Moment linéaire

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Le moment linéaire ou impulsion est, en mécanique analytique, le moment conjugué d'une variable d'espace linéaire (par opposition aux variables d'espace angulaires)[style à revoir]. Cette notion, utilisée aussi en mécanique quantique, coïncide la plupart du temps avec celle de quantité de mouvement.

Mécanique analytique

Définition en mécanique analytique

En mécanique analytique, le moment conjugué p i {\displaystyle p_{i}} (aussi appelé impulsion généralisée) de la coordonnée généralisée q i {\displaystyle q_{i}} est donné par la formule[1] :

p i = L q i ˙ {\displaystyle p_{i}={\frac {\partial L}{\partial {\dot {q_{i}}}}}}
Ce moment conjugué est appelé moment linéaire (ou impulsion) lorsque les coordonnées généralisées q i {\displaystyle q_{i}} correspondent aux coordonnées cartésiennes.

Mécanique quantique

En mécanique quantique, l'opérateur impulsion P ^ {\displaystyle {\hat {\vec {P}}}} permet d'obtenir les valeurs possibles de l'impulsion d'une particule. Il se décompose en trois opérateurs : P x ^ {\displaystyle {\hat {P_{x}}}} , P y ^ {\displaystyle {\hat {P_{y}}}} , P z ^ {\displaystyle {\hat {P_{z}}}} . Plus exactement, les valeurs possibles des composantes de l'impulsion sont données par les valeurs propres des opérateurs P i ^ {\displaystyle {\hat {P_{i}}}} .

Définition en mécanique quantique

En représentation position, l'opérateur impulsion peut être mis sous la forme P ^ = i {\displaystyle {\hat {\vec {P}}}=-i\hbar {\vec {\nabla }}} {\displaystyle {\vec {\nabla }}} est l'opérateur gradient et {\displaystyle \hbar } est la constante de Planck réduite.

L'opérateur impulsion P ^ {\displaystyle {\hat {\vec {P}}}} peut être défini de cette manière à partir de l'opérateur position R ^ {\displaystyle {\hat {\vec {R}}}} et des relations de commutation canoniques[2] :

{ [ R ^ j , P ^ k ] = i δ j k 1 ^ [ P ^ j , P ^ k ] = 0 [ R ^ j , R ^ k ] = 0 j , k = x ,   y ,   z {\displaystyle {\begin{cases}\left[{\hat {R}}_{j},{\hat {P}}_{k}\right]=i\hbar \delta _{jk}{\hat {1}}\\\left[{\hat {P}}_{j},{\hat {P}}_{k}\right]=0\\\left[{\hat {R}}_{j},{\hat {R}}_{k}\right]=0\end{cases}}j,k=x,~y,~z}

Le principe de correspondance consiste à identifier les crochets de Poisson {qj, pk} = δjk en mécanique hamiltonienne aux commutateurs [ R ^ j , P ^ k ] = i δ j k 1 ^ {\displaystyle \left[{\hat {R}}_{j},{\hat {P}}_{k}\right]=i\hbar \delta _{jk}{\hat {1}}} en mécanique quantique.

Principe d'indétermination

Intuitivement, le commutateur de deux observable permet de quantifier à quel point les grandeurs associées sont mesurables simultanément. Les relations de commutation canoniques impliquent que les commutateurs [ R ^ j , P ^ j ] = i 1 ^ {\displaystyle \left[{\hat {R}}_{j},{\hat {P}}_{j}\right]=i\hbar {\hat {1}}} , où 1 ^ {\displaystyle \textstyle {\hat {1}}} est l'opérateur identité, ne sont pas nuls[a], et donc que les grandeurs associées ne peuvent pas être déterminées simultanément avec une précision arbitraire. C'est ce qu'on appelle le principe d'indétermination de Heisenberg, formalisé par les inégalités de Heisenberg[3] :

σ R j σ P j 2 {\displaystyle \sigma _{R_{j}}\sigma _{P_{j}}\geqslant {\frac {\hbar }{2}}}

σ R j {\displaystyle \sigma _{R_{j}}} et σ P j {\displaystyle \sigma _{P_{j}}} sont respectivement l'écart-type sur la position et l'écart-type sur l'impulsion.

Conséquences

La principale conséquence du principe d'indétermination est qu'en mécanique quantique on ne peut pas associer une trajectoire bien définie à une particule. Cependant, il existe des interprétations alternatives de la mécanique quantique qui permettent de définir de telles trajectoires en proposant une autre définition de l'opérateur impulsion. Ces théories — dont la théorie de de Broglie-Bohm fait partie — sont très peu connues et déconsidérées par les physiciens.

Conservation de l'impulsion

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Distinction entre impulsion et quantité de mouvement

L'impulsion est égale à la quantité de mouvement lorsque les forces appliquées à la particule dérivent d'une énergie potentielle.

Exemple :

Dans le cas d'une particule (sans spin) de charge q {\displaystyle q} en mouvement dans un champ électromagnétique, la force de Lorentz F = q E + q v B {\displaystyle {\vec {F}}=q{\vec {E}}+q{\vec {v}}\wedge {\vec {B}}} — qui ne dérive pas d'une énergie potentielle — entre en jeu. Impulsion p {\displaystyle {\vec {p}}} et quantité de mouvement π {\displaystyle {\vec {\pi }}} ne sont plus identiques en raison d'un terme dû au potentiel vecteur A {\displaystyle {\vec {A}}} . La relation reliant ces quantités est alors p = π + q A {\displaystyle {\vec {p}}={\vec {\pi }}+q{\vec {A}}} [4].

Notes et références

Notes

  1. Le module de i {\displaystyle i\hbar } n'est pas nul mais est négligeable devant l'action des systèmes physiques macroscopiques. C'est la raison pour laquelle les effets quantiques sont négligeables à notre échelle. (Cohen-Tannoudji, p. 41)

Références

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • impulsion, sur le Wiktionnaire

Bibliographie

C. Cohen-Tannoudji, B. Diu et F. Laloë, Mécanique quantique [détail de l’édition]

Articles connexes

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