Nicolas Isouard

Nicolas Isouard
Biographie
Naissance
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MalteVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
Ancien 2e arrondissement de Paris
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Isouard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Joachim Edouard Nicolas Isouard
Pseudonymes
Nicolò, Nicolò de MalteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
CompositeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Sophie-Nicole Isouard (d)
Annette-Julie Nicolò-Isouard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Musique classiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Michelangelo Vella, Pietro Guglielmi, Nicola Sala, Giuseppe Amendola, Francesco Azopardi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Vue de la sépulture.

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Nicolas Isouard dit Nicolò est un compositeur français, né à Żebbuġ (Malte) le et mort à Paris le .

Biographie

Descendant d'un voyageur de commerce marseillais établi à Malte et issu d'un milieu aisé, Jean Joachim Edouard Nicolas Isouard-Xuereb entame son éducation musicale avec Michelangelo Vella. Élève de Giuseppe Amendola à Palerme, puis de Nicola Sala et de Pietro Guglielmi à Naples, il compose de nombreuses œuvres religieuses en tant que maître de chapelle et organiste de l’église Saint-Jean de Jérusalem à La Valette, ainsi qu’un opéra en italien Il barbiere di Siviglia (Le Barbier de Séville) d’après Beaumarchais (1796).

Il se rend en 1799 à Paris, où il se lie d’amitié avec le compositeur Rodolphe Kreutzer. Ils collaborent à plusieurs opéras, dont Le Petit Page ou la Prison d’État (1800) et Flaminius à Corinthe (1801). L’opéra italien régentant la scène lyrique française, Isouard prend le pseudonyme de « Nicolò » et rencontre rapidement le succès dans le domaine de l’opéra-comique avec Michel-Ange (1802) et L’Intrigue aux fenêtres (1805). Il devient, face à François Adrien Boieldieu, l’un des fournisseurs attitrés du Théâtre de l’Opéra-Comique pour lequel il compose une trentaine d’ouvrages, parmi lesquels on peut citer Les Rendez-vous bourgeois (1807), Cendrillon (1810) d’après Charles Perrault, Joconde (1814), Jeannot et Colin (1814), ou encore Aladin ou la Lampe merveilleuse[1] (1822, opus posthume). L'air de Jeannot et Colin a été repris pour mettre en musique plusieurs chansons de Béranger.

Supplanté par Boieldieu lors de l’élection pour remplacer Étienne Nicolas Méhul à l’Académie des beaux-arts, il mourut précocement, laissant deux filles, Sophie-Nicole (1809-1885), compositrice de romances, et Annette-Julie (1814-1876), pianiste et compositrice.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (12e division)[2].

Son frère, Joseph (1794-1863), connut une belle carrière de chanteur et directeur d’opéras avant d’être nommé inspecteur des Monuments historiques à Rouen. Le peintre et graveur Alfredo Müller et son frère cadet le champion cycliste Rodolfo Müller sont les arrière-petits-fils de l'une de ses plus jeunes sœurs, Fortunata Antonia Rosanna Giulia (La Valette 1792- Livorno 1873). Giulia avait épousé Gio Ettore Steinhauser, un négociant originaire de Francfort et installé à Milan, bras droit du négociant et mécène lui-même originaire de Francfort, Enrico Mylius. On raconte que dans son salon milanais, Giulia chantait, accompagnée au piano par son ami Gioacchino Rossini.

Discographie

  • Cendrillon, Ludmilla Shilova, Byung Soon Lee, Marian Syolander, Nicolai Doroshkin, Hans Peter Herman, Ensemblr XXI Moscow, conducted by Richard Bonynge. 2 CD Olympia 2000
  • Cendrillon, Manhattan school of Music Opera Theater, conducted by Pierre Vallet. 2 CD Albany Records 2018

Hommage

Notes et références

  1. C’est lors de la première de cet opéra, le 6 février 1822 que la scène de l’opéra fut éclairée pour la première fois au gaz. Cf. Guy Dumur, Histoire des spectacles, Coll. La Pléiade, Gallimard, p. 943.
  2. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 601.

Liens externes

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