Frederic de Hoffmann

Frederic de Hoffmann
Biographie
Naissance
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VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
La JollaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinction
Commandeur d'or de l'ordre du Mérite autrichienVoir et modifier les données sur Wikidata

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Frederic de Hoffmann, né à Vienne le et mort à La Jolla le , est un physicien nucléaire qui a travaillé au sein du Projet Manhattan[1].

Il immigre aux États-Unis en 1941 et sort d'Harvard en 1944[1]. Il est alors envoyé au laboratoire national de Los Alamos où il travaille à la mise au point la première bombe atomique. Il retourne à Harvard et soutient sa thèse en 1948 auprès de Julian Schwinger[2]. Il revient ensuite à Los Alamos et travaille auprès d'Edward Teller au développement de la bombe H[1].

Après son départ de Los Alamos, Hoffmann travaille avec Hans Bethe et Silvan Schweber à la rédaction d'un livre intitulé Mesons and Fields et devient président du comité des relecteurs senior (chairman of the Committee of Senior Reviewers) de la Commission de l'énergie atomique des États-Unis[3].

Frederic de Hoffmann était un grand partisan de l'utilisation civile du nucléaire[1]. En 1955, il entre à General Dynamics[1]. John Jay Hopkins le choisit la même année pour fonder General Atomics et en être le premier président[1],[4]. L'objectif de cette organisation est à l'époque la réalisation, et la vente sur le marché, de réacteurs nucléaires servant à produire de l'énergie[5]. À la fin des années 1950, il organise le projet Orion, qui a pour objectif de concevoir des vaisseaux spatiaux propulsés par des bombes atomiques[6].

Il aide à la fondation du campus de San Diego de l'université de Californie[4].

En 1970, Hoffmann rejoint le Salk Institute for Biological Studies et en assure la présidence pendant 18 ans[1]. Il est également le Président-Directeur Général de Salk Institute Biotechnologie-Industry Associates Inc.[5].

Il meurt en 1989 des suites du SIDA[1] qu'il avait contracté en 1984 par transfusion sanguine lors d'une opération[7].

Références

  1. a b c d e f g et h William K. Stevens, « Frederic de Hoffmann, 65, Dies; Physicist and Salk Institute Chief », New York Times,‎ (lire en ligne)
  2. (en) Jagdish Mehra et Kimball A. Milton, Climbing the Mountain : The Scientific Biography of Julian Schwinger, Oxford, Oxford University Press, , 153 p. (ISBN 0-19-850658-9, lire en ligne)
  3. George Dyson, Project Orion, Great Britain, Penguin Books, , 31 p.
  4. a et b Robert W. Seidel, « Technology transfer: Half-way houses », rapports du Center for National Security Studies, Los Alamos National Laboratory, no 17,‎ (lire en ligne)
  5. a et b « Frederic de Hoffmann », Sarasota Herald-Tribune,‎ , p. 7B (lire en ligne)
  6. Freeman J. Dyson (préf. Elliott H. Lieb), Selected papers of Freeman Dyson with commentary, United States, American Mathematical Society, , 26 p. (ISBN 0-8218-0561-4, lire en ligne)
  7. « Many fall victim to AIDS », Gadsden Times,‎ , A18 (lire en ligne)
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Frederic de Hoffmann » (voir la liste des auteurs).
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