Felisa Martín Bravo
Cet article est une ébauche concernant la physique.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Pour les articles homonymes, voir Martín et Bravo.
Naissance | Saint-Sébastien (Communauté Autonome du Pays Basque) |
---|---|
Décès | (à 81 ans) Madrid |
Nom de naissance | Felisa Martín Bravo |
Nationalité | espagnole |
Formation | |
Activités | Physicienne, météorologue |
Conjoint | José Vallejo Sánchez (d) |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | Société royale mathématique espagnole Société Royale espagnole de Physique et de Chimie (d) |
Maîtres | Charles Thomson Rees Wilson, Ernest Rutherford, Julio Palacios |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Felisa Martín Bravo, née à Saint-Sébastien le 11 juin 1898 et morte à Madrid le 29 octobre 1979, est une physicienne espagnole.
Biographie
Dotée d'une solide formation académique, Felisa étudie à l'université centrale de Madrid. En 1922, elle intègre le laboratoire de physique du grand professeur Julio Palacios[1]. En 1926, elle devient la première femme docteure en physique d'Espagne[2].
Elle enseigne plus tard à l'Instituto-Escuela, liée à l'Institution libre d'enseignement[3].
En 1931, elle rejoint le Service météorologique espagnol en tant qu'assistante, la première femme et la seule jusqu'en 1935. Elle poursuit en même temps ses travaux de recherche à l'Institut de physique et chimie de l'université de Madrid grâce à une bourse de la chaire Cajal.
En 1932, elle sollicite une bourse pour poursuivre ses études dans le domaine des sciences de l'atmosphère à l'université Cambridge (Angleterre), où travaille son mari, José Vallejo. À la demande du Service météorologique, elle oriente ses recherches sur les sondages atmosphériques. En 1934, elle doit revenir au Service météorologique[4].
Sa carrière connaît ensuite un coup d'arrêt après la guerre d'Espagne, à l'arrivée au pouvoir du dictateur Franco[5], qui rend plus difficile l'accès aux femmes dans le monde du travail.
Postérité
- Pionnière des sciences physiques[6], elle est l'une des grandes personnalités symboliques des droits des femmes acquis sous la Seconde République, mis à mal sous la dictature[7].
- Longtemps victime de l'invisibilisation de sa carrière, elle est célébrée aujourd'hui comme la première femme météorologue d'Espagne[8].
Références
- ↑ (es) Laura Morrón Ruiz de Gordejuela, « Felisa Martín Bravo, primera doctora en Física del estado español », sur Los Mundos de Brana, (consulté le )
- ↑ « Felisa Martín Bravo | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es (consulté le )
- ↑ (es) « Felisa Martín Bravo (1898-1979), la primera doctora en física », sur Mujeres con ciencia, .
- ↑ (es) « Felisa Martín Bravo, física y meteoróloga | Blog Meteoclim », (consulté le ).
- ↑ « Biographie de Felisa Martin Bravo ».
- ↑ (es) Ana, « Grandes mujeres físicas que revolucionaron la ciencia », sur Sapos y Princesas, (consulté le )
- ↑ (es) « Homenaje a treinta mujeres inolvidables que abrieron camino », sur El Correo,
- ↑ (es) « Felisa Martín Bravo, la primera meteoróloga española », sur Canal Extremadura, (consulté le )
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Diccionario Biográfico Español
- Notices d'autorité :
- VIAF
- Espagne
- WorldCat
- Portail des universités
- Portail de la physique
- Portail de la météorologie
- Portail des femmes et du féminisme
- Portail du Pays basque
- Portail de l’Espagne