Eduard Strauch

Eduard Strauch
Biographie
Naissance
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EssenVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
UccleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
AvocatVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Ida Strauch (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Luise Strauch (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Sturmabteilung ()
Schutzstaffel ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
ObersturmbannführerVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnes liées
Walter Schimana, Karl ZennerVoir et modifier les données sur Wikidata
Condamné pour
Distinctions
Croix de fer de 1re classe
Croix de fer de 2e classe
Croix du Mérite de guerreVoir et modifier les données sur Wikidata

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Eduard Strauch (, Essen, Uccle) était un SS-Obersturmbannführer. Commandant de l’Einsatzkommando 2 de l’Einzastgruppe A, il dirige ensuite la Sicherheitspolizei) et le Sicherheitsdienst en Biélorussie, puis en Belgique. En , il est versé dans la Waffen-SS.

Ghetto de Minsk

C'est le chef de la Police de Sécurité Eduard Strauch qui organisa le massacre de fin juillet 1942 dans le Ghetto de Minsk[1]. Wilhelm Kube était le Gauleiter de la Biélorussie occupée. E. Strauch dénonçait W.Kube dès que celui-ci faisait montre du moindre geste "amical" vis-à-vis des Juifs. Il le jugeait sans autorité et entouré de débauchés corrompus et ne manquait pas de le signaler à Heydrich[2]. Strauch est aussi le principal responsable du camp de Maly Trostenets[3]

Ghetto de Sloutsk

Le , le chef de la police de sécurité et du SD de Minsk l'Obersturmbannführer SS Eduard Strauch signa le décret de liquidation du ghetto de Sloutsk en Biélorussie. Il l'organisa ensuite méticuleusement, alors que l'opération (« Aktion ») précédente dans ce ghetto en 1941 s'était déroulée dans le plus grand désordre. Il rassembla plusieurs douzaines d'officiers SS et leurs hommes, ainsi que la police régulière de la sécurité. Une compagnie de volontaires militaires lettons prit part aux exterminations des Juifs du ghetto[4],[5] .

Mort

Condamné à mort pour crimes contre l’humanité, il meurt dans un hôpital bruxellois alors qu’il est détenu en Belgique.

Références

  1. Saul Friedländer: "Les années d'extermination" Édition du Seuil 2008 (ISBN 978-2-7578-26300) p. 457
  2. Saul Friedländer: "Les années d'extermination" Édition du Seuil 2008. p. 456
  3. Wolfgang Benz, Barbara Distel, Der Ort des Terrors, vol 9, CH Beck, Munich 2009, p. 254, cité par Didier Chauvet, Un camp de la mort Nazi oublie en Bielorussie : Maly Trostenets, Paris, L'Harmattan, , 155 p. (ISBN 978-2-343-06005-7, OCLC 915137084, lire en ligne), p. 44
  4. (ru)Февраль
  5. Raul Hilberg, La destruction des juifs d'Europe, Paris, Gallimard, , 2402 p. (ISBN 978-2-07-030983-2), p. 700

Annexes

Source

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Eduard Strauch » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

  • (fr) Raul Hilberg : " La destruction des Juifs d'Europe I ". Édition Gallimard (folio histoire) 2006 p. 700 (ISBN 978-2-07-030983-2)
  • (fr) Saul Friedländer: "Les années d'extermination" Édition du Seuil 2008 (ISBN 978-2-7578-26300) .

Articles connexes

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