Marie-Thérèse Paquin

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Marie-Thérèse Paquin
Marie-Thérèse Paquin jouant sur un piano à queue dans sa résidence de Montréal, en janvier 1945.
Biographie
Naissance
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MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
MontréalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
canadienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PianisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
PianoVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Membre de l'Ordre du Canada
Chevalière de l'Ordre national du QuébecVoir et modifier les données sur Wikidata

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Marie-Thérèse Paquin ou Marie-Thérèse Vintrin-Paquin est une professeur et pianiste québécoise née à Montréal le , décédée dans la même ville le .

Biographie

Marie-Thérèse Paquin commence ses études de piano dès l'âge de cinq ans avec comme professeur Mélina Bourque[1]. Deux ans plus tard, elle étudie sous la direction de Mme McNamara[1]. Elle se donne en concert pour la première fois en 1914 à l'âge de neuf ans[1]. Durant sa jeunesse, elle fréquente le conservatoire de LaSalle où elle suit des cours de dictions et, à quinze ans, elle étudie les langues à l'Université de Montréal[2]. Elle maîtrise alors le français, l'anglais, l'allemand, l'italien et l'espagnol[1]. Elle poursuit ensuite ses études en Europe, à Bruxelles, Vienne et Londres[3].

Elle a fait une brillante carrière de pianiste comme membre d'un quatuor pendant vingt ans[4].

En 1936, elle devient la première femme pianiste de l'Orchestre symphonique de Montréal, poste qu'elle occupe jusqu'en 1964[3]. En 1950, elle devient professeur au Conservatoire de musique de Montréal[3]. En 1972, elle est mise à pied et est embauchée de nouveau en 1980, Marie-Thérèse Paquin a alors 80 ans[3]. En 1971, elle commence à enseigner au Banff School of Fine Arts[5]. Accompagnatrice et répétitrice spécialisée dans l'art lyrique, elle accueille de jeunes chanteurs dans son studio d'opéra chez elle, à Montréal, rue de Lorimier, le Studio d'opéra MTP[5],[6]. Cet intérêt pour l'opéra l'amène a traduire des livrets d'opéra en français et en anglais publiés aux Presses de l'Université de Montréal[3].

Marie-Thérèse Paquin a joué sous la direction des plus grands noms dont Pierre Monteux, Charles Munch, Igor Stravinsky, Wilfrid Pelletier, J.J. Gagnier (en), Jean-Marie Beaudet et Jean Deslauriers[3].

Traductions

  • Marie-Thérèse Paquin (à gauche) recevant chez elle l'animatrice Lucille Desparois (à droite), en 1945.
    Don Giovanni (Wolfgang Amadeus Mozart) Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1974.
  • La Bohème (Giacomo Puccini), Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1975.
  • Dix cycles de lieder — Beethoven, Brahms, Schubert, Schumann, Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1977.
  • Madama Butterfly (Giacomo Puccini), Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1978.
  • Cosi fan tutte (Wolfgang Amadeus Mozart), Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1980.
  • Tosca (Giacomo Puccini), Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1980.
  • Il Trovator (Giuseppe Verdi), Presses de l'Université de Montréal, 1981.
  • L'Elisir d'amore (Gaetano Donizetti) Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1981.
  • La Traviata (Giuseppe Verdi), Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1981.
  • Airs et mélodies : Mozart, Schubert, classiques italiens, Presses de l'Université de Montréal, 1983.
  • Le Nozze di Figaro (Wolfgang Amadeus Mozart), Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1983.
  • Il Tabarro ; Suor Angelica ; Gianni Schicchi (Giacomo Puccini), Presses de l'Université de Montréal 1985
  • Cavalleria rusticana (Pietro Mascagni), Presses de l'Université de Montréal,1985.
  • Il Barbière di Siviglia (Gioacchino Rossini), Presses de l'Université de Montréal, 1984.
  • Rigoletto (Giuseppe Verdi), Presses de l'Université de Montréal, 1984.
  • Don Pasquale (Gaetano Donizetti), Presses de l'Université de Montréal, 1985.
  • Salomé (Richard Strauss), Presses de l'Université de Montréal, 1985.
  • Aïda (Giuseppe Verdi), Presses de l'Université de Montréal, 1986.
  • Otello (Giuseppe Verdi), Presses de l'Université de Montréal, Montréal, 1986.

Honneurs

Notes et références

  1. a b c et d Sœur Valentine et al., Dictionnaire biographique des musiciens canadiens, Mont-Sainte-Anne, Lachine, , 299 p. (lire en ligne)
  2. Carol Bergeron, « Marie-Thérèse Paquin, musicienne », Le Devoir,‎ , p. 24-25 (lire en ligne)
  3. a b c d e et f Jacques Benoit, « Marie-Thérèse Paquin, première femme pianiste de l'orchestre symphonique de Montréal », La Presse,‎ , p. C1 (lire en ligne)
  4. « Marie-Thérèse Vintrin-Paquin (1905 – 1997) », Ordre national du Québec,
  5. a et b « Remise du prix Calixa-Lavallée à Marie-Thérèse Paquin », La Presse,‎ , A14 (lire en ligne)
  6. Claude Gingras, « Décès de Marie-Thérèse Paquin », La Presse,‎ , B10 (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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