Sidney Sokhona

Sidney Sokhona
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
TachottVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
mauritanienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Sidney Sokhona né en 1949 est un réalisateur et une personnalité politique mauritanienne.

Biographie

Sidney Sokhona natif de Tachott, arrive à Paris l'âge de 14 ans[1].

Intéressé par le cinéma, il étudie pendant un an à l'École nationale supérieure Louis-Lumière. Il s'inscrit ensuite à Vincennes. Il collabore avec Serge Le Péron et Jean-Henri Roger. Il est assistant bénévole de Jean Rouch sur Petit à Petit et de Med Hondo sur les Bicots nègres, vos voisins. Il gagne sa vie en réparant les installations téléphoniques. Il habite avec ses camarades immigrés dans un foyer, rue Riquet[2].

De 1972 à 1975, il tourne son premier long métrage, Nationalité : Immigré. Dans ce film, il raconte l'immigration de l'intérieur, telle qu'il l'a vécue. Le tournage du film s'étend sur trois ans, pour cause de budget. Sidney Sokhona reçoit le soutien de Jean Rouch : il lui prête un local à la Cinémathèque française. Danièle Tessier participe au montage[1].

Le film mêle documentaire et fiction surréaliste. Sidney Sidney Sokhana joue lui-même le rôle principal d'un immigré participant à une grève des loyers, rue Riquet[3].

En 1978, il réalise son deuxième et dernier long-métrage Safrana ou le droit à la parole[4]. Dans ce récit, on suit quatre ouvriers africains qui vivent à Paris. Ils décident d'apprendre des techniques qui peuvent leur servir dans leurs pays respectifs. Ils partent faire un stage de formation agricole en Côte-d'Or[5].

Sidney Sokhona écrit sur le cinéma africain pour les Cahiers du Cinéma, « l'Afrique a été colonisée, et son cinéma aussi. [...]les cinéastes africains commencent à élaborer des plans de bataille pour l'indépendance cinématographique »[6].

Ensuite, il abandonne le cinéma. De retour en Mauritanie, il s'engage en politique. En 2020, il est vice président de l’Assemblée Nationale[7].

Films

  • Nationalité : Immigré, 16mm, noir et blanc, 90 min, 1975
  • Safrana ou le droit à la parole, 35mm, couleur, 100 min, 1977

Prix

Notes et références

  1. a et b « Nationalité : immigré, un film de Sidney Sokhona | Musée national de l'histoire de l'immigration », sur www.histoire-immigration.fr (consulté le )
  2. « " Nationalité immigré ", de Sidney Sokhona », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Sarah Cowan, The Right to Speak, The Paris Review, February 22, 2017.
  4. Mouloud Mimoun, « Le cinéma contre le racisme », Hommes & migrations. Revue française de référence sur les dynamiques migratoires, no 1330,‎ , p. 234–237 (ISSN 1142-852X, DOI 10.4000/hommesmigrations.11608, lire en ligne, consulté le )
  5. Jacques Siclier, « SAFRANA OU LE DROIT À LA PAROLE, de Sidney Sokhona », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. 'Notre cinéma', Cahiers du cinéma, No. 285, February 1978. Trans. David Wilson as Sidney Sokhona, Cahiers Du Cinéma: Volume Four, 1973-1978 : History, Ideology, Cultural Struggle, Psychology Press, , 227–232 p. (ISBN 978-0-415-02988-9, lire en ligne), « Our Cinema »
  7. « Le député Sidney Sokhona arrache le Guidimakha pour l’UPR et occupe le poste du 1er vice président de l’Assemblée Nationale Mauritanienne », sur Initiatives News, (consulté le )

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Africultures
    • IMDb
  • icône décorative Portail du cinéma
  • icône décorative Portail de la Mauritanie