Midas devant Bacchus

Midas devant Bacchus
Artiste
Nicolas PoussinVoir et modifier les données sur Wikidata
Date
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Type
Peinture mythologiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Matériau
huile sur toileVoir et modifier les données sur Wikidata
Dimensions (H × L)
98,5 × 153 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Classicisme (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
No d’inventaire
528Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Alte PinakothekVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Midas devant Bacchus (appelé aussi parfois Midas et Bacchus) est un tableau du peintre français Nicolas Poussin. Peinture à l'huile sur toile réalisée entre 1624 et 1630, elle mesure 98 × 153 cm, et est conservée à l'Alte Pinakothek de Munich.

Le mythe

Poussin représente une scène mythologique. La légende du roi de Phrygie Midas n'est pas un thème mythologique fréquent dans la peinture occidentale. Bacchus a offert à Midas d'accomplir un vœu, et le roi a demandé que tout ce qu'il touche se transforme en or. Il en est résulté une malédiction, puisque tout ce qu'il portait à ses lèvres se changeait en or, de sorte qu'il ne pouvait plus ni manger ni boire. Pour s'en libérer, Bacchus lui a dit qu'il devait se baigner dans le fleuve Pactole, qui depuis lors a contenu des sables aurifères.

Le tableau

Le tableau date du début de la présence de Poussin à Rome, vers 1624[1], ou vers 1629-1630[2].

Il semble que Poussin représente dans ce tableau le moment final de l'histoire, lorsque le roi Midas, agenouillé face à Bacchus, remercie le dieu de l'avoir sauvé d'une mort certaine. On peut toutefois y voir également l'instant où Bacchus accorde son don à Midas[3].

Au second plan on aperçoit un dieu fleuve et un personnage agenouillé semblant découvrir l'or dans les sables de la rivière[4].

Postérité

Une reproduction en très grand format du tableau de Poussin occupe une paroi de l'appartement où se déroule entièrement Les Larmes amères de Petra von Kant, film de Rainer Werner Fassbinder (1972)[5].

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Anthony Blunt, The Paintings of Nicolas Poussin. A Critical Catalogue, Londres, Phaidon, , 271 p., Notice R89
  • Jacques Thuillier, Nicolas Poussin, Paris, Flammarion, , 287 p. (ISBN 978-2-08-012513-2), p. 249 (notice 65)

Articles connexes

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Utpictura18
  • (de) Notice sur le site de l'Alte Pinakothek

Notes et références

  1. (de) « Midas und Bacchus », sur Alte Pinakothek (consulté le ).
  2. Christophe Henry, « Imitation, proportion, citation. La relation de Nicolas Poussin à l’antique ».
  3. Durafour 2016.
  4. (es) Andreas Prater, El Barroco en Los maestros de la pintura occidental, Taschen, 2005, p. 245, (ISBN 3-8228-4744-5)
  5. Jean-Michel Durafour, « L’iconologie nostalgique chez R. W. Fassbinder, ou le cinéma comme outil pour une autre histoire de l’art », Nouvelle revue d'esthétique, no 16,‎ , p. 80-103 (lire en ligne).
v · m
Nicolas Poussin (1594-1665)
Années 1620
Années 1630
Années 1640
Années 1650
Années 1660
  • Les Saisons
  • Apollon et Daphné
Mécènes
Élèves
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail du classicisme
  • icône décorative Portail de la France du Grand Siècle
  • icône décorative Portail de la mythologie romaine
  • icône décorative Portail de Munich