Blanche de Teleki

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Famille Teleki.

Cet article est une ébauche concernant une personnalité hongroise.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Blanche de Teleki
Titre de noblesse
Comtesse
Biographie
Naissance

Satulung (empire d'Autriche)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 56 ans)
6e arrondissement de Paris
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Teleki BlankaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
hongroiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, sculptriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille TelekiVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Charlotte Gräfin Brunsvik de Korompa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Emma Teleki (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Blanka Teleki de Szék, francisé en Blanche de Teleki, née le à Kővárhosszúfalu (Royaume de Hongrie en Empire d'Autriche, de nos jours Satulung en Roumanie) et morte le à Paris, est une comtesse, éducatrice et féministe hongroise. Elle est considérée comme une pionnière sur le sujet de l'éducation des femmes[1].

Biographie

Plaque 37 rue de Vaugirard (6e arrondissement de Paris), où elle vécut avec sa sœur Emma Teleki.

Elle est la fille du comte Imre Teleki de Szék (1782-1848) et de la comtesse Karoline Brunswick von Korompa (1782-1843). Sa famille possède alors un domaine dans le comté de Satu Mare, près de l'Ukraine[2]. Elle est la nièce de Thérèse de Brunswick, qui avait créé des écoles maternelles en Hongrie. Elle étudie la peinture à Munich et à Paris, et la sculpture avec István Ferenczy (en) à Budapest. Après avoir publié ses idées sur l'éducation des femmes, elle fonde sa propre école pour filles à Budapest en 1846. En 1848, elle compte avec ses élèves parmi les premières Hongroises à signer une pétition demandant l'égalité des droits pour les hommes et les femmes dans le pays, exigeant le droit de vote et le droit de fréquenter l'université. Elle participe à la révolution de 1848 puis est emprisonnée, tout comme la féministe Klára Leövey. Après avoir purgé sa peine, elle quitte la Hongrie pour Paris, où elle meurt en 1862[1].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Blanka Teleki » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ a et b Francisca de Haan, Krasimira Daskalova & Anna Loutfi : Biographical Dictionary of Women's Movements and Feminisms in Central, Easterna and South Eastern Europe, 19th and 20th centuries Central European University Press, 2006.
  2. ↑ Teleki Blanka, Sulinet.hu, consulté le 18 juillet 2015.

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Österreichisches Biographisches Lexikon 1815–1950
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • LCCN
    • GND
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la Hongrie
  • icône décorative Portail de l’éducation
  • icône décorative Portail des femmes et du féminisme