Dimitri Rebikoff

Dimitri Rebikoff
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
FlorideVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Ingénieur, photographe, inventeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Ada Niggeler, son épouse

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Dimitri Rebikoff est un ingénieur français spécialisé dans la prise de vue sous-marine, né à Paris le , mort en Floride en .

Biographie

Après la guerre, il fait des études à la Sorbonne, ouvre un atelier à Lausanne, où il développe un colorimètre, puis donne à la photographie une invention déterminante, celle de l'« Éclatron », premier flash électronique commercialisé en Europe, en 1947, après quatre ans de recherches. Pour la première fois, il est possible de photographier une balle sortant du canon d'un révolver au 1/1 000 000 de seconde[1].

Il se marie avec la photographe Ada Niggeler et s'installe à Cannes où il peut expérimenter toutes ses inventions concernant la prise de vue sous-marine.

En 1950, il met au point le premier flash électronique sous-marin et le premier caisson pour appareil de petit format, adapté au Foca. Un autre caisson étanche était conçu pour l'appareil stéréoscopique Vérascope 40.

Puis il entreprend la construction de la première « torpille » de prise de vue sous-marine, petit véhicule sous-marin individuel équipé d'un flash électronique et d'un caisson étanche contenant un appareil photographique ou une caméra 16 mm[2],[3]. Cette « torpille » fut à l'origine de son « avion sous-marin » qui était doté d'instruments caractéristiques d'un avion, comme l'horizon artificiel, le gyrocompas, l'altimètre (ici évidemment pour la profondeur), l'indicateur de vitesse, etc. qui permettaient au pilote de naviguer avec précision dans des conditions de visibilité nulles dans les trois dimensions. La « torpille » donna au plongeur une autonomie et une capacité inconnues jusqu'alors de se rendre à un endroit précis dans les profondeurs et de pouvoir y retourner. De là sa similitude avec l'avion.

Rebikoff s'installe définitivement aux États-Unis en 1959 et continue à mettre au point des appareils de prise de vue sous-marine, cette fois pour l'US Navy. Il construisit aussi un fusil sous-marin[4]

Il a participé, en 1971, avec Pierre Carnac, à l'exploration sous-marine de la route de Bimini, avec son nouveau scooter sous-marin « Remora M-114-E »[5].

À partir de 1980, il se consacre, en compagnie de son épouse, à une fondation nommée Institute of Marine Technology, à Fort Lauderdale, en Floride, pour le développement de la photographie et du cinéma sous-marins[6].

Prix Dimitri Rebikoff

Chaque année, le prix Dimitri Rebikoff récompense une réalisation de vidéo sous-marine dans le cadre du Festival mondial de l'image sous-marine[7] d'Antibes.

Publications

Ouvrages

  • L'Exploration sous-marine, préface d'Yves Le Prieur, Arthaud, 1952.
  • [Collectif], Sortilèges de Paris, avec Brassaï, Robert Doisneauetc., Arthaud, 1952
    • Livre de photographies.
  • Photo sous-marine, préface d'Yves Le Prieur et avant-propos d'Henri Broussard, Publications Paul Montel, 1952
    • 40 photographies et schémas.
  • La Pratique du flash électronique, Publications Paul Montel, 1955.
  • En avion sous la mer, illustrations de Michel Jouin, Pierre Horay, 1956.
  • L'Aviation sous-marine, Flammarion, 1961.
  • (en) Underwater Photography, avec Paul Cherney, Amphoto, 1975.

Articles

Science et Vie

  • Articles parus dans Science et Vie :
    • no 428,
    • no 430,
    • no 432,
  • Le Cinéma sous-marin associe le relief à la couleur[8], extrait de Science et Vie, no 442, .
  • La Récupération des épaves, extrait de Science et Vie, no 444, .
  • Après 2000 ans on retrouve l'empreinte d'une hache, extrait de Science et Vie, no 445, .

Point de vue

  • « Les trésors des mers », Point de vue – Images du Monde, Paris, Point de vue, Images du Monde, 9e année, nouvelle série, no 283,‎ , première de couverture, p. 12, p. 13, p. 14, p. 15 et p. 24 (ISSN 0750-0475, BNF 34383201).
    Il s'agit de l’épave du Titan proche de la pointe est de l'île du Levant[9].
  • La Pêche sous-marine, extrait de Point de vue, no 314, .

Divers

  • La Torpille sous-marine, extrait de Camping Plein Air, .

Divers

  • Guy de Frondeville, Les Visiteurs de la mer, éditions Le Centurion, 1956
    • Préface de Dimitri Rebikoff.

Notes et références

  1. Hervé Derrien, Flash électronique, Éditions Photo-Revue, Paris, 1957.
  2. Historique de la photographie sous-marine
  3. Le Cinéma sous-marin associe le relief à la couleur, extrait de Science et Vie no 442, juillet 1954, documentation du Stéréo-Club Français
  4. Dimitri Rebikoff speargun
  5. Structures immergées de Bimini
  6. Dimitri Rebikoff, 40 years op development of underwater technology
  7. Le Prix Dimitri Rebikoff
  8. Documentation du Stéréo-Club Français
  9. (Source : IIIe Région maritime) (photogr. Dimitri Rebikoff), « L’épave du Titan expertisée par les archéologues : Île du Levant,  », Le petit plongeur : illustré, s.l., s.n., no 16,‎ .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • Israël
    • WorldCat
  • (en) Dimitri Rebikoff speargun
  • Histoire de la photographie sous-marine, du Rolleimarin au CalypsoPhot
  • icône décorative Portail de l’archéologie
  • icône décorative Portail de la photographie
  • icône décorative Portail de la plongée sous-marine
  • icône décorative Portail du monde maritime
  • icône décorative Portail de la France