Port-Olry

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Port-Olry
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Géographie
Pays
 VanuatuVoir et modifier les données sur Wikidata
Province
Sanma
Île
Espiritu Santo
Altitude
9 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
15° 02′ 30″ S, 167° 04′ 12″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Démographie
Population
1 951 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Port-Olry est une ville francophone du Vanuatu (environ 1300 habitants) sise sur l'île d'Espiritu Santo et appartenant à la province de Sanma.

Géographie

La ville est réputée pour ses collines verdoyantes et ses plages de sable blanc ; s'y trouve également un site naturel protégé (réserve) consistant en deux îles (accessible depuis la ville à marée basse par un banc de sable). Une mission catholique y est installée depuis la colonisation française, aussi le catholicisme est la religion dominante de la ville et des environs.

Histoire

Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'aviso Chevreuil des Forces navales françaises libres, est envoyé aux Nouvelles-Hébrides et aux Îles Banks, par le commandant de la Marine dans le Pacifique, le capitaine de frégate Cabanier, pour des missions de visite et de maintien de l'ordre. Commandé par l'enseigne de vaisseau Fourlinnie, il fait un passage à Port-Olry entre le 10 et le [1].

Dans les années 1970, années qui mènent à l'indépendance du pays, Port-Olry est le siège du parti Tabwemassana, parti politique de la gauche catholique francophone[2].

En 1998, le cyclone tropical Zuman a frappé le Vanuatu ; sur île d'Espiritu Santo, plus de 100 bâtiments ont été détruits ou endommagés, ainsi que 60-70 % des principales cultures de la région. En outre, la ville de Port Orly a été durement touchée, avec 95 % des bâtiments et des jardins de rapports endommagés. Dans le cadre des efforts de secours, la ville a reçu 50 bâches pour contrer les conséquences du cyclone.

Économie

L'économie de la ville repose sur une économie traditionnelle de pêche et d'agriculture. Les hommes ont en charge la pêche (le poulpe y est un produit réputé) et les femmes assurent le travail de la terre : cacao, coprah, élevage bovin sont les principaux produits fermiers de la ville. Ces dernières sont sensiblement exclues des rapports économiques et dépendent beaucoup de leurs maris.

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Port Olry » (voir la liste des auteurs).
  1. Ignatieff 2009, p. 97.
  2. Zorian Stech, Une confrontation comme nulle autre dans le Pacifique : la France, la Grande- Bretagne et la vie politique au condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides (1945-1980), thèse de doctorat, université de Montréal, avril 2017, pp.112-113

Bibliographie

  • Dimitri Ignatieff, « Présence dans le Pacifique des navires de la France Libre : Le Chevreuil », Revue Maritime, no 484,‎ , p. 96-99 (lire en ligne, consulté le ).
  • icône décorative Portail du Vanuatu