Harry Braverman

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Harry Braverman
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Biographie
Naissance
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New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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HonesdaleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Économiste, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Parti socialiste des travailleursVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Travail et capitalisme monopoliste (d), Labor and monopoly capital; the degradation of work in the twentieth century (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Harry Braverman, né le à New York et mort le en Pennsylvanie, est un auteur marxiste américain.

De tendance trotskyste, il adhère dans les années 1930 au Parti socialiste des travailleurs. Il est l’un des leaders de la branche dite des cochranites, exclue du parti en 1954, ce qui amena Cochran, Braverman et Paul N. Siegel à fonder l’American Socialist Union. Il a aussi travaillé comme éditeur pour les éditions Grove Press.

Harry Braverman est surtout connu pour son livre Travail et capitalisme monopoliste, paru en 1974 et traduit en 1976 aux éditions Maspero. Cet ouvrage a eu une certaine influence sur la pensée marxiste de la fin du XXe siècle. En effet, Braverman n’est pas un néo-marxiste ni un post-marxiste, mais bien un marxiste : il ne cherche pas à dépasser le marxisme mais à le réactualiser en prenant en considération les évolutions que le capitalisme a connues au cours du siècle. En particulier, il est connu pour avoir montré que le processus de travail est devenu la responsabilité du capitaliste, au point que sa réflexion est souvent présentée comme une théorie du procès de travail (labour process theory). Plus précisément, partant du constat que le capitaliste n’achète pas une quantité de travail mais une force de travail pendant un temps donné, il montre l’importance des procédés de contrôle de la force de travail : pour réaliser une rente la plus grande possible, le capitaliste va chercher à augmenter le rendement de la force de travail, ce qui passe notamment par l’organisation et le contrôle du travail.

On peut donc considérer que, en mettant le contrôle au centre de l’organisation et le processus de travail au centre du capitalisme, Braverman place le management au cœur des mécanismes contemporains de production de l’aliénation. Il a cependant été critiqué, y compris parmi les marxistes, par exemple par Burawoy, qui regrette que Braverman se focalise sur les conditions objectives de travail au détriment des phénomènes identitaires et subjectifs, des représentations et sentiments des travailleurs eux-mêmes.

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