Il y a toujours un fou

Il y a toujours un fou

Données clés
Titre original Einer spinnt immer
Réalisation Franz Antel
Scénario Willy Pribil
Acteurs principaux

Georg Thomalla
Terry Torday (hu)
Elfie Pertramer
Eva Basch
Uwe Friedrichsen
Brigitte Grothum
Jacques Herlin
Gunther Philipp

Sociétés de production Neue Delta Filmproduktions-GmbH
Terra-Filmkunst
Pays de production Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Drapeau de l'Autriche Autriche
Genre Comédie
Durée 87 minutes
Sortie 1971

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

modifier Consultez la documentation du modèle

Il y a toujours un fou (titre original : Einer spinnt immer[1]) est un film germano-autrichien réalisé par Franz Antel sorti en 1971.

Synopsis

Il y a quelque temps, les choses allaient mal pour le boulanger Hugo Haase, puisque le supermarché Billa récemment ouvert dans la petite ville de Neuhofen menaçait de lui enlever des clients, quand soudain le vent a de nouveau tourné : son petit fils et ses amis ont secrètement mis de la moutarde dans les petits pains à l'ouverture du supermarché, pour que les clients soient détournés vers la boulangerie de Hugo. Hugo apprend également qu'une tante par alliance est décédée et l'a déclaré héritier universel. Avant de se rendre à Vienne pour la lecture du testament, Hugo engage rapidement le jeune Uwe Falk comme nouveau compagnon boulanger, ce dernier doit reprendre l'activité de boulangerie en son absence. En fait Uwe est diplômé en commerce et le petit ami de Grit, la fille d'Hugo, et il veut lui demander la main de Grit, cependant il n'a aucune idée de la pâtisserie.

Hugo apprend à Vienne qu'il a hérité d'une somme à cinq chiffres. Une partie lui est immédiatement versée en milliers. Quand il se rend dans un café de la Tour du Danube, il doit changer de l'argent car il n'en a que des billets de milliers sur lui. La jeune chasseuse de millionnaires Clarisse l'entend et attire l'attention d'Hugo en simulant une tentative de suicide. Au cours des jours suivants, elle accompagne Hugo dans toutes ses affaires d'héritage, il dépense beaucoup d'argent pour elle. Clarisse peut même avec beaucoup de comédie persuader Hugo de partir en vacances à Venise. Elle le saoule à Venise et lui vole tout l'argent de son héritage. Il ne lui reste plus qu'un billet aller-retour pour Neuhofen.

Entretemps, la femme d'Hugo, Beate, a acheté une nouvelle camionnette de livraison pour les produits de boulangerie, qui doit être payée. Beate dit à Hugo au téléphone que ce n'est pas la peine de rentrer à la maison s'il n'apporte pas d'argent avec lui. Il fait maintenant semblant d'avoir perdu la mémoire et est admis dans un service psychiatrique à Vienne, dirigé par le docteur Klemm qui est plus fou que n'importe quel patient. Au service psychiatrique, Hugo est recueilli par le major Waldemar. Il a besoin d'un imbécile pour se présenter comme le mari August à sa nièce folle mais riche Liane, qui ne signe des chèques que devant son mari. Comme Liane pratique les arts martiaux et aime asséner les derniers coups à son mari avant de se coucher, Hugo s'enfuit de la villa du producteur de lait Waldemar, toujours en pyjama. Il se cache dans un camion et se retrouve devant l'une des usines laitières. Il monte dans l'appartement d'un chauffeur de taxi par une fenêtre ouverte, est surpris en train de voler ses vêtements et est maintenant traqué comme un cambrioleur. En cavale, il casse un toit et se retrouve avec des faussaires qui le prennent pour le messager secret et lui confient deux valises pleines de fausse monnaie. Comme ça devient trop pour lui, Hugo se laisse reconduire en psychiatrie.

Beate l'y attend déjà et il y a une course-poursuite entre les infirmières qui veulent attraper le patient Hugo et les faussaires qui veulent récupérer leur fausse monnaie. Hugo se réfugie dans une boutique, où il rencontre aussitôt Clarisse, qui s'est trouvé un nouvel homme riche. Tous finissent en psychiatrie avec le docteur Klemm. Il fait mettre Beate, Clarisse et le major Waldemar sous sédation à cause d'anomalies. Seuls les trois faussaires, qui appellent Hugo leur frère, sont autorisés à partir, car ils promettent d'apporter les "papiers" d'Hugo comme preuve de son identité ; ils se lancent dans la contrefaçon. Grit et Uwe viennent également à Vienne pour prouver l'identité d'Hugo. Le docteur Klemm, cependant, ne les croit pas, mais plutôt les faussaires qui suivent Hugo, mais bientôt dégainent des pistolets et menacent tout le personnel. Seule Liane met fin à l'agitation en assommant les trois faussaires à coups de poing de karaté.

Tout s'éclaire : Liane croit reconnaître son mari August dans l'une des infirmiers et laisse partir Hugo. Il fait libérer sa femme Beate du service psychiatrique en lui faisant promettre de ne plus jamais se disputer avec lui. Clarisse trouve avec le docteur Klemm une nouvelle victime. À Neuhofen, Hugo reçoit un accueil solennel, car Uwe a sauvé la boulangerie en son absence : comme il ne peut pas faire de petits pains lui-même, il a acheté les petits pains bon marché au marché de Billa et les a revendus à un prix plus élevé dans la boulangerie. C'est ainsi qu'une coopération s'est développée dont les deux vendeurs de produits de boulangerie ont bénéficié. Dans le même temps, Uwe avait tellement échoué dans sa propre tentative de cuisson d'escargots aux noix qu'ils ont fait du pain d'épice, qui à son tour est un best-seller et est maintenant également inclus dans la gamme de Billa. Grit et Uwe sont maintenant en couple. L'avenir de la boulangerie Haase est tracé : en très peu de temps, elle sera devenue une grande entreprise dans laquelle les petits pains sont fabriqués à la machine.

Fiche technique

  • Titre : Il y a toujours un fou
  • Titre original : Einer spinnt immer
  • Réalisation : Franz Antel assisté de Claus von Boro
  • Scénario : Franz Antel (sous le nom de Willy Pribil)
  • Musique : Gerhard Heinz (de)
  • Direction artistique : Nino Borghi
  • Photographie : Hanns Matula
  • Montage : Claus von Boro
  • Production : Franz Antel, Carl Szokoll
  • Société de production : Neue Delta Filmproduktions-GmbH, Terra-Filmkunst
  • Société de distribution : Constantin Film
  • Pays d'origine : Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest, Drapeau de l'Autriche Autriche
  • Langue : allemand
  • Format : Couleur - 1,66:1 - Mono - 35 mm
  • Genre : Comédie
  • Durée : 87 minutes
  • Dates de sortie :

Distribution

Production

Il y a toujours un fou est réalisé à Neuhofen, Vienne et Venise.

Marika Kilius et Hans-Jürgen Bäumler font un caméo comme des patineurs artistiques.

Teri Tordai est doublée par Rose-Marie Kirstein.

Notes et références

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Einer spinnt immer » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b Fiche Encyclociné

Voir aussi

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Filmportal
    • Filmweb.pl
    • IMDb
    • LUMIERE
    • OFDb
    • The Movie Database
v · m
Réalisateur
  • icône décorative Portail du cinéma allemand
  • icône décorative Portail de l'Autriche
  • icône décorative Portail de l’humour
  • icône décorative Portail des années 1970