KRAS

KRAS
Structures disponibles
PDBRecherche d'orthologue: PDBe RCSB
Identifiants PDB

4WA7, 1D8D, 1D8E, 3GFT, 4DSN, 4DSO, 4EPR, 4EPT, 4EPV, 4EPW, 4EPX, 4EPY, 4L8G, 4LDJ, 4LPK, 4LRW, 4LUC, 4LV6, 4LYF, 4LYH, 4LYJ, 4M1O, 4M1S, 4M1T, 4M1W, 4M1Y, 4M21, 4M22, 4NMM, 4OBE, 4PZY, 4PZZ, 4Q01, 4Q02, 4Q03, 4QL3, 4TQ9, 4TQA, 4DST, 4DSU, 5F2E,%%s2MSC, 2MSD, 2MSE

Identifiants
AliasesKRAS
IDs externesOMIM: 190070 MGI: 96680 HomoloGene: 37990 GeneCards: KRAS
Position du gène (Homme)
Chromosome 12 humain
Chr.Chromosome 12 humain[1]
Chromosome 12 humain
Localisation génomique pour KRAS
Localisation génomique pour KRAS
Locus12p12.1Début25,205,246 bp[1]
Fin25,250,936 bp[1]
Position du gène (Souris)
Chromosome 6 (souris)
Chr.Chromosome 6 (souris)[2]
Chromosome 6 (souris)
Localisation génomique pour KRAS
Localisation génomique pour KRAS
Locus6 G3|6 77.37 cMDébut145,162,425 bp[2]
Fin145,195,965 bp[2]
Expression génétique
Bgee
HumainSouris (orthologue)
Fortement exprimé dans
  • Ganglion de Gasser

  • pylore

  • mamelon

  • cavité buccale

  • mucosa of sigmoid colon

  • mucosa of pharynx

  • cardia

  • muqueuse jéjunale

  • tail of epididymis

  • cellule endothéliale
Fortement exprimé dans
  • Cellule de Paneth

  • left colon

  • medullary collecting duct

  • conjunctival fornix

  • follicule pileux

  • uretère

  • cumulus cell

  • endothelial cell of lymphatic vessel

  • left lung lobe

  • medial ganglionic eminence
Plus de données d'expression de référence
BioGPS




Plus de données d'expression de référence
Gene Ontology
Fonction moléculaire
  • liaison nucléotide
  • LRR domain binding
  • GDP binding
  • liaison de complexe macromoléculaire
  • GTP binding
  • GMP binding
  • liaison protéique
  • GTPase activity
  • identical protein binding
Composant cellulaire
  • cytoplasme
  • cytosol
  • membrane
  • focal adhesion
  • extrinsic component of cytoplasmic side of plasma membrane
  • membrane plasmique
  • mitochondrie
  • radeau lipidique
Processus biologique
  • visual learning
  • negative regulation of neuron apoptotic process
  • response to mineralocorticoid
  • positive regulation of protein phosphorylation
  • regulation of long-term neuronal synaptic plasticity
  • regulation of protein stability
  • epidermal growth factor receptor signaling pathway
  • positive regulation of MAP kinase activity
  • cytokine-mediated signaling pathway
  • negative regulation of cell differentiation
  • stimulatory C-type lectin receptor signaling pathway
  • response to glucocorticoid
  • MAPK cascade
  • Guidage axonal
  • Fc-epsilon receptor signaling pathway
  • positive regulation of nitric-oxide synthase activity
  • forebrain astrocyte development
  • endocrine signaling
  • positive regulation of NF-kappaB transcription factor activity
  • homeostasis of number of cells within a tissue
  • striated muscle cell differentiation
  • Ras protein signal transduction
  • epithelial tube branching involved in lung morphogenesis
  • regulation of synaptic transmission, GABAergic
  • actin cytoskeleton organization
  • leukocyte migration
  • transduction de signal
  • positive regulation of Rac protein signal transduction
  • positive regulation of gene expression
  • positive regulation of cell population proliferation
  • ERBB2 signaling pathway
  • liver development
  • positive regulation of cellular senescence
  • gestation
  • response to isolation stress
Sources:Amigo / QuickGO
Orthologues
EspècesHommeSouris
Entrez

3845

16653

Ensembl

ENSG00000133703

ENSMUSG00000030265

UniProt

P01116

P32883

RefSeq (mRNA)

NM_004985
NM_033360
NM_001369786
NM_001369787

NM_021284

RefSeq (protéine)

NP_004976
NP_203524
NP_001356715
NP_001356716
NP_004976.2

NP_067259
NP_001390169
NP_001390170
NP_001390171
NP_001390172

NP_001390173
NP_001390174
NP_001390175

Localisation (UCSC)Chr 12: 25.21 – 25.25 MbChr 6: 145.16 – 145.2 Mb
Publication PubMed[3][4]
Wikidata
Voir/Editer HumainVoir/Editer Souris

KRAS (V-Ki-ras2 Kirsten rat sarcoma viral oncogene homolog), codé par le gène KRAS situé sur le chromosome 12 humain de 21 kDa[5], est une petite GTPase[6] jouant un rôle clé dans la genèse de plusieurs cancers. Elle fait partie de la famille des protéines Ras, un type de protéine G monomérique (à ne pas confondre avec les protéines G trimériques, qui sont bien plus grosses). Son nom provient de son gène orthologue chez le Kirsten Rat Sarcoma virus[7], un virus induisant des sarcomes chez les rats chez qui la protéine a été découverte en 1979[8]. KRAS fait partie des premiers oncogènes identifiés, le tout premier étant le gène Src en 1970[9], ce dernier ayant valu le prix Nobel de médecine et de physiologie en 1989 à ses découvreurs.

Fonction

Article connexe : Addiction oncogénique.

La protéine kras fait partie des protéines qui participent à augmenter la prolifération de très nombreuses cellules, elle est donc pro oncogène. Elle transmet les signaux de récepteurs d'hormones de croissance et notamment le récepteur de l'EGF, qui reçoit le signal depuis l'extérieur de la cellule. La protéine kras est située à la face interne de la membrane cellulaire, à proximité du récepteur à l'EGF et elle permet de transmettre ce signal à l'intérieur de la cellule, pour que le signal de division aille jusqu'au noyau. C'est une protéine qui a une activité GTPase lorsqu'elle est activée par le récepteur de l'EGF et qui lui permet d'activer alors à son tour de nombreuses enzymes (c-Raf, PI3-K) initiant une véritable cascade de transduction du signal.

Pathologie

Les mutations KRAS sont courantes dans divers cancers, par exemple dans 45 % des cas des cancers colo-rectaux aux États-Unis et 49 % en Chine ; environ 90 % des adénocarcinomes canalaires pancréatiques aux États-Unis et environ 89 % en Chine ; et 35 % des adénocarcinomes du poumon (un sous-type de cancer du poumon non à petites cellules) aux États-Unis, et environ 13 % en Chine [10]. Certaines mutations favorisent la genèse des cancers[11] et sont présentes dans un tiers de ces derniers[12]. En effet, une seule mutation peut suffire pour rendre active cette protéine KRAS[13], c'est-à-dire qu'elle fonctionnera sans être assujettie à l'activation de son récepteur de facteur de croissance auquel elle est censée être rattachée.

La mutation G12C est présente dans 10 % des cancers bronchiques non à petites cellules[14].

Principales mutations

  • Exon 2: p.G12V (p.Gly12Val - c.35G>T)
  • Exon 2: p.G13D (c.38G>A)
  • KRASG12C,

Cible thérapeutique

Le sotorasib[15] et l'adagrasib[16] sont des inhibiteur de la forme mutée du KRAS de type G12c en cours de test dans le cancer bronchique non à petites cellules[17].

Notes et références

  1. a b et c GRCh38: Ensembl release 89: ENSG00000133703 - Ensembl, May 2017
  2. a b et c GRCm38: Ensembl release 89: ENSMUSG00000030265 - Ensembl, May 2017
  3. « Publications PubMed pour l'Homme », sur National Center for Biotechnology Information, U.S. National Library of Medicine
  4. « Publications PubMed pour la Souris », sur National Center for Biotechnology Information, U.S. National Library of Medicine
  5. Adrienne D Cox et Channing J Der, « Ras history », Small GTPases, vol. 1,‎ , p. 2-27. (ISSN 2154-1248, PMID 21686117, PMCID PMC3109476, DOI 10.4161/sgtp.1.1.12178, lire en ligne, consulté le )
  6. InterPro EMBL-EBI, « Small GTPase superfamily, Ras type (IPR020849) < InterPro < EMBL-EBI », sur www.ebi.ac.uk (consulté le )
  7. J.-P Rey, P. Hutter, C. Girardet et S. Anchisi, « Recherche des mutations de KRAS dans les cancers colorectaux » [PDF], sur web2.hopitalvs.ch (consulté le )
  8. (en) Edward M. Scolnick, Alex G. Papageorge et Thomas Y. Shih, « Guanine nucleotide-binding activity as an assay for src protein of rat-derived murine sarcoma viruses », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 76,‎ , p. 5355-5359 (ISSN 0027-8424, PMID 228288, PMCID PMC413141, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) G. Steven Martin, « The road to Src », Oncogene, vol. 23,‎ , p. 7910-7917. (ISSN 0950-9232, DOI 10.1038/sj.onc.1208077, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Marco H. Hofmann, Daniel Gerlach, Sandra Misale et Mark Petronczki, « Expanding the Reach of Precision Oncology by Drugging All KRAS Mutants », Cancer Discovery, vol. 12, no 4,‎ , p. 924–937 (ISSN 2159-8274 et 2159-8290, PMID 35046095, PMCID PMC9394389, DOI 10.1158/2159-8290.CD-21-1331, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Lampson BL, Pershing NL, Prinz JA et al. « Rare codons regulate KRas oncogenesis », Curr Biol. 2013;23:70–75
  12. Liu P, Wang Y, Li X, Targeting the untargetable KRAS in cancer therapy, Acta Pharm Sin B, 2019;9:871-879
  13. (en) « NCBI - WWW Error Blocked Diagnostic », sur www.ncbi.nlm.nih.gov (consulté le )
  14. Nassar AH, Adib E, Kwiatkowski DJ, Distribution of KRAS (G12C) somatic mutations across race, sex, and cancer type, N Engl J Med, 2021;384:185-187
  15. Skoulidis F, Li BT, Dy GK et al. Sotorasib for lung cancers with KRAS p.G12C mutation, N Engl J Med, 2021;384:2371-2381
  16. Fell JB, Fischer JP, Baer BR et al. Identification of the clinical development candidate MRTX849, a covalent KRASG12C inhibitor for the treatment of cancer, J Med Chem, 2020;63:6679-6693
  17. Jänne PA, Riely GJ, Gadgeel SM et al. Adagrasib in non–small-cell lung cancer harboring a KRASG12C mutation, N Engl J Med, 2022;387:120-131
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