Eyrans

Eyrans
Eyrans
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Blaye
Intercommunalité Communauté de communes de l'Estuaire
Maire
Mandat
Bernard Bailan
2020-2026
Code postal 33390
Code commune 33161
Démographie
Population
municipale
753 hab. (2021 en augmentation de 0,67 % par rapport à 2015)
Densité 176 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 11′ 21″ nord, 0° 36′ 55″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 27 m
Superficie 4,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de l'Estuaire
Législatives Onzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Eyrans
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Eyrans
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Eyrans
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Eyrans
modifier Consultez la documentation du modèle

Eyrans est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

Localisation et accès

Cartographies interactive et OpenStreetMap
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
Play Pause Stop Précédent Suivant Select
 
  1. Carte dynamique
  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes

Commune située dans le Blayais, à 40 km au nord de Bordeaux et à 70 km de Royan. Traversée par l'ancienne route nationale 137 reliant la métropole de l'Aquitaine à Saint-Malo.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Étauliers, Anglade, Cartelègue, Fours, Mazion et Saint-Androny.

Carte
Les limites communales de Eyrans et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes d’Eyrans
Anglade Étauliers
Saint-Androny Eyrans Cartelègue
Fours Mazion

Hydrographie

La commune est arrosée par la Moulinade, petite rivière sur laquelle s'élèvent deux moulins.

Climat

Pour des articles plus généraux, voir Climat de la Nouvelle-Aquitaine et Climat de la Gironde.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 934 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pauillac à 10,51 km à vol d'oiseau[4], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 857,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

Typologie

Eyrans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (25,6 %), prairies (18,3 %), zones urbanisées (10,1 %), forêts (1,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Eyrans est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Moulinade. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2001 et 2009[16],[14].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Eyrans.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 375 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 295 sont en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2009, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques

La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 2]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 3],[20],[21].

Histoire

Le domaine de la Mothe et son château se trouvaient sur la commune. Au XVIIIe siècle, la seigneurie appartient à Gabriel Renaud (alias Regnault), seigneur de Cazeau à Saint-Paul-de-Blaye, commandant la ville et la citadelle de Blaye. La Mothe revient, en 1792, à ses neveux Henry-Mathieu et Jean-Jacques Isle, puis, en 1870, Victor Isle (1815-1902) en hérite. Le château de Cazeau (fin XVIIIe siècle), toujours debout, passe aussi à la famille Isle qui se partage les deux domaines en 1814[réf. nécessaire].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Début de la liste des maires (de 1792 à 1938)
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1800 Baron    
1800 1805 Pierre Péroche    
1805 1811 Jean Lacroix-Gornet    
1811 1827 Joseph Gornet    
1827 1837 Pierre Chaban    
1837 1846 Pierre Effie    
1846 1849 Michel Perrier    
1849 1849 Marcellin Gornet    
1849 1854 Frédéric Drouillard    
1854 1870 Charles Thibaud    
1870 1874 Pierre Pelletant    
1874 1876 Charles Thibaud    
1876 1888 Jean Robert    
1888 1904 Aurélien Perrier    
1904 1909 Jean Migne    
1909 1925 Frédéric Dupont    
1925 1938 Camille Goyau    
Les données manquantes sont à compléter.
 
1938 1971 Norbert Pontaille    
1971 2001 Roger Contis    
2001 En cours Bernard Bailan   Retraité
Vice-président de la CC de l'Estuaire (2014-)

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 753 habitants[Note 4], en augmentation de 0,67 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
522517546508614538576583602
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
586563559595598618550558561
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
607594588537551537510459511
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
492448415557596580602616705
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2015 2020 2021 - - - - - -
748761753------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

La principale ressource est la culture de la vigne. Le vignoble produit des vins rouges corsés (blaye (AOC)) et des blancs secs fruités (côtes-de-blaye) comme tous les bordeaux.

Équipements, services et vie locale

Enseignement

La commune possède une école primaire, nommée Jean-Toulza en l'honneur de cet instituteur à Eyrans entre 1920 et 1956[26].

Manifestations

  • Les vignobles vus depuis l'église
    Les vignobles vus depuis l'église
  • L'école primaire
    L'école primaire

Lieux et monuments

L'église Saint-Pierre

Placée sur l'un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, l'église paroissiale Saint-Pierre abrite un joli mobilier, notamment une Vierge à l'Enfant, en marbre, du XVIe siècle, provenant de l'ancienne chapelle du lieu-dit l'hôpital[Lequel ?].

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Histoire des Isle 1336-1979, J.-F.Bascans, tapuscrit, Paris, 1980 (Archives départementales de la Rochelle).

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Eyrans, sur Wikimedia Commons
  • Eyrans, sur le Wiktionnaire
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • BnF (données)
  • Ressources relatives à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Insee (communes)
    • Ldh/EHESS/Cassini
  • Eyrans sur le site de l'Institut géographique national (archive)
  • Eyrans sur le site de la Communauté de Communes de L'Estuaire (CCE)

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  3. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Eyrans et Pauillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pauillac » (commune de Pauillac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Pauillac » (commune de Pauillac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Eyrans », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Eyrans », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE du Blayais. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Panneau d'information.
  • icône décorative Portail des communes de France
  • icône décorative Portail de la Gironde