La Glorieuse

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La Glorieuse
illustration de La Glorieuse

Type Patrouilleur
Classe P400
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Lancement
Statut Désarmé le
Équipage
Équipage 4 officiers
18 officiers mariniers
8 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 54,80 mètres
Maître-bau 8 mètres
Tirant d'eau 2,54 mètres
Tirant d'air 17,10 mètres
Déplacement 373 tonnes
À pleine charge 480 tonnes
Propulsion 2 diesels SEMT Pielstick 16-PA4-200 VGDS, 2 hélices
Puissance 8 000 chevaux
Vitesse 23 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 40 millimètres
1 canon de 20 millimètres F2
2 mitrailleuses de 7,62 millimètres
Rayon d'action 4 200 Nq à 15 nœuds
Carrière
Pavillon France
Port d'attache Nouméa
Indicatif P686
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La Glorieuse est la cinquième unité de la série des dix patrouilleurs de la Marine nationale française du type P400 destinés aux tâches de protection des zones économiques exclusives ou de service public. Mis en service en 1985, le navire a été retiré du service en mai 2023[1].

Missions

Les missions de La Glorieuse sont de l'ordre de la protection (patrouille, contrôle d'embargo, action de souveraineté, transport de commandos) ou de service public (secours en mer, police de la navigation, police des pêches, assistance aux zones isolées…)[2].

Carrière opérationnelle

Le navire fait partie des 10 patrouilleurs de Type P400 construits par les Constructions mécaniques de Normandie entre 1981 et 1987[2].

Le , grâce à la détection par un avion de surveillance Falcon 200 Gardian, La Glorieuse interpelle un palangrier chinois qui pêchait illégalement dans la ZEE calédonienne[3]. Au , le navire se trouvait en opération de surveillance maritime dans l'océan Pacifique[3] en attente de l'appui de la frégate Prairial alors en mise en condition opérationnelle pour des opérations de surveillance maritime dans la même zone.

En , elle part aider les habitants du Vanuatu sinistrés par le cyclone Pam[4].

En , La Glorieuse participe à une mission de surveillance maritime – exercice « CAGOU » – avec la Marine fidjienne afin de faire respecter les ZEE des Fidji et de la Nouvelle-Calédonie et de lutter contre la pêche illégale[5].

Sa dernière opération démarre après une escale à Rabaul mars 2023 et consiste en l'opération de police des pêches « RAI BALANG » au profit des pays de cette région en collaboration avec un avion C-130 de la garde côtière américaine[2]. La Glorieuse est alors armée d'un canon de 40 mm, un de 20 mm et de deux mitrailleuses de 7,62 mm[2].

Au cours de sa carrière, le navire a parcouru 667 460 nautiques, effectué 309 escales et visité 23 pays. Il sera remplacé par le POM Auguste Bénébig[2].

Notes et références

  1. "Après 36 ans d’opérations, le P400 La Glorieuse tire sa révérence" sur le site du ministère des Armées
  2. a b c d et e « Dernier patrouilleur de type P400 de la marine, La Glorieuse a tiré sa révérence », Los!, no 68 Juillet-Août,‎ , p. 10
  3. a et b Cols bleus, le magazine de la Marine Nationale no 3023 du 23 novembre 2013 pages 4 et 5
  4. « La marine française envoie un second bâtiment au Vanuatu », Mer et Marine, mars 2015.
  5. « Coopération franco-fidjienne pour le patrouilleur La Glorieuse », Cols bleus, 19 mars 2019.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • La Glorieuse, sur Wikimedia Commons
  • Présentation de La Glorieuse sur le site de la Marine nationale.
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  • Colonel Djoué Dabany
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