Une auberge à Osaka

Une auberge à Osaka

Données clés
Titre original 大阪の宿
Ōsaka no yado
Réalisation Heinosuke Gosho
Scénario Toshio Yasumi (ja)
Heinosuke Gosho
Acteurs principaux

Shūji Sano
Nobuko Otowa

Sociétés de production Studio Eight Productions
Shintōhō
Pays de production Drapeau du Japon Japon
Genre drame
Durée 122 minutes
Sortie 1954

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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Une auberge à Osaka (大阪の宿, Ōsaka no yado?) est un film japonais de Heinosuke Gosho sorti en 1954 et adapté d'un roman de Takitarō Minakami. Il est présenté en compétition pour le Lion d'or lors de la Mostra de Venise 1954.

Synopsis

Mita est employé dans une compagnie d’assurance. Il est muté dans une filiale à Osaka à la suite d'une altercation avec son supérieur à Tokyo. Il loue une chambre à l'auberge Suigetsu à Tosabori qu'un client passablement éméché d'une gargote lui a conseillée. Mita est un homme calme, droit et d'une grande franchise qui discute librement avec tous les employés de l'établissement. Il apprend ainsi à les connaître. Otsugi est une veuve de guerre qui travaille pour subvenir aux besoins d'un fils qu'elle ne voit que très rarement. Orika est mariée à un cuisinier qui a perdu son emploi et qui la presse sans cesse de lui apporter de l'argent. Oyone est une jeune employée impertinente et dévergondée qui couche avec un client de l'auberge, M. Noro. Ossan, qui se révèle être l'homme éméché du bar, est le frère aîné de la patronne, mais travaille comme homme à tout faire et vit de petits trafics.

Tawara, un ami et surtout Uwabami, une geisha qui connaît un certain succès à Osaka et qui a le béguin pour Mita, lui rendent régulièrement visite, ce qui ne manque pas de créer de l'animation dans l'auberge. Mita quant à lui reste distant avec Uwabami qui n'appartient pas à son monde; il est plutôt attiré par une jeune fille qu'il croise tous les matins en se rendant à son travail.

Mais petit à petit, Mita est confronté aux tracas des uns et des autres, aux petits arrangements avec la moralité et aux difficultés à faire face aux épreuves de la vie. Il est témoin de la transformation progressive de l'auberge en maison de passe et dans son entreprise à la corruption qui amène M. Imoto au suicide par la faute de son supérieur. Mita ne peut s'empêcher de lui en faire le reproche, ce qui lui vaut une nouvelle mutation. Ainsi Mita doit faire ses adieux au petit monde de l'auberge Suigetsu.

Fiche technique

Distribution

  • Shūji Sano : Kyōichi Mita
  • Toshio Hosokawa (ja) : Tawara
  • Nobuko Otowa : Uwabami, une geisha
  • Mitsuko Mito : Orika, une employée de l'auberge
  • Hiroko Kawasaki : Otsugi, une employée de l'auberge
  • Sachiko Hidari : Oyone, une employée de l'auberge
  • Eiko Miyoshi : la patronne de l'auberge
  • Kamatari Fujiwara : Ossan, son frère
  • Kyōko Anzai (ja) : Omitsu, la fille du tailleur
  • Haruo Tanaka : le patron de Mita à Osaka
  • Jun Tatara : M. Noro
  • Hisao Toake : un collègue de Mita
  • Zekō Nakamura : le patron de la gargote
  • Akira Nakamura (ja) : le mari d'Orika
  • Hyō Kitazawa (ja) : M. Imoto
  • Michiko Megumi : Michiko Imoto, sa fille
  • Toranosuke Ogawa : le patron de M. Noro

Autour du film

Après Là d'où l'on voit les cheminées (煙突の見える場所, Entotsu no mieru basho?) en 1953, Une auberge à Osaka est le second film que réalise Heinosuke Gosho pour la Shintōhō, studio de cinéma japonais né en 1949 d'une scission avec la Tōhō et qui fait appel dans les années cinquante à de grands maîtres comme Akira Kurosawa, Kenji Mizoguchi, Yasujirō Ozu, Hiroshi Shimizu pour réaliser quelques films emblématiques[2].

Distinction

Une auberge à Osaka est présenté en compétition pour le Lion d'or lors de la Mostra de Venise 1954[3].

Notes et références

  1. a b et c (ja) Une auberge à Osaka sur la Japanese Movie Database
  2. Tadao Sato (trad. du japonais), Le Cinéma japonais (tome II), Paris, Éditions du Centre Pompidou, , 324 p. (ISBN 2-85850-930-1), p. 32
  3. (it) « Osaka no yado », sur asac.labiennale.org (consulté le )

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • British Film Institute
    • IMDb
    • The Movie Database
  • (it) « Photographies de plateau de Osaka no yado », sur asac.labiennale.org (consulté le )
v · m
Films perdus
  • Ciel dégagé (1925)
  • Le Cœur d'un homme (1925)
  • Jeunesse (1925)
  • La Boite magique à la mode (1925)
  • Les Gens du quartier (1926)
  • Premier amour (1926)
  • Le Fils à papa (1926)
  • Un amour de mère (1926)
  • Torrent (1926)
  • Une jeune fille (1926)
  • Le Sifflet de bambou (1926)
  • Un amour d'enfant (1926)
  • Elle (1926)
  • Un dur mélancolique (1927)
  • Un rêve honteux (1927)
  • La Jeune Fille mécanique (1927)
  • La Mort d'une vierge (1927)
  • La Vieille Rombière (1927)
  • La Marche de Tokyo (1927)
  • Tant qu'il y a de l'amour (1928)
  • La Fiancée du village (1928)
  • L'Apprentissage des plaisirs (1928)
  • Une silhouette dans la nuit (1928)
  • La Voix des dieux (1928)
  • Le Chevalier du coin de la rue (1928)
  • Mère, ne salis pas ton nom ! (1928)
  • La Chatte nocturne (1929)
  • Le Bottin des filles modernes (1929)
  • Un père et son fils (1929)
  • Le Bain public (1929)
  • Une nuit de passion (1929)
  • Gare aux célibataires ! (1930)
  • Un coin dans le grand Tokyo (1930)
  • Une vie souriante (1930)
  • Femme, ne salis pas ton nom ! (1930)
  • Vierge exigée (1930)
  • La Grande Forêt (1930)
  • L'histoire de Kinoyo (1930)
  • Journal des passions (1930)
  • La Tragique Histoire d'une serveuse de bar (1931)
  • À l'aube (1931)
  • Une affaire de nu (1931)
  • Deux frères (1931)
  • Émois de jeunesse (1931)
  • Mon idiot de frère (1932)
  • Les Saules du quartier de Ginza (1932)
  • L'Amour qui mène au paradis (1932)
  • Romance de studio - guide de l'amour (1932)
  • Le Coucou (1932)
  • Le Tokyo des amours (1932)
  • Le Printemps des dix-neuf ans (1933)
  • Jeune Fille, adieu (1933)
  • Puisque née femme (1934)
  • Au rythme du printemps (1934)
  • Ceux qui veulent vivre (1934)
  • Vivre dans l'aisance (1935)
  • Que souffle le vent de l'amour (1935)
  • Rêve (1935)
  • Femme à louer (1936)
Films conservés
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