Jean-Baptiste Meynier

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Jean-Baptiste Meynier
Biographie
Naissance

Avignon
Décès
(à 64 ans)
Mayence
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
infanterie
Conflit
Grade
Distinction
commandeur de la Légion d'honneur
Archives conservées par
signature de Jean-Baptiste Meynier
Signature

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Jean-Baptiste Meynier, né le à Avignon, mort le à Mayence, est un militaire français, général de la Révolution et de l’Empire.

Biographie

Il entre en service le , il est envoyé au dépôt des colonies à l’île de Ré, où il est incorporé comme fusilier le dans le régiment de Saintonge. De 1766 à 1768 il sert en Guadeloupe, puis il participe à la guerre d’indépendance américaine sous Rochambeau. Il devient sergent le , sergent-major le , et adjudant sous-officier le . Il est fait prisonnier en 1783.

De retour en France le , il est nommé sous-lieutenant de grenadiers le , lieutenant le , et capitaine . Employé à l’armée du Rhin, le général Custine lui confie le le commandement de la Forteresse de Königstein, sur la rive droite de l'Elbe. Il ne rend la place qu’au mois de mars 1793 après avoir essuyé une attaque, un long blocus, et deux bombardements, et qu’il manque de vivres et de munitions depuis un mois. Capitulant avec les honneurs, il est échangé le suivant, et le il prend le commandement de Landau.

Il est promu général de brigade le , et le , averti qu’une unité venait d’être attaquée à Bergzabern, et battait en retraite, il se porte sur ce point, rallie les fuyards et reprend la position après de vifs combats. Le lendemain, malgré une contre-attaque ennemie avec des forces plus importantes que la veille, il parvient à se maintenir. Le 27, l’engagement ayant lieu sur toute la ligne, il assure le succès de cette journée en plaçant sur une hauteur trois pièces de canon, qui prennent le flanc de la cavalerie ennemie, l’empêchant ainsi d’agir. Félicité par le général Ferino commandant l’avant-garde, il est nommé général de division le suivant.

Le , à la bataille de Wissembourg, il charge l’ennemi à la tête de deux bataillons de Lot-et-Garonne, et il est blessé d’un coup de biscaïen à la cuisse gauche. Les 13 et , il concourt à la prise des postes de Platzberg (en) et de Trippstadt

En novembre 1795 il est affecté à l’armée d’Italie, et il se signale en avant de la bataille de Mondovi le , ainsi qu’à la prise de Tortone le suivant. Investi du commandement d’un corps sous Mantoue, il doit rester à Vérone à cause d’une grave maladie. Le il est mis au traitement de réforme en attendant sa mise à la retraite.

Le , il est remis en activité, comme commandant de la 18e division militaire, et le il est nommé commandant d’armes de la forteresse de Mayence. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et commandeur de l’ordre le .

Il meurt le , à Mayence.

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »

Sources

  • (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
  • « Les généraux français et étrangers ayant servi dans la Grande Armée » (consulté le )
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 337.
  • « Cote LH/1857/30 », base Léonore, ministère français de la Culture
  • (pl) « Napoléon.org.pl »
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