Ignace-Albert de Riegg

Ignaz Albert Riegg
Fonction
Évêque diocésain
Diocèse d'Augsbourg
-
Peter Richarz
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Landsberg am LechVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
AugsbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Diacre catholique (à partir du ), prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Consécrateurs
Lothar Anselm von Gebsattel (d), Johann Michael Sailer, Franz Ignaz von Streber (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Ignaz Albert Riegg, à partir de 1824 chevalier von Riegg (né le à Landsberg am Lech, mort le à Augsbourg) est évêque d'Augsbourg de 1824 à sa mort.

Biographie

Joseph Ignaz Alexius, son nom de baptême, est le neuvième enfant du tanneur et bourgmestre de Landsberg Ignaz Riegg et de son épouse Theresia Schilk[1]. Après la mort prématurée de sa mère, son père se marie une deuxième fois, puis une troisième fois. Au total, 20 enfants naissent de ces relations[1]. Le garçon est élève de l'école latine de Landsberg et, à partir de 1781, du gymnasium de l'abbaye de Polling[2]. En 1785, il termine ses études à Munich.

À 18 ans, il entre dans la communauté des chanoines réguliers de saint Augustin et reçoit le nom religieux Ignaz Albert, qui lui restera pour toujours[3]. Le , il prononce ses vœux religieux. Il est ordonné prêtre le . Pendant quelques mois seulement, le jeune ecclésiastique assume la pastorale de la paroisse d'Oderding, qu'il peut assurer depuis le monastère. Le , il se rend à Munich et en 1794 au lycée de Neuburg an der Donau, où il est professeur de mathématiques et de physique. En 1798, Rieeg devient recteur du lycée, qui est dissous un an plus tard. Il prend ensuite la direction du séminaire d'études ainsi que la responsabilité du Collegium Academicum Nobilium, qui n'existe que pendant une courte période.

En 1803, il reprend la paroisse d'Allersberg (diocèse d'Eichstätt), qu'il avait entretenue par un vicaire permanent payé par lui. Quelques semaines plus tard, Riegg est nommé commissaire des écoles supérieures et des études de la province de Neuburg an der Donau. La bibliothèque provinciale de Palatinat-Neubourg située sur le Danube lui est cédée en et parallèlement en décembre de la même année on lui attribua la paroisse de Monheim, plus proche de son domaine d'activité, mais où il entretenait un vicaire en raison de ses autres tâches diverses[4]. De plus, en , l'ecclésiastique reçoit le rang et les privilèges d'une véritable direction régionale et du département des affaires scolaires pour toute la province de Palatinat-Neubourg. En 1807, il se retire dans sa paroisse de Monheim, dont il s'occupe jusqu'en 1821.

En , Riegg est nommé curé de l'église Notre-Dame de Munich par le roi Maximilien Ier et, après la création de l'archidiocèse de Munich et Freising, est élevé au chapitre de la cathédrale[4]. Le monarque choisit l'ecclésiastique comme confesseur.

Le , le roi Maximilien le nomme évêque d'Augsbourg. Le pape Léon XII accepte Riegg le de la même année. Quelques semaines plus tard, le , il est ordonné évêque dans la cathédrale de Munich par l'archevêque Lothar Anselm von Gebsattel[5]. L'intronisation a lieu le dans la cathédrale d'Augsbourg. Trois jours après sa nomination solennelle comme évêque d'Augsbourg, le roi régnant lui remit la Croix de chevalier de l'ordre du mérite civil, qui équivalait à l'élévation à la noblesse personnelle de la classe des chevaliers.

L'évêque conseille le roi Louis Ier sur la reconstruction de la vie monastique en Bavière, organise la publication d'un nouveau catéchisme et tente avec succès de revitaliser la pastorale dans son diocèse. Le rétablissement des abbayes bénédictines a lieu pendant son épiscopat. En 1834, le roi Louis approuve l'ouverture d'un prieuré à Ottobeuren et de l'abbaye Saint-Étienne d'Augsbourg, à laquelle est rattaché en 1835 l'institut d'études catholique, rouvert sept ans plus tôt[4].

Dans le conflit des mariages mixtes bavarois, l'évêque soutient les ordres du gouvernement royal. À cet égard, il demande à son clergé de suivre les exigences de l'État afin d'éviter d'éventuels affrontements. Ainsi les prêtres ne doivent pas exiger des instructions écrites des mariés concernant l'éducation catholique future des enfants ; cependant, s'ils ne souhaitent pas élever leurs enfants comme catholiques, la cérémonie du mariage doit être confiée au bureau paroissial protestant[6].

Pour son attitude conciliante envers la famille royale bavaroise, le roi Louis Ier lui décerne la croix de commandeur de l'ordre du Mérite civil de la couronne de Bavière en 1830.

Au cours d'un long voyage de visite, qui conduit également l'évêque en Autriche et en Suisse, Riegg tombe malade. Il cherche en vain la guérison à Bad Gastein. L'évêque décède le . Les funérailles en grandes pompes, suivies de trois jours de sonnerie de toutes les cloches de la ville, ont lieu quatre jours plus tard. Le clergé protestant exprime sa gratitude au défunt, qui tenta de promouvoir la détente entre les deux grandes confessions pendant son épiscopat, en assistant à la cérémonie funéraire en costume officiel. L'évêque est enterré devant la chapelle Sainte-Gertrude de la cathédrale d'Augsbourg[3].

Notes et références

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Ignaz Albert von Riegg » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (de) Thomas Wunder, « Als ein Landsberger Bischof von Augsburg war », sur Augsburger Allgemeine, (consulté le )
  2. (de) Ludwig Hörmann von Hörbach, « Riegg, Ignaz Albert von », sur Allgemeine Deutsche Biographie, (consulté le )
  3. a et b (de) Jahrbuch des Vereins für Augsburger Bistumsgeschichte e. V., vol. 24, Der Verein, (lire en ligne), p. 51
  4. a b et c (de) Deutsche Biographische Enzyklopädie der Theologie und der Kirchen (DBETh), De Gruyter, , 1803 p. (ISBN 9783110959888, lire en ligne), p. 1123
  5. (de) Stefan Kopp, Volkssprachliche Verkündigung : Die Modellanreden in den Diözesanritualien des deutschen Sprachgebietes, Verlag Friedrich Pustet, , 516 p. (ISBN 9783791771069, lire en ligne), p. 216
  6. (de) Helmut Witetschek, « Studien zur kirchlichen Erneuerung im Bistum Augsburg in der ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts », Schwäbische Geschichtsquellen und Forschungen, vol. 7,‎ , p. 14-18

Liens externes

  • Ressource relative à la religionVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Catholic Hierarchy
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • GND
v · m
Princes-évêques (1404-1803)
Évêques (1803-)
  • icône décorative Portail du catholicisme
  • icône décorative Portail du royaume de Bavière