Haïdamak

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Les haïdamaks, haïdamaky ou haïdamakas (singulier haidamaka, ukrainien : Гайдамаки, haidamaky, du turc haydimak, « poursuivre ») étaient des milices parcourant l'Ukraine au XVIIIe siècle. Le mouvement était formé de Cosaques locaux et de paysans (kozaky et holota), contre la noblesse polonaise (szlachta) de l'Ukraine orientale. Ils se rendirent également responsables de nombreux pogroms[réf. souhaitée]. Ils participèrent au Kolyivchtchyna de 1768-69.

Représentations

  • Devant un monastère avec un moine.
    Devant un monastère avec un moine.
  • Peinture par Nikolaï Samokich
    Peinture par Nikolaï Samokich
  • Illustration pour le poème de Chevtchenko édition de 1886 par Opanas Slastion.
    Illustration pour le poème de Chevtchenko édition de 1886 par Opanas Slastion.
  • Par Juliusz Kossak.
    Par Juliusz Kossak.
  • Représentation du héros folklorique ukrainien du Cosaque Mamaï : un joueur de bandoura est représenté au premier plan, tandis qu'à l'arrière-plan, les Haidamakas tuent deux Juifs usuriers dans la forêt : l'un est suspendu par les talons à un arbre, tandis que l'autre est tiré de force par sa barbe et frappé à la tête. Le deuxième prêteur juif, qui est capturé dans la forêt par Haidamakas, dit au bandouriste : « Pitié, M. Mamaï, je n'ai pas sou vaillant », auquel le bandouriste répond : « Je n'ai besoin d'aucun argent de toi, pour ceux comme vous, le seul salut est le ciel ! », XIXe
    Représentation du héros folklorique ukrainien du Cosaque Mamaï  : un joueur de bandoura est représenté au premier plan, tandis qu'à l'arrière-plan, les Haidamakas tuent deux Juifs usuriers dans la forêt : l'un est suspendu par les talons à un arbre, tandis que l'autre est tiré de force par sa barbe et frappé à la tête. Le deuxième prêteur juif, qui est capturé dans la forêt par Haidamakas, dit au bandouriste : « Pitié, M. Mamaï, je n'ai pas sou vaillant », auquel le bandouriste répond : « Je n'ai besoin d'aucun argent de toi, pour ceux comme vous, le seul salut est le ciel ! », XIXe

Le poète national ukrainien Taras Chevtchenko a écrit un poème épique intitulé Les haïdamaks (Гайдамаки, 1841).

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