Nicolas Jouin

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Jouin.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Nicolas Jouin
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
ChartresVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Nicolas Jouin, né en 1684 à Chartres, France, et mort le à Paris, est un poète français satirique et janséniste[1].

Biographie

On ne connaît presque rien de la vie de ce contemporain de Voltaire, on sait seulement que, après avoir exercé le commerce de la joaillerie, il s'établit banquier à Paris où il mourut. Il était lié avec l'abbé Grécourt, et pendant près de trente ans il publia des satires et des libelles contre les jésuites et contre les prélats qui voulaient que, dans leurs diocèses, les curés se conforment à la bulle Unigenitus.

La foule de petits pamphlets en vers et en prose que l'on doit à ce poète théologien, se fait remarquer par un ton plus que grivois, et en même temps par l'érudition décalée des notes explicatives. La médisance et la calomnie prennent dans sa prose un caractère sérieux, qui contraste avec le ton burlesque de ses vers.

En 1729, l'archevêque de Paris, Vintimille, ayant suspendu de l'exercice de ses fonctions le curé de Sarcelles, du Ruel, qui avait refusé d'accepter la constitution Unigenitus, le parti janséniste prit fait et cause pour cet ecclésiastique. À cette occasion, Jouin composa, sous le nom de Sarcelles, des harangues en vers et en patois, qui étaient censées être adressées par les habitants du village de Sarcelles à de Vintimille. Le succès de ces harangues fit naître un genre littéraire, les Sarcellades à l'instar de Jean-Joseph Vadé et de ses histoires poissardes.

Références

  1. Merlet 1894, p. 119.

Voir aussi

Bibliographie

  • Lucien Merlet, membre correspondant de l'Institut, Poètes beaucerons antérieurs au XIXe siècle, tome deuxième, Chartres, imprimerie Durand, rue Fulbert, , 310 p. (BNF 30931101), p. 117-124, lire en ligne sur Gallica ;

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Isidore
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Pays-Bas
    • NUKAT
    • Vatican
    • Portugal
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la poésie
  • icône décorative Portail d’Eure-et-Loir
  • icône décorative Portail du catholicisme