Martine Paschoud

Martine Paschoud, née le à Arzier, est une metteur en scène et comédienne suisse.

Professeur d'interprétation à l'École romande d'art dramatique à partir de 1971 et doyenne de l'école de 1981 à 1984, elle est la première femme à diriger un théâtre à Genève, le Nouveau Théâtre de Poche, de 1984 à 1996.

Biographie

Martine Paschoud naît le à Arzier, dans le canton de Vaud[1]. Son père est pasteur ; sa mère, pianiste[2].

Elle fait des études de lettres et de sciences sociales et politiques, sans les achever. Elle intègre lors de ce cursus la Société de Belles-Lettres[3]. Elle étudie également à partir de 1960 à l'École romande d'art dramatique, dont elle sort diplômée en 1965. Elle y est professeur à partir de 1971, puis doyenne de 1981 à 1984[1],[4].

Elle est directrice du Nouveau Théâtre de Poche de Genève d'[5],[6], date à laquelle où elle succède à Gérard Carrat[5], au [7] (non-renouvellement de son mandat[8], par « souci de renouvellement »[7]). Elle est la première femme à diriger un théâtre à Genève[3].

Elle a une certaine prédilection pour les dramaturges allemands[2].

Mises en scène

Notes et références

  1. a et b François Marin, « Martine Paschoud », dans le Dictionnaire du théâtre en Suisse en ligne.
  2. a et b (de) Elfie Riegler, « Wider die Gleichgültigkeit », Neue Zürcher Zeitung,‎ , p. 38 (lire en ligne)
  3. a et b Roger Gaillard, « Portrait de scène avec dame », L'Hebdo,‎ , p. 44 et 45 (lire en ligne)
  4. Michel Caspary, « Retour au berceau », 24 heures,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  5. a et b Jean-Michel Meyer, « Martine Paschoud à la tête du Théâtre de Poche dès juillet 1983 », Journal de Genève,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  6. « Rectificatif », Journal de Genève,‎ , p. 17 (lire en ligne)
  7. a et b Sandrine Fabbri, « La succession est ouverte au Poche », Journal de Genève,‎ , p. 21 (lire en ligne)
  8. Stéphane Bonvin, « Avant de tourner la page, Martine Paschoud feuillette douze ans de Poche », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 24 (lire en ligne)
  9. « « Le Conte d'hiver » rallume les foyers de l'utopie grâce à une troupe en symbiose », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. Alexandre Demidoff, « Critique. Plaisirs intermittents », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. Ghania Adamo, « Ennemis de la logique, « Les Alphabètes » déclenchent l'incongruité et le rire », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  12. Alexandre Demidoff, « La comédienne Martine Paschoud met son existence en chansons », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  13. Alexandre Demidoff, « Critique : Une vie au piano », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  14. Sandrine Fabbri, « Martine Paschoud tire sa révérence avec peu d'élégance », Journal de Genève,‎ , p. 35 (lire en ligne)
  15. Yves Laplace, « Théâtre : le match Paschoud - Bernhard », Journal de Genève,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  16. Lisbeth Koutchoumoff, « Une gueulante en guise d'au revoir », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 29 (lire en ligne)
  17. Mathieu Truffer, « La nuit des pirates », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  18. Jean-François Duval, « Splendide massacre », Construire, no 14,‎ , p. 30 (lire en ligne)
  19. François Moreillon, « Du rêve à la totale réalité », 24 heures (Suisse),‎ , p. 4 (lire en ligne)
  20. Roger Gaillard, « Une femme si douce », L'Hebdo,‎ , p. 45 et 46 (lire en ligne)
  21. Daniel Jeannet, « Une belle mise à mort », Journal de Genève,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  22. « Belles-Lettres interprète Picasso Le Désir attrapé par la Queue », Gazette de Lausanne,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  23. H.-C. T., « Réussite de la théâtrale des Belles-Lettres », Gazette de Lausanne,‎ , p. 13 (lire en ligne)

Liens externes

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