Forge de la Hunaudière

Cet article est une ébauche concernant la Loire-Atlantique et les monuments historiques français.

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Forge de la Hunaudière
Site des forges de la Hunaudière.
Présentation
Type
ForgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Construction
XVIIe siècle - XIXe siècle
Propriétaire
Commune
Propriété privée
Patrimonialité
Classé MH ()
Inscrit MH (, )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.lesforgesdelahunaudiere.frVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Département
Loire-Atlantique
Commune
Sion-les-Mines
Coordonnées
47° 42′ 53″ N, 1° 32′ 00″ OVoir et modifier les données sur Wikidata
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La forge de la Hunaudière est une forge située à Sion-les-Mines, en France[1].

Localisation

La forge est située sur la commune de Sion-les-Mines, dans le département de la Loire-Atlantique.

Historique

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Au début XVIIe siècle, Henri de La Chapelle, seigneur de Sion, en est propriétaire. Sous Henri IV, il obtient l'érection en marquisat de sa seigneurie de Fougeray. Par adjudication, les biens de famille de La Chapelle passe au maréchal de Créquy et à son épouse Catherine de Rougé (fille de Jacques de Rougé du Plessis-Bellière et de Suzanne de Bruc-Montplaisir). Elles passent ensuite par héritage à Louis de Rougé puis à Innocente de Rougé. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, cette dernière revend l'ensemble de la seigneurie à Charles Jean Locquet de Grandville, négociant et armateur à Saint-Malo.

Par la suite, prince de Condé acquiert les forges. En 1792, sous la Révolution, les biens du prince de Condé sont cependant confisqués comme biens nationaux. Ils sont revendus en 1802 aux sieurs Allot, Mauclerc (maire de Sion) et Maudhuit. Elle est revendue en 1809 à François Demangeat (1758–1827), régisseur de la fonderie d'Indret et des forges de Moisdon-la-Rivière.

En 1852, l'armateur nantais Poydras de la Lande l'acquiert.

Ancien site industriel de la deuxième moitié du XVIe siècle, la forge de la Hunaudière a produit de la fonte à partir du minerai local dans un haut fourneau, ensuite cette fonte est transformée en fer dans l'affinerie et formée dans la forge. Les barres de fer, ainsi produites, sont ensuite transformées en baguettes dans la fenderie, puis en clous la clouterie. Son activité métallurgique s'arrête en 1883.

Le monument est inscrit au titre des monuments historiques en 1986, classé et inscrit en 1987[1].

Description

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Il comporte une ancienne maison de maître.

  • Vestiges des forges de la Hunaudière.
    Vestiges des forges de la Hunaudière.
  • Bâtiment des forges de la Hunaudière.
    Bâtiment des forges de la Hunaudière.
  • Une maison de maître de la forge des Hunaudières.
    Une maison de maître de la forge des Hunaudières.
  • La chapelle Saint-Eloi de la forge des Hunaudières.
    La chapelle Saint-Eloi de la forge des Hunaudières.
  • Étang de la Hunaudière.
    Étang de la Hunaudière.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressource relative à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mérimée

Références

  1. a et b « Forge de la Hunaudière (ancienne) », notice no PA00108826, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Sources

  • Jean-François Belhoste, Les Forges du pays de Châteaubriant, Ministère de la culture, Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, Pays de la Loire, 1984
  • abbé Charles Goudé, Histoires et légendes du pays de Châteaubriant, 1879
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