Marie-Hélène Schwartz

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Marie-Hélène Schwartz
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Biographie
Naissance
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16e arrondissement de Paris (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 99 ans)
13e arrondissement de Paris (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie Hélène Jeanne LévyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Janson de Sailly de Paris (jusqu'en )
École normale supérieure (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mathématicienne, professeure d’universitéVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Paul LévyVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Laurent SchwartzVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Marc-André Schwartz (d)
Claudine Schwartz (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Henri Weil (arrière-grand-père)
Anselme Schwartz (d) (beau-père)
Bertrand Schwartz (beau-frère)
Daniel Schwartz (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Idéologie
Directeur de thèse

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Marie-Hélène Schwartz ( à Paris - à Paris[1]) est une mathématicienne et universitaire française, connue pour ses travaux portant sur le calcul de nombres caractéristiques associés à des espaces avec singularités[2],[3].

Biographie

Née Marie-Hélène Lévy, elle est la fille du mathématicien Paul Lévy. Elle commence des études à l'École normale supérieure en 1934, mais contracte la tuberculose en 1935 qui la force à arrêter ses études [4].

Elle épouse le mathématicien Laurent Schwartz en 1938, et entre dans la clandestinité peu après, pendant l'Occupation. Après la guerre, elle enseigne à l'université de Reims-Champagne-Ardenne et soutient une thèse sur des généralisations de la formule de Gauss-Bonnet. En 1964, elle devient professeur à l'université de Lille, d'où elle prend sa retraite en 1981.

Travaux mathématiques

Jean-Paul Brasselet distingue dans son parcours "quatre périodes dont les thèmes couvrent successivement les fonctions d’une variable complexe, la théorie d’Ahlfors et la classe d’Euler, les champs radiaux et le théorème de Poincaré–Hopf pour les variétés singulières, enfin les classes caractéristiques des variétés singulières" [5]. Cette référence présente une analyse détaillée de ses travaux et liste 11 de ses publications.

Hommages

Une conférence est organisée en son honneur à Lille en 1986, et une journée de conférences à Paris honore son 80e anniversaire en 1993, au cours de laquelle elle fait un exposé de deux heures. Elle continue à publier ses travaux mathématiques jusqu'à l'âge de 87 ans, notamment un livre[6]. La Gazette des mathématiciens publie un hommage à Marie-Hélène Schwartz en 2004 [7].

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marie-Hélène Schwartz » (voir la liste des auteurs).
  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Yvette Kosmann-Schwarzbach, « Women mathematicians in France in the mid-twentieth century », BSHM Bulletin: Journal of the British Society for the History of Mathematics, (DOI 10.1080/17498430.2014.976804, arXiv 1502.07597)
  3. Michèle Audin et Claude Sabbah, « Marie-Hélène Schwartz », Images des mathématiques, CNRS, .
  4. Laurent Schwartz, Un mathématicien aux prises avec le siècle, Odile Jacob, (ISBN 9782738104625).
  5. Jean-Paul Brasselet, « Marie-Hélène Schwartz et les champs radiaux, un parcours mathématique », Comptes Rendus Mathématiques, vol. 359(3),‎ , p. 329-354 (e-ISSN 1778-3569, lire en ligne, consulté le ).
  6. Marie-Hélène Schwartz, Classes de Chern des ensembles analytiques, Hermann, (ISBN 9782705663933).
  7. F. Laudenbach, B. Callenaere, M.-T. Pourprix, E. Ghys, J.-C. Thomas, J.-P. Brasselet, « Hommage à Marie-Hélène Schwartz », La Gazette des mathématiciens, vol. 138,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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    • Mathematics Genealogy Project
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