Thierry Légier

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Thierry Légier
Thierry Légier en 2010.
Fonction
Conseiller régional de Haute-Normandie
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (58 ans)
Saint-Valery-en-Caux (Seine-Maritime)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Garde du corps, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Marine Le Pen
Jean-Marie Le Pen
Fernand Le RachinelVoir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Action française
Front national, nommé
Rassemblement national (le 1er juin 2018)
Taille
1,9 mVoir et modifier les données sur Wikidata

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Thierry Légier, né le à Saint-Valery-en-Caux, est un garde du corps et homme politique français.

Il est notamment le garde du corps de Jean-Marie Le Pen (1992-2010), puis Marine Le Pen (depuis 2010).

Biographie

Descendant de Charles Massif, « écuyer de petite noblesse », un Normand qui assurait la protection d'Anne d'Autriche[1], Thierry Légier naît en 1965[réf. souhaitée].

À 16 ans, il milite à l'Action française et vend son hebdomadaire, Aspects de la France, devant la gare de Rouen[2]. Il a servi dans le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine à Carcassonne[3], en Nouvelle-Calédonie, en République centrafricaine et au Tchad au début de l'opération Épervier, avant d'être embauché comme garde du corps[4].

Après l'armée

Il fait ses débuts, par l'entremise de Paul Barril[réf. souhaitée], dans la protection des membres de la famille royale d'Arabie saoudite[5] et du Qatar, puis il assura la protection d'industriels, de patrons du CAC 40, de stars du cinéma comme Sean Penn, Mel Brooks[6] et Charles Bronson[5].

Au Front national

Il rejoint Jean-Marie Le Pen en [5],, et remplace Freddy Moreau à son service[7].

Plus tard, il révélera la rencontre du leader du Front national avec des représentants de la communauté juive au Fouquet's[8] (après son dérapage révisionniste, l'affaire du « détail »), Saddam Hussein, Valéry Giscard d'Estaing, Jean-Edern Hallier, Éric Tabarly[9], Radovan Karadžić avant sa capture, Vladimir Krioutchkov du KGB, Tarek Aziz, le « numéro deux » du Parti Baas en Irak, ou Amine Gemayel au Liban[10]. Il pratique le tir, avenue Foch, dans un club créé par l'ancien garde du corps de Charles de Gaulle, Raymond Sasia[11]. En 1999, « le préfet des Hauts-de-Seine, refuse sa demande de renouvellement d'autorisation de port d'arme en raison de son attitude [...] En juin 2001, le tribunal administratif de Paris cassait cette décision[12]. »

Thierry Légier (cravate rouge), derrière Marine et Jean-Marie Le Pen, en 2010.

En , il passe au service de Marine Le Pen[13],[5].

Il siège de à au conseil régional de Haute-Normandie. Lors des élections cantonales de 2011, il est candidat malheureux dans le canton de Saint-Valery-en-Caux.

En 2012, il fait paraître Mission Le Pen, son autobiographie[6] écrite avec Raphaël Stainville[14],[15],[16].

Lors des élections municipales de 2014, il est candidat à Rouen[6], non élu.

En 2017, il est impliqué dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national au Parlement européen[13], il est mis en examen le pour « recel d'abus de confiance »[17].

Le , il est élu au Conseil national du Front national[18].

Depuis que Jordan Bardella est à la tête du Rassemblement national après septembre 2021, il passe également à son service[19].

Ouvrage

  • Avec Raphaël Stainville, Mission Le Pen, Paris, Le Toucan, coll. « Enquête et Histoire », , 194 + 8 (ISBN 978-2-8100-0453-9).

Références

  1. Thierry Légier, sur 20minutes.fr
  2. Thierry Légier, Partisansmarine.com
  3. Overgroundparis
  4. Le colosse de Le Pen, sur Le Parisien.fr
  5. a b c et d « Qui est Thierry Légier, le garde du corps de Marine Le Pen, placé en garde à vue? », sur francesoir.fr, .
  6. a b et c Laurent Telo, « Gare au « gorille » des Le Pen, Thierry Légier », sur lemonde.fr, .
  7. Léa Stassinet, « Qui est le garde du corps des Le Pen soupçonné d'avoir bénéficié d'un emploi fictif ? », sur rtl.fr, .
  8. Thierry Légier, sur Francesoir.fr
  9. Thierry Légier, sur TDG.ch
  10. Thierry Légier, dans Minute-hebdo.fr
  11. Thierry Légier, dans Le Figaro
  12. Le coup de poing de trop, dans Libération.fr
  13. a et b « Qui est Thierry Légier, proche de Marine Le Pen soupçonné de bénéficier d'un emploi fictif? », sur bfmtv.com, .
  14. Thierry Légier sur Le Monde.fr
  15. Thierry Légier, sur Le Point.fr
  16. Thierry Légier, sur LCI
  17. Emplois fictifs présumés du FN: plusieurs nouvelles mises en examen, dont Nicolas Bay Le Point, 9 juillet 2018
  18. Conseil national.
  19. « 20h15 Express – Élections Européennes : Jordan Bardella en rockstar dans le Nord », sur TF1+, (consulté le )

Liens externes

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