Miloud Boukerche
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Naissance | |
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Décès | (à 70 ans) Vaucresson |
Nationalité | |
Activité | Peintre |
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Miloud Boukerche est un peintre algérien né le à Sidi-Bel-Abbès (Algérie)[1] et mort le à Vaucresson (Hauts-de-Seine).
Il est un des précurseurs de la peinture algérienne avec Ahmed Benslimane (1916-1951), Abdelhalim Hemche (1906-1978), Azouaou Mammeri (1886-1954) et Mohammed Zmirli (1919-1984). Il sera en effet l’un des premiers Algériens à pratiquer la peinture de chevalet[2].
Biographie
Né le à Sidi-Bel-Abbès, Miloud Boukerche suit une double scolarité à la medersa et à l’école française. Quelques années plus tard, il exerce comme dessinateur dans une maison de soieries. Il se rend ensuite à Paris pour entrer à l’École nationale supérieure des beaux-arts. Ce départ aurait été fortuit. Il se serait rendu en France pour une compétition sportive et, lors de son séjour, ses talents artistiques auraient été remarqués par une personne qui l’incitera à étudier les arts. Élève studieux, il s’exerce à la copie. Il aurait reproduit[évasif] entre autres au musée du Louvre la toile de Johannes Vermeer, La Jeune Fille à la perle. Durant ses études, il expose au Salon des artistes français. Dans les années 1930, il travaille à Paris dans la publicité cinématographique. Il rentre ensuite en Algérie où, influencé par Eugène Delacroix et Étienne Dinet notamment, il opte pour l’orientalisme, à l’instar de tous les premiers peintres algériens. La première exposition de Miloud Boukerche date de 1947 au Cercle franco-musulman d’Alger.
Il se consacre ensuite à la peinture à l’huile essentiellement comme portraitiste. Il peint le portrait du roi du Maroc Mohamed V, le grand père du roi actuel, et en 1961 celui du peintre Georges Mathieu. À la fin des années 1950, il est récompensé d'une médaille d’or au Salon des artistes français pour le portrait d’un aristocrate espagnol. Il réalise également beaucoup de scènes de genre orientales à Bou-Saada en Algérie dans les années 1940 dans la lignée d'Étienne Dinet. Il travaille à Paris dans son atelier de la place Pigalle, puis à Vaucresson dans l’atelier qu’il a aménagé à son domicile. Il est également copiste officiel du musée du Louvre dans les années 1960, où il copie des tableaux pour des acheteurs étrangers.
Il vit à Vaucresson de 1934 à sa mort, le .
Il laisse une production qui n’a pas été cataloguée, mais parfois présente dans les salles de ventes aux enchères[3]. Les titres des toiles indiquent bien la vision exotique de cet artiste : Berbère près de l’oasis, Jeune homme lutinant une Ouled Naïl, Élégante sur la terrasse en Algérie. De même, ils confirment le fait qu’il ait beaucoup peint également des sujets marocains : Idylle de l’Atlas, Jeune femme allaitant, sud marocain.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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