Nicolas Isouard
Naissance | Malte |
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Décès | |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Isouard (d) |
Nom de naissance | Jean Joachim Edouard Nicolas Isouard |
Pseudonymes | Nicolò, Nicolò de Malte |
Nationalité | française |
Activité | Compositeur |
Enfants | Sophie-Nicole Isouard (d) Annette-Julie Nicolò-Isouard (d) |
Mouvement | Musique classique |
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Maîtres | Michelangelo Vella, Pietro Guglielmi, Nicola Sala, Giuseppe Amendola, Francesco Azopardi (en) |
Genre artistique |
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Nicolas Isouard dit Nicolò est un compositeur français, né à Żebbuġ (Malte) le et mort à Paris le .
Biographie
Descendant d'un voyageur de commerce marseillais établi à Malte et issu d'un milieu aisé, Jean Joachim Edouard Nicolas Isouard-Xuereb entame son éducation musicale avec Michelangelo Vella. Élève de Giuseppe Amendola à Palerme, puis de Nicola Sala et de Pietro Guglielmi à Naples, il compose de nombreuses œuvres religieuses en tant que maître de chapelle et organiste de l’église Saint-Jean de Jérusalem à La Valette, ainsi qu’un opéra en italien Il barbiere di Siviglia (Le Barbier de Séville) d’après Beaumarchais (1796).
Il se rend en 1799 à Paris, où il se lie d’amitié avec le compositeur Rodolphe Kreutzer. Ils collaborent à plusieurs opéras, dont Le Petit Page ou la Prison d’État (1800) et Flaminius à Corinthe (1801). L’opéra italien régentant la scène lyrique française, Isouard prend le pseudonyme de « Nicolò » et rencontre rapidement le succès dans le domaine de l’opéra-comique avec Michel-Ange (1802) et L’Intrigue aux fenêtres (1805). Il devient, face à François Adrien Boieldieu, l’un des fournisseurs attitrés du Théâtre de l’Opéra-Comique pour lequel il compose une trentaine d’ouvrages, parmi lesquels on peut citer Les Rendez-vous bourgeois (1807), Cendrillon (1810) d’après Charles Perrault, Joconde (1814), Jeannot et Colin (1814), ou encore Aladin ou la Lampe merveilleuse[1] (1822, opus posthume). L'air de Jeannot et Colin a été repris pour mettre en musique plusieurs chansons de Béranger.
Supplanté par Boieldieu lors de l’élection pour remplacer Étienne Nicolas Méhul à l’Académie des beaux-arts, il mourut précocement, laissant deux filles, Sophie-Nicole (1809-1885), compositrice de romances, et Annette-Julie (1814-1876), pianiste et compositrice.
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (12e division)[2].
Son frère, Joseph (1794-1863), connut une belle carrière de chanteur et directeur d’opéras avant d’être nommé inspecteur des Monuments historiques à Rouen. Le peintre et graveur Alfredo Müller et son frère cadet le champion cycliste Rodolfo Müller sont les arrière-petits-fils de l'une de ses plus jeunes sœurs, Fortunata Antonia Rosanna Giulia (La Valette 1792- Livorno 1873). Giulia avait épousé Gio Ettore Steinhauser, un négociant originaire de Francfort et installé à Milan, bras droit du négociant et mécène lui-même originaire de Francfort, Enrico Mylius. On raconte que dans son salon milanais, Giulia chantait, accompagnée au piano par son ami Gioacchino Rossini.
Discographie
- Cendrillon, Ludmilla Shilova, Byung Soon Lee, Marian Syolander, Nicolai Doroshkin, Hans Peter Herman, Ensemblr XXI Moscow, conducted by Richard Bonynge. 2 CD Olympia 2000
- Cendrillon, Manhattan school of Music Opera Theater, conducted by Pierre Vallet. 2 CD Albany Records 2018
Hommage
- Rue Nicolo (16e arrondissement de Paris)
Notes et références
- ↑ C’est lors de la première de cet opéra, le 6 février 1822 que la scène de l’opéra fut éclairée pour la première fois au gaz. Cf. Guy Dumur, Histoire des spectacles, Coll. La Pléiade, Gallimard, p. 943.
- ↑ Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 601.
Liens externes
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