Plateforme de vidéos en ligne

Cet article est une ébauche concernant Internet.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées ().

Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Voir la page de discussion pour plus de détails.

Les plateformes de vidéo en ligne, ou streaming, apparaissent au début des années 2000 et participent à l'évolution d'Internet vers un web collaboratif où tout devient beaucoup plus accessible et intuitif. En principe, elles se basent sur un système de contenu généré par les utilisateurs, les UCG (users-generated content)[1], ce qui les opposent catégoriquement aux médias traditionnels de diffusion d'images. Ces derniers proposent au contraire des contenus limités – en comparaison au choix infinis du web – tout en jouant, d'un côté sur des « études de marchés » pour proposer quelque chose que les usagers désirent vraiment, et d'un autre côté sur le marketing, pour convaincre les usagers qu'ils désirent vraiment tel ou tel produit. Ces plateformes seraient alors la résultante logique d'une convergence entre la dématérialisation, une nouvelle économie basée sur la proposition de contenus gratuits, un certain esprit de collaboration et de réappropriation de contenus préexistants pour en proposer d'autres, mais aussi d'une volonté de consommation massive des images, inaugurée auparavant par la télévision.

Impact sur l'audiovisuel

Logo de YouTube.
YouTube.
Logo de Vimeo.
Vimeo.
Dailymotion

Dans un premier temps, il s'agissait de sites destinés à la diffusion de vidéos amateurs d'ordre privé mais depuis, elles ont pris une ampleur qui participe également à la déstabilisation des filières audiovisuelles car, comme le résume Benghozi : « D'innombrables contenus culturels circulent sur Internet, pour le plaisir de l'échange ou dans un but de promotion, mais sans logique éditoriale véritable. La grande originalité des plateformes 2.0 est bien qu'au choix préalable d'un éditeur, d'un producteur ou d'un directeur artistique se substitue un processus de sélection et de mise en avant reposant a posteriori sur le buzz et les mécanismes automatiques et statistiques de recommandations[2]. » Il n'est donc pas étonnant de voir que, au fur et à mesure de l'augmentation de la qualité d’offre de ces plateformes et de leur effets de diffusion virale, elles deviennent un terrain libre d'expérimentation de diffusion pour des artistes du secteur audiovisuel.

Aujourd'hui, des plateformes telles que YouTube, Dailymotion ou Vimeo, agissent comme un lieu de diffusion par excellence des films courts. « Les réalisateurs de courts métrages ont été les premiers à s’approprier le réseau afin de promouvoir leurs films habituellement délaissés par les médias traditionnels »[3]. Elles pourraient donc êtres perçues, premier temps, comme un tremplin vers la réalisation de longs-métrages qui pourrait éventuellement ouvrir une porte vers les systèmes de distribution traditionnels. Toutefois cette manière de fonctionner n'est pas une nouveauté, avec la télévision on voit des réalisateurs qui, en plus des courts-métrages, font carrière et se construisent une renommée solide dans d'autres branches audiovisuelles telles que les vidéoclips ou la publicité pour ensuite se diriger vers le cinéma. Comme exemples on peut citer deux réalisateurs bien connus : Michel Gondry et Spike Jonze. Le premier, réalisa pendant dix ans des vidéoclips avant de se lancer dans son premier court-métrage, puis dans les longs-métrages. Le deuxième commença sa carrière avec des vidéos qui mettent en scène des skaters, des vidéoclips, puis très vite des courts-métrages avant de signer son premier long-métrage : Dans la peau de John Malkovich.

On[Qui ?] se retrouve donc face à une intersection entre plusieurs terrains d'expérimentation : d'une part se trouvent les nouvelles technologies numériques et les plateformes telles que Youtube ou Vimeo, qui permettent d'explorer de nouvelles manières de produire et de diffuser des œuvres audiovisuelles ; et d'autre part, les courts-métrages, délaissés par les réseaux de distribution traditionnels, mais qui sont également, et historiquement, perçus comme un moyen efficace d’expérimenter de nouvelles formes de langages cinématographiques.

Notes et références

  1. Rémi Jacob, « Les plateformes vidéos à la conquête de nouveaux horizons », Ina GLOBAL, le 17 octobre 2013 (lire en ligne, consulté le 10 décembre 2014).
  2. Jean-Pierre Benghozi « L'économie de la culture à l'heure d'internet : le deuxième choc », Esprit, Esprit, 2011, p. 5 [en ligne], mis en ligne le 9 janvier 2012, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00657999 [consulté le : 06 décembre 2014]
  3. Laurence Alfonsi, Le cinéma du futur. Les enjeux des nouvelles technologies de l'image, Les presses de l'Université de Laval/ L'Harmattan, coll. « Cinéma et société », Saint-Nicolas (Québec)/ Paris, 2005, p. 18.40

Article connexe

  • icône décorative Portail des médias
  • icône décorative Portail d’Internet