Sante Vallar

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires ().

Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand des sources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.

Sante Vallar
Sante Vallar vers 1935.
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Tramonti di SopraVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
française (à partir du )
italienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MosaïsteVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Sante Vallar (né le à Tramonti di Sopra et mort le à Tours) est un mosaïste français d'origine italienne. Il est actif entre et en Indre-et-Loire et plus particulièrement à Tours.

Biographie

Enfance, apprentissage et Première Guerre

Sante Vallar est né le 27 octobre 1893[1] à Tramonti di Sopra, une localité des Préalpes carniques, en province italienne de Pordenone, dans la région autonome du Frioul-Vénétie Julienne. Il est le 5e d’une fratrie de sept enfants. Ses parents Joseph et Marie (née Faïon) s’installèrent à Solimbergo, hameau de la commune de Sequals, après la naissance de Sante. Deux de ses frères, Antoine et Olvino, sont devenus mosaïstes comme lui. Tous les trois sont mentionnés dans l’ouvrage[2] réalisé par la ville de Sequals.

En 1906, à l'âge de 13 ans, Sante Vallar passe la frontière pour être embauché dans une entreprise de mosaïque autrichienne. Il y apprend les rudiments du métier.

En 1907, en compagnie d'ouvriers mosaïstes, il prend la route de la France. Il travaille à Nevers chez Pietro Favret. Jusqu’en 1915, il participe à de nombreux chantiers de ce mosaïste. L'un des derniers sera le revêtement de la gare du funiculaire du Mont-Blanc. Arrive alors la Première Guerre mondiale. Sante Vallar se porte volontaire pour défendre son pays et sa région. Il est mobilisé sur le front italien jusqu'en 1918.

À l'issue de la guerre, Sante revient en France et s'associe avec Giuseppe Pellarin, mosaïste comme lui, originaire de Sequals. Ils s'installent à Montereau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne. C'est à Montereau qu'il rencontre Henriette Brouard. Ils se marient le 7 juillet 1923[1].

Tours, première réalisations et l'entreprise

En 1923, son travail l'amène à Tours pour réaliser les sols d'une maison close, « l'Étoile Bleue », située au 15 rue du Champ-de-Mars[3],[4],[5][réf. à confirmer]. Il n'est pas encore marié à Henriette et, pour ne pas froisser sa future belle-mère, très croyante, il dit dans ses lettres « travailler pour les bonnes sœurs ».

La ville lui plaît. Il décide de s'y installer et y crée son entreprise au 53 rue Chalmel. En 1928, avec les architectes Gaston et Pierre Labadie, Sante Vallar lance les études nécessaires à la construction de sa maison, du magasin et de l'atelier-dépôt au 26, rue Febvotte à Tours. Ces plans sont archivés aux archives départementales d’Indre-et-Loire[6]. En octobre 2018, la ville de Tours décide que la place située rue Henri-Martin à l’angle de la rue du Chemin de Fer portera son nom [7],[8].

En 1933, une fois la construction achevée, toute la famille emménage dans cette maison. Elle sera également le siège de l'entreprise. Au fond de la cour, un escalier mène à l'atelier où sont réalisés les carrelages et mosaïques. Son frère Olvino (1901-1937) travaille quelques années dans l’entreprise. Sante Vallar avait le projet de le voir créer une entreprise de monuments funéraires, mais la maladie d’Olvino et son décès prématuré empêchent le projet de se réaliser. L'entreprise devient membre de l'Union nationale des entrepreneurs céramistes du bâtiment.

Le 29 septembre 1938, il est naturalisé français[1].

La devanture de la chapellerie Brun à Tours en 2015.

Mort

Signature de Vallar sur le bassin du CHRU de Tours.

Atteint d'un cancer des poumons, et après un séjour de 3 mois à l'Institut Gustave Roussy à Villejuif, il décède le [1].

Réalisations visibles

(certaines sont répertoriées dans le document focus Art Déco édité par la Ville de Tours)

  • 1923 : maison close « L'Étoile Bleue » (actuellement siège de la Jeune chambre économique de Tours), 15 rue du Champ-de-Mars, Tours : sols du bar et de la salle du curé, façade[3],[9] ,[10][réf. à confirmer],[11];
  • 1925 : socle du monument commémoratif Eugène Hilarion[5][réf. à confirmer], sculpture réalisée par Georges Delpérier à Saint-Christophe-sur-le-Nais (Indre-et-Loire) ;
  • 1926 : réfection des mosaïques du tombeau de saint Martin, basilique Saint-Martin de Tours[5][réf. à confirmer] ;
  • 1937 : bassin du CHRU Bretonneau, boulevard Tonnellé, Tours[5][réf. à confirmer] ;
  • maison close « le Petit Soleil » : vestige visible rue de la Monnaie, Tours[3] ;
  • Pharmacie Charlemagne, rue des Halles, Tours : mosaïque située à l’entrée ;
  • Chapellerie Brun, 43 place du Grand-Marché, Tours[3],[12],[13] ;
  • Ateliers Bertault, 76 rue de la Californie, Tours[5][réf. à confirmer] ;
  • Fleuriste (actuellement Dominique Beauchesne), 8 rue Georges-Courteline, Tours[13] ;
  • Fontaine créée pour un fleuriste, rue Victor Hugo, Tours[14] ;
  • Maisons d’habitation Tours : sol intérieur 16 rue Victor-Hugo, extérieur 26 rue Febvotte et 124 boulevard Béranger[13] ;
  • Tombes du cimetière Lassalle, tombe « rouge » notamment ;
  • Façade du bureau de Poste de Semblançay (Indre-et-Loire)[15][réf. à confirmer],[5][réf. à confirmer] ;
  • mosaïque du balcon de l'ancien sanatorium de Bel Air, La Membrolle-sur-Choisille (Indre-et-Loire)[5][réf. à confirmer] ;
  • Devanture de magasin d’électricien 106 avenue de Grammont, Tours.
  • Maison close « L'Étoile Bleue » (1923)
    Maison close « L'Étoile Bleue » (1923)
  • Fleuriste, 8 rue Georges-Courteline, Tours.
    Fleuriste, 8 rue Georges-Courteline, Tours.
  • Bureau de Poste de Semblançay.
    Bureau de Poste de Semblançay.
  • Tombeau de saint Martin, basilique Saint-Martin de Tours, en France : réfection des mosaïques, 1926.
    Tombeau de saint Martin, basilique Saint-Martin de Tours, en France : réfection des mosaïques, 1926.
  • Devanture de magasin d’électricien 106 avenue de Grammont, Tours.
    Devanture de magasin d’électricien 106 avenue de Grammont, Tours.

Réalisations disparues

  • Maison close Le Singe vert, Tours[5][réf. à confirmer]
  • Sol de la poste, boulevard Béranger, Tours
  • Restaurant « Au Coq Hardi », Tours
  • 1924 : bassin du Jardin des Prébendes d’Oé Tours (monument commémoratif à Pierre de Ronsard réalisé par Georges Delpérier)
  • socle du buste en bronze d'Eugène Hillarion (fondu sous le régime de Vichy) à Saint-Christophe-sur-le-Nais [16],[17]

Notes et références

  1. a b c et d livret de famille + copie carte d’identité
  2. (it) Gianni Colledani et Tullio Perfetti, Dal sasso al mosaico Storia dei terrazzieri e mosaicisti di Sequals, Pordenone, Edizioni Biblioteca Dell'immagine, , p. 192
  3. a b c et d « l'Etoile Bleue brille encore », Tours info,‎ (lire en ligne)
  4. (en) « Tiles and mosaïcs », sur tilesandmosaic.blogspot.fr (consulté le )
  5. a b c d e f g et h « Quand un Italien tombe amoureux de la Touraine… - », sur JMleValDeLoire.com (consulté le )
  6. « http://archives.cg37.fr/UploadFile/GED/SerieJ/1457696785.pdf pages 48-49 »
  7. « De nouveaux noms pour des lieux », La Nouvelle République du Centre Ouest,‎ (lire en ligne)
  8. « conseil municipal de la ville de tours du 1er octobre 2018 », sur ville de Tours, (consulté le )
  9. « Tiles and mosaïcs », sur tilesandmosaic.blogspot.fr (consulté le )
  10. « L’Étoile bleue continue de dévoiler tout son charme », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  11. Vincent Berjot et Direction générale des patrimoines, Bilan des édifices labellisés Patrimoine du XXe siècle, Ministère de la Culture, 2015-2016 (lire en ligne), p. 25 L'étoile bleue, ancienne maison close
  12. « ou-lon-reparle-de-sante-vallar-mosaiste »
  13. a b et c « Sante Vallar, un mosaïste italien tombe amoureux de Tours en 1923 », sur France Bleu (consulté le )
  14. Alain Ferrand, « une fontaine étonnante », La Nouvelle République du Centre Ouest,‎
  15. « où l'on reparle de Sante Vallar »
  16. « Monument à Eugène Hilarion – Saint-Christophe-sur-Nais | E-monumen », sur e-monumen.net, (consulté le )
  17. ROYER Monique, « Saint-Christophe-sur-le-Nais : Le monument Eugène Hilarion bientôt réhabilité ! », sur Le blog de ROYER Monique (consulté le )

Lien externe

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Sante Vallar, sur Wikimedia Commons
  • icône décorative Portail des arts
  • icône décorative Portail de la France
  • icône décorative Portail de l’Italie