Saint-Aubin-du-Pavoil
Cet article est une ébauche concernant le Maine-et-Loire et une ancienne commune de France.
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Saint-Aubin-du-Pavoil | |||
Administration | |||
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Pays | France | ||
Région | Pays de la Loire | ||
Département | Maine-et-Loire | ||
Arrondissement | Segré | ||
Code postal | 49500 | ||
Démographie | |||
Population | 1 050 hab. (1833[1]) | ||
Densité | 39 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 47° 42′ 16″ nord, 0° 52′ 36″ ouest | ||
Superficie | 26,85 km2 | ||
Élections | |||
Départementales | Segré | ||
Historique | |||
Fondation | 1789 | ||
Dissolution | |||
Commune(s) d'intégration | Nyoiseau et Segré | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Aubin-du-Pavoil est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.
La commune a été supprimée en 1833 et partagée entre Nyoiseau et Segré.
Géographie
Toponymie
Histoire
XIXe siècle
Contexte de la monarchie de Juillet
En France, la monarchie de Juillet succède à la Restauration le en portant la maison d'Orléans à la tête du nouveau Royaume de France au travers de l'accession de Louis-Philippe au titre de roi des Français. Les Bourbon, à nouveau écartés du trône, et leurs alliés s'opposent à ce nouveau régime. C'est la naissance du légitimisme qui plante l'opposition fratricide entre les maisons de Bourbon et d'Orléans.
Une commune légitimiste
À Saint-Aubin-du-Pavoil, le de la même année, veille de la nomination de Jean-François Bodin en tant que maire de la commune, on arbore le drapeau blanc, symbole de la Restauration et de la maison de Bourbon, au sommet du clocher[2]. Deux années durant, la commune abrite une poche d'insoumission ingouvernable[2]. En représailles à ce soutien légitimiste, la commune est dissoute par ordonnance du roi Louis-Philippe le [2]. Son territoire est partagé en deux. 1 074 hectares sont donnés à la commune voisine de Nyoiseau et 1 612 à celle de Segré[2],[Note 1]
Administration ancienne
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
19 prairial an II () | Jean-Charles Esnault de la Gaulerie | ancien marchand de blés, puis juge au Tribunal. | ||
1er messidor an VIII () | Caternault | |||
Julien Duprez | ||||
Mathurin Bellouit | ||||
Pierre Bellier | ||||
Pierre Parage | ||||
Jean-François Bodin |
Démographie
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 |
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1 019 | 551 | 1 022 | 1 192 | 1 050 |
Notes et références
Notes
- ↑ Les différentes sources donnant une superficie actuelle de Segré entre 15,88 et 16,72 km2 :
- 15,88 km2 selon Cassini[3]
- 16,30 km2 selon l'INSEE[4]
- 16,72 km2 selon la ville de Segré[5]
Références
- ↑ a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Aubin-du-Pavoil », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- ↑ a b c d et e Célestin PORT, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3, (lire en ligne), p. 334
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Segré », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- ↑ INSEE, « Comparateur de territoire - Commune de Segré (49331) - Insee », sur insee.fr, (consulté le )
- ↑ Commune déléguée de Segré, « Segré - Chiffres clés », sur ville-segre.fr (consulté le )
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