Palicoureeae

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Palicoureeae
Description de cette image, également commentée ci-après
Chassalia corallioides.
Classification Tropicos
Règne Plantae
Classe Equisetopsida
Sous-classe Magnoliidae
Super-ordre Asteranae
Ordre Gentianales
Famille Rubiaceae
Sous-famille Rubioideae

Tribu

Palicoureeae
Robbr. & Manen, 2006[1]

Les Palicoureeae sont une tribu de plantes à fleurs dicotylédones de la famille des Rubiaceae, sous-famille des Rubioideae, à distribution pantropicale, qui comprend une dizaine de genres et environ 1500 espèces[2].

Liste des genres

Selon NCBI (13 mars 2022)[3] :

  • Carapichea Aubl.
  • Chassalia Comm. ex Poir.
  • Eumachia DC., 1830
  • Geophila D.Don, 1825
  • Hymenocoleus Robbr., 1975
  • Margaritopsis C.Wright
  • Palicourea Aubl., 1775
  • Puffia Razafim. & B.Bremer, 2014
  • Rudgea Salisb.

Phytochimie

Dans la tribu des Palicoureeae, la plupart des lignées se différencient par leur capacité à biosynthétiser des alcaloïdes indoliques (AI) ou des alcaloïdes indolo-monoterpéniques (AIM). Le genre Palicourea accumule en grande partie des AIM de type strictosidine avec peu d'espèces formant d'autres classes d'AI ou d'AIM. Les genres Chassalia, Geophila et Rudgea sont caractérisés par un AIM de type alstrostine. Le genre Carapichea forme des alcaloïdes tétrahydroisoquinoléiques à base de dopamine et de sécologanine dérivées de la tyrosine. Enfin, le genre Notopleura est dépourvu de tous ces alcaloïdes, accumulant à la place divers types de quinones. Aucune donnée n'est actuellement disponible pour le genre africain Hymenocoleus et le genre monotypique endémique malgache Puffia. Quelques espèces, qui ont probablement perdu la capacité de former des alcaloïdes, font exception. Dans ces cas les alcaloïdes sont remplacés par des iridoïdes ou des polyphénols omniprésents tels que les flavonoïdes et les acides chlorogéniques[4].

Notes et références

  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 13 mars 2022
  2. (en) Sylvain G. Razafimandimbison, Charlotte M. Taylor, Niklas Wikström, Thierry Pailler, Anbar Khodabandeh, Birgitta Bremer, « Phylogeny and generic limits in the sister tribes Psychotrieae and Palicoureeae (Rubiaceae): Evolution of schizocarps in Psychotria and origins of bacterial leaf nodules of the Malagasy species », American Journal of Botany, vol. 101, no 7,‎ , p. 1102-1126 (DOI 10.3732/ajb.1400076, lire en ligne).
  3. NCBI, consulté le 13 mars 2022
  4. (en) Andreas Berger, Karin Valant-Vetschera, Johann Schinnerl & Lothar Brecker, « A revised classification of the sister tribes Palicoureeae and Psychotrieae (Rubiaceae) indicates genus-specific alkaloid accumulation », Phytochemistry Reviews,‎ (DOI 10.1007/s11101-021-09769-x, lire en ligne).

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Palicoureeae, sur Wikimedia Commons
  • Palicoureeae, sur Wikispecies
  • (en) Référence NCBI : Palicoureeae (taxons inclus) (consulté le )
  • (en) Référence Tropicos : Palicoureeae Robbr. & Manen (+ liste sous-taxons) (consulté le )
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