Chrétien-Guillaume de Lamoignon

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Chrétien-Guillaume de Lamoignon
Fonction
Président à mortier
Parlement de Paris
-
Titre de noblesse
Marquis
Biographie
Naissance
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Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
Activité
MagistratVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Famille de LamoignonVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Chrétien II de Lamoignon de BasvilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Chrétien-François II de LamoignonVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Membre de
Distinction
Blason

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Chrétien-Guillaume III de Lamoignon, marquis de Basville (, - ), est un magistrat français, né le et mort le .

Biographie

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Fils de Chrétien II de Lamoignon et de Marie Louise Gon, il est marquis de Basville et de Milhars, baron de Saint-Yon, seigneur de Lamoignon (Nièvre), du Broc, de Bergonne, de Gignat, d'Auterive, de Saint-Yvoine, de Laqueuille et de Bois-Jardin (Nièvre), baron de Cannes.

À la suite du décès de son père, le 28 novembre 1729, il est présenté au roi Louis XV, par son oncle, Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil, président à mortier, le 6 décembre suivant. Le roi lui accorde l'agrément de la charge de président à mortier de son défunt père et, comme il n'a alors que 17 ans, désigne son oncle pour l'exercer jusqu'à ce qu'il soit en âge de le faire à son tour[1].

Conseiller au Parlement, il est reçu commissaire aux requêtes, le 7 juillet 1730, puis président à mortier, à la place de son père, le 19 du même mois[2].

Président à mortier au parlement de Paris, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1743[3].

En 1747, il démissionne de sa charge de président à mortier et est nommé président honoraire au parlement de Paris[2].

Il est nommé commandeur et grand-maître de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis[3].

Titres et possessions

Terre et châtellenie de Cannes

Il vend, le 30 mars 1738, suivant acte reçu par maîtres Junot et Jourdain, notaires à Paris, la terre et châtellenie de Cannes et dépendances, mouvant de la grosse tour de Montereau, à Louis des Réaux, chevalier, seigneur d'Athis, qui en rend hommage le 17 mai suivant[4].

Généalogie

Il épouse, le 27 septembre 1732, Louise Madeleine Henriette Bernard, fille de Samuel-Jacques Bernard et de Élisabeth Olive Louise Frottier de la Cosse-Messelière[5]. De cette union, naissent :

  • Chrétien-François, en 1735 ;
  • Catherine Luce, née le 1er février 1738 et morte le 23 février suivant[6] ;
  • Olive Claire, en 1738, qui épousera Armand Guillaume François de Gourgue, Marquis de Vayres et d'Aulnay ;
  • une enfant, née en 1741 et morte au berceau[2].

Publications

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Sources

  • Yves Lemoine, Malesherbes (1721-1794): Biographie d'un homme dans la lignée, 1994

Notes et références

  1. Mercure de France : dédié au Roy, Paris, (lire en ligne), p. 2946
  2. a b et c François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Paris, Schesinger frères, 1863-1876 (lire en ligne), Tome XI - p. 386
  3. a et b Histoire de l'Académie royale des Inscriptions et Belles Lettres, Paris, Pankoucke (lire en ligne), Tome XI - p. 16/17
  4. Jean-Pierre Babelon, Nouveaux hommages rendus à la Chambre de France - Chambre des comptes de Paris - Série P - XVIIe et XVIIIe siècles : Tomes 2, Paris, Archives nationales, (lire en ligne), Bailliage de Melun - p.9 - art. 74
  5. Société archéologique et historique de l'Orléanais, reconnue établissement d'utilité publique par décret du 8 février 1865, Bulletin, t. XXV, Orléans, R. Houzé, Libraire-Éditeur, séance du 25 janvier 1946 (lire en ligne), chap. 244, p. 93
  6. Mercure de France, Paris, (lire en ligne), p. 606/607
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