Sarah Jeong

Sarah Jeong
Biographie
Naissance
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Journaliste, technologiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Site web
(en) sarahjeong.netVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
The Internet of Garbage (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Sarah Jeong (née en 1988 en Corée du Sud) est une journaliste américaine spécialisée dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication. Après une carrière à The Verge et Motherboard, elle rejoint le New York Times en 2018.

Biographie

Sarah Jeong est née en Corée du Sud en 1988[1]. Ses parents déménagent à New York pour suivre leurs études alors qu'elle a trois ans[2].

Jeong suit ses études à l'université de Californie à Berkeley et à la faculté de droit de Harvard, où elle est rédactrice en chef du Harvard Journal of Law & Gender[1].

Jeong travaille ensuite comme journaliste où elle se spécialise dans les questions liées aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) et à la cyberculture pour The Verge, Forbes, Motherboard, The Guardian, Slate et Wired[3],[4],[5].

En 2015, Jeong fait paraitre, chez Forbes, un livre intitulé The Internet of Garbage, qui traite du cyberharcèlement et de son traitement par les médias et les hébergeurs[6],[7].

En 2017, Jeong est naturalisée américaine[2].

En , Jeong est recrutée par le New York Times pour faire partie de son comité de rédaction où elle devient la rédactrice en chef chargée des questions liées aux NTIC[8]. Cette embauche entraîne une controverse en raison de nombreux tweets de Jeong, écrits pour la plupart en 2013 et 2014, jugés comme racistes contre les blancs ou agiste[9].

Jeong nie qu'il s'agisse de tweets racistes mais les décrit comme un « contre-troll » dirigé à l'encontre de ses opposants blancs qu'elle accuse de la harceler. Jeong déclare aussi regretter ces tweets. Le New York Times déclare avoir eu connaissance de ces tweets avant d'embaucher Jeong et ne revient pas sur cette embauche qui est effective en [10],[11].

Jeong quitte le comité de rédaction du New York Times en pour devenir éditorialiste dans le même journal[12].

Références

  1. a et b (en) « Sarah Jeong », Forbes
  2. a et b (en) Dara Lind, « A legal journalist on the 'surreal' experience of becoming a US citizen under Trump », Vox Media
  3. (en) Andy Greenberg, « Inside Google's Justice League and its AI-powered war on trolls », Wired
  4. (en) Annalee Newitz, « How Twitter quietly banned hate speech last year », Ars Technica,
  5. « TODAY: Legal reporter Sarah Jeong to discuss "How to Cover a Futuristic Cybercrime Trial" », université Yale,
  6. (en) « What if we treated online harassment the same way we treat spam? », Ars Technica
  7. (en) Maddie Stone, « Fantastic Science and Tech Books that Will Reboot Your Brain for Fall », Gizmodo,
  8. (en) « Sarah Jeong Joins The Times’s Editorial Board », The New York Times,
  9. Gilles-William Goldnadel, « Le racisme anti-blanc est non seulement toléré, il est recommandé », sur valeursactuelles.com,
  10. (en) « NY Times stands by new hire Sarah Jeong over Twitter furor », Associated Press,
  11. (en) « NY Times stands by 'racist tweets' reporter », BBC News,
  12. (en) Joe Concha, « Sarah Jeong out at New York Times editorial board », The Hill,


  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sarah Jeong » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Sarah Jeong, sur Wikimedia Commons
  • icône décorative Portail du journalisme
  • icône décorative Portail des États-Unis
  • icône décorative Portail d’Internet