Lyman Beecher

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Lyman Beecher
Biographie
Naissance
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New Haven (Connecticut)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
BrooklynVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Grove Street CemeteryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université Yale (-)
Yale Divinity School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Théologien, écrivain, prêtre chrétienVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
David Beecher (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Esther Lyman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Roxana Foote Beecher (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Catharine Beecher
William Henry Beecher (en)
Edward Beecher (en)
Mary Beecher Perkins (d)
George Beecher (d)
Harriet Beecher Stowe
Henry Ward Beecher
Charles Beecher (en)
Isabella Beecher Hooker (en)
Thomas K. Beecher (en)
James Chaplin Beecher (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Timothy Dwight (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Mount Holyoke College[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

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Lyman Beecher, né le à New Haven dans le Connecticut et mort le à Brooklyn dans l'État de New York, est un pasteur américain, théologien presbytérien de la tradition du Grand réveil, cofondateur et responsable de la Société américaine de tempérance.

Biographie

Jeunesse et formation

Lyman Beecher est le fils de David Beecher, un forgeron, et d'Esther Hawley Lyman[2]. Sa mère meurt peu après sa naissance et il est élevé par sa tante maternelle, Catharine Benton, et son mari Lot Benton[2]. Il fait ses études à l'université Yale, où il suit notamment l'enseignement de Timothy Dwight (en), le président de l'université[2]. Il est diplômé en 1797, puis fait des études de théologie à la faculté de théologie de Yale pour devenir pasteur[2].

Carrière

Il est ordonné pasteur en 1799, à East Hampton, Long Island[2]. Il prêche le Réveil avec beaucoup de succès et est souvent invité à prêcher dans d'autres paroisses de New York et de Nouvelle-Angleterre. Il est attentif à adapter les dogmes calvinistes pour les rendre acceptables dans la société de son époque, marquée par le rationalisme et l'individualisme. Il agit en faveur de l'effort missionnaire, aussi bien aux États-Unis qu'à l'étranger, en diffusant des Bibles et de la littérature chrétienne, et en favorisant la création de séminaires de théologie protestante. Il s'engage en faveur d'un partenariat entre l'église congrégationaliste et l'église presbytérienne[2]. En 1810, il est nommé pasteur de l'église congrégationaliste de Lichfield[2]. Il joue un rôle important dans la création de la société biblique américaine, et de deux magazines, le Christian Spectator et le Connecticut Observer[2].

En lien avec Nathaniel William Taylor, il favorise l'émergence du mouvement connu comme la « théologie de New Haven », du nom de la ville où Taylor est pasteur, et de l'enseignement de cette théologie à la faculté de théologie de Yale. Il s'agit notamment d'éviter les considérations théologiques sur les notions de prédestination et de péché originel, mais de mettre l'accent sur la responsabilité humaine et la piété personnelle[2].

En 1826, il devient pasteur à Boston, où il manifeste son opposition à l'unitarisme. Il fonde un journal pour diffuser ses idées, le Spirit of the Pilgrims, en 1828. Il attaque aussi l'autoritarisme catholique dans une série de conférences en 1931 et à l'importance croissante de cette Église aux États-Unis, malgré ce qu'il considère comme des valeurs peu compatibles avec l'esprit démocratique américain. Il est progressivement identifié comme appartenant à la frange libérale du mouvement évangélique[2].

Il s'intéresse aux possibilités missionnaires dans les nouveaux territoires de l'Ouest, et en 1832, il accepte un poste de professeur de théologie et de président du Lane Theological Seminary de Cincinnati, dans l'Ohio[2].

Fin de vie et postérité

Plusieurs de ses onze enfants sont des personnalités américaines. Ses sept fils deviennent pasteurs, plusieurs de ses enfants s'illustrant dans le combat abolitionniste. Le pasteur Henry Ward Beecher est renommé pour ses prédications, l'écrivaine Harriet Beecher Stowe est largement connue pour son livre La Case de l'oncle Tom qui popularise les scandales de l'esclavagisme, et Catharine Beecher est une pionnière de l'éducation.

Il meurt le à Brooklyn et est inhumé au Grove Street Cemetery de New Haven[3].

Vie familiale

Lyman Beecher s'est marié trois fois. En 1799, il épouse Roxana Foote, le couple a huit enfants[4]:

Roxana meurt en 1816[5] et il se remarie en 1817 avec Harriet Porter. Le couple donne naissance à trois enfants :

  • Isabella Holmes Beecher Hooker (1822-1907)
  • Thomas Kinnicut Beecher (1824-1900
  • James Chaplin Beecher (1828-1886)

Harriet meurt en 1835 et Lyman Beecher se remarie avec Lydia Beals, le couple n'a pas d'enfant[4].

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lyman Beecher » (voir la liste des auteurs).
  1. « https://asteria.fivecolleges.edu/findaids/mountholyoke/mshm010.html » (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j et k Morgan 2000.
  3. « Lyman Beecher (1775-1863) - Mémorial Find a Grave », sur fr.findagrave.com (consulté le )
  4. a et b (en-US) « Family », sur Harriet Beecher Stowe Center (consulté le )
  5. (en-US) « Litchfield Ledger - Student », sur ledger.litchfieldhistoricalsociety.org (consulté le )

Bibliographie

  • Stuart C. Henry, Unvanquished Puritan: A Portrait Of Lyman Beecher, W.B. Eerdmans Publisher, , 312 p. (ISBN 9780802834263, lire en ligne),
  • Marie Caskey Morgan, « Beecher, Lyman (12 October 1775–10 January 1863) », dans American National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne).
  • (en) « The Washingtonian Movement », sur silkworth.net

Liens externes

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • American National Biography
    • Britannica
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