La prima linea

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La prima linea

Données clés
Réalisation Renato De Maria
Scénario Sandro Petraglia
Ivan Cotroneo
Fidel Signorile
Renato De Maria
Musique Max Richter
Acteurs principaux

Riccardo Scamarcio
Fabrizio Rongione
Anita Kravos
Awa Ly
Lucia Mascino
Giovanna Mezzogiorno

Sociétés de production Lucky Red (Rome)
Les Films du Fleuve (Liège)
Radio Télévision Belge Francophone (RTBF)
Medusa Film (Rome)
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau de la France France
Genre Film dramatique
Film policier
Film biographique
Film d'action
Durée 100 minutes (1 h 40)
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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La prima linea est un film franco-belgo-britannico-italien réalisé par Renato De Maria, sorti en 2009.

Synopsis

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Le film commence en 1982 par l'arrestation de Sergio Segio. C'est un ancien membre du groupe armé d'extrême-gauche italien Prima Linea, issu du service d'ordre du l'organisation Lotta Continua. En prison, lors des interrogatoires, il refuse de collaborer, déclarant uniquement qu'il est un « prisonnier politique militant et révolutionnaire » et qu'il n'a rien d'autre à dire, à un fonctionnaire qui lui répond : « Non, pour l'instant tu n'es qu'un assassin ».

La scène suivante se déroule aussi en prison, mais en 1989, alors que l'on célèbre la chute du Mur de Berlin et de « tout ce qui restait du communisme ». C'est là que commence le monologue de Sergio, qui va guider tout le film.

Il raconte d'abord ses premiers engagements, dans les mouvements d'extrême gauche, à partir de 1968. Il explique ensuite comment il est devenu membre de l'organisation de lutte armée Prima Linea, puis comment, avec plusieurs de ses camarades, il a quitté l'organisation pour monter un groupe complètement autonome ayant pour objectif unique l'évasion de Susanna Ronconi, membre de Prima Linea et maîtresse de Sergio, qui est détenue à la prison de Rovigo.

Les scènes suivantes du film alternent désormais entre des épisodes relatant la vie de militant de Sergio, dont notamment l'assassinat du juge Emilio Alessandrini, en , ou l'élimination de son ami Willy qui s'était rendu à la police, et ceux de la progression de l'évasion. À travers la trame du film, on suit l'évolution de Sergio, ses interrogations et ses doutes grandissants sur le sens de la lutte armée, sur les relations entre la vie et la mort, et, en même temps, sur les choix personnels de vie qu'il a faits. Après l'évasion de Susanna, qui a réussi mais a été marquée par la mort d'un retraité promenant son chien, Sergio s'en va à Venise avec elle, mais il est persuadé que tout est bientôt terminé. Arrêté quelques mois plus tard, il affirme assumer la responsabilité judiciaire, politique et morale des morts qu'il a causées, directement ou indirectement.

Le film se termine par une bande qui annonce que Sergio sera libéré en 2004, après 22 ans de détention.

Fiche technique

Distribution

Source et légende : Version française (V. F.) sur le site d’AlterEgo (la société de doublage[1])

À noter

  • Sergio Segio n'est pas un personnage fictif. Né en 1955, il a été le principal dirigeant et « commandant militaire » de Prima Linea, où il était surnommé Comandante Sirio [2].
  • Le film est d'ailleurs librement tiré de son livre, écrit en prison, Miccia corta - Una storia di Prima linea, mais l'ex-terroriste a pris ses distances avec le film[3].
  • De même, Susanna Ronconi a bien été la compagne de Sergio. Née en 1951, elle a d'abord été membre des Brigades Rouges. Elle a participé en 1974 à l'assassinat de deux membres du MSI à Padoue, ce qui a constitué le premier attentat meurtrier commis par l'organisation. Elle rejoint ensuite Prima Linea. Arrêtée en 1980, évadée en 1982 puis arrêtée à nouveau en 1983, elle a été condamnée à 22 ans de réclusion. Elle a bénéficié depuis 1989 d'un régime de semi-liberté, jusqu'en 1998, qui voit sa libération[4],[5].
  • Le rôle principal est tenu par Riccardo Scamarcio, qui a auparavant joué dans plusieurs autres films liés au contexte des années de plomb, comme Romanzo criminale de Michele Placido (2005) ou Mon frère est fils unique (Mio fratello è figlio unico) de Daniele Luchetti (2007).

Récompenses et distinctions

Le film a reçu plusieurs prix et récompenses :

Notes et références

  1. « Fiche de doublage V. F. du film » sur Alterego75.fr, consulté le 15 juin 2013
  2. (it) « Movimentismo e militarismo Prima Linea anima armata del ‘68 », Gnosis - Rivista italiana d'intelligence - no 4,‎ (lire en ligne)
  3. (it) Sergio Segio, « Il film La prima linea. La censura democratica », micciacorta.it,‎ (lire en ligne)
  4. (it) Caterina Pasolini, « "Clima pesante", la Ronconi si dimette L'ex brigatista lascia la Consulta di Ferrero », La Repubblica,‎ (lire en ligne)
  5. (it) « Evasione da Rovigo - Pene per due secoli », La Repubblica,‎ (lire en ligne)

Liens externes

  • (it) Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Allociné
    • British Film Institute
    • Ciné-Ressources
    • Cinémathèque québécoise
    • Filmweb.pl
    • IMDb
    • LUMIERE
    • The Movie Database
v · m
Réalisateur
  • Hôtel Paura (it) (1996)
  • Paz! (it) (2002)
  • Amatemi (it) (2005)
  • La prima linea (2009)
  • La vita oscena (2015)
  • Italian gangsters (2015)
  • L'Homme sans pitié (2019)
  • Caterina Caselli - Una vita 100 vite (2021)
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