenschit »
  2. « Fritz Lang était un des héros de ma famille, originaire, comme lui, d'Autriche et d'Allemagne. » Jacques Mandelbaum, « Fritz Lang a toujours refusé les compromis Eisenschitz », Le Monde, 18 octobre 2011 [lire en ligne].
  3. Willy et Bernard Eisenschitz
  4. Jacques Mandelbaum, « Les "énigmes absolues" » de Bernard Eisenschitz, figure secrète de la cinéphilie », Le Monde, 5 novembre 2009, [lire en ligne]

Liens externes

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