Général Slim

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Général Slim
Biographie
Naissance
ChíosVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
TunisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
beylicat de TunisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Le général Slim, né au début du XIXe siècle sur l'île de Chios et décédé vers à Tunis, est un homme politique tunisien.

Origine et formation

Kafkalas, d'origine grecque, est vendu au marché aux esclaves d'Istanbul à un riche marchand djerbien qui l'offre au bey de Tunis au début du XIXe siècle. Introduit au sérail du Bardo, où il s'instruit et s'accoutume aux us et coutumes tunisiennes, il porte désormais le nom de Slim.

Carrière

Slim poursuit une brillante carrière militaire et politique sous les règnes d'Ahmed Bey, Mohammed Bey et Sadok Bey : il est promu commandant de la garnison de Tunis (bach agha de Tunis) en 1846 puis chef de la police (rais majlis dhabtiya) en 1860[1]. Il est ensuite désigné caïd-gouverneur de l'Arad, soit la région de Gabès[1].

Entre 1878 et 1882, il assume la charge de ministre de la Guerre[2], devenant le dernier titulaire de ce poste supprimé par l'avènement du protectorat français.

Descendance

D'origine grecque modeste, la famille Slim s'intègre parfaitement à la société tunisienne et devient l'une des familles aristocratiques de Tunis[2]. Les descendants du général poursuivent des carrières importantes dans l'administration beylicale et deux de ses arrière-petits-fils militent au sein du Néo-Destour[2] et sont honorés par des fonctions importantes : Mongi Slim à la fin du régime husseinite puis sous la république et Taïeb Slim sous la république.

Références

  1. a et b Sophie Ferchiou, Hasab wa nasab : parenté, alliance et patrimoine en Tunisie, Paris, CNRS Éditions, , 345 p. (ISBN 978-2-222-04653-0), p. 127.
  2. a b et c Mohamed El Aziz Ben Achour, Catégories de la société tunisoise dans la deuxième moitié du XIXe siècle : les élites musulmanes, Tunis, Ministère des Affaires culturelles, , 542 p.

Voir aussi

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