Mines de la Pinosa
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Ressources | Fer |
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Ouverture | 1904 |
Fermeture | 1931 |
Patrimonialité | Inscrit MH (2015) |
Pays | France |
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Région | Occitanie |
Département | |
Commune | Valmanya |
Coordonnées | 42° 30′ 58″ N, 2° 32′ 18″ E |
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Les mines de la Pinosa, ou mines de la Pinouse, sont d'anciennes mines de fer, situées sur la commune de Valmanya, dans les Pyrénées-Orientales, en France. Elles appartiennent à la ceinture ferrifère du Canigou et sont contiguës avec les mines de Batère, situées sur le flanc opposé de la montagne[1],[2],[3],[4].
Historique
Les 10 et , deux avalanches frappent un bâtiment des mines au lieu-dit Roca Gelera (Roque Jalère)[5]. La première détruit le bâtiment, tuant les douze personnes situées à l'intérieur, et recouvre le site d'une épaisseur de 10 m de neige sur une zone de 100 à 150 m de large[6].
En 1944, Julien Panchot, chef résistant, y a été capturé, torturé et assassiné par l'armée allemande.
En 2015 le site est inscrit monument historique[7]. Le tirage de 2019 du loto du patrimoine prévoit d'attribuer une partie de la somme récoltée à sa protection.
- Le site de la Pinosa vue depuis l'ouest. Les ruines de la colonie minière sont surplombées par des travaux miniers.
- Historique de la colonie minière - panneau explicatif sur le site de la Pinosa.
- Ancienne entrée d'une mine de fer, site de la Pinosa.
- La Pinosa vers 1920 - panneau explicatif sur site[8].
Annexes
Notes et références
- ↑ Chemin de fer minier de Rapaloum, sur www.inventaires-ferroviaires.fr.
- ↑ L'ancienne voie ferrée La Pinouse-Formentere sur mairie-saintmarsal.fr.
- ↑ « La Pinosa sur une carte IGN » sur Géoportail..
- ↑ Notice explicative de la feuille Céret (1096) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 2015, pages 115-116, ficheinfoterre.brgm.fr.
- ↑ Gérard Soutadé, L' avalanche : 10 février 1917, le drame de Roca Gelera, Canet-en-Roussillon, Éditions Trabucaire, , Canigó Grand Site éd.
- ↑ Le risque d'avalanche dans les P.-O.
- ↑ « Sites miniers », notice no PA66000050, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ↑ D'autres image du système de transport « de la mine de Roque Jalère à la gare de Rapaloum » s'affichent sur passes-montagnes.fr.
Articles connexes
- Mines de fer du Canigou
- Mines de Batère
- Liste des monuments historiques des Pyrénées-Orientales
- Liste des sites retenus pour le loto du patrimoine en 2019
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