Véronique Bloy-Tichý

Véronique Bloy-Tichý
Biographie
Naissance
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Gladsaxe (Danemark)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
Nogent-sur-Oise (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Véronique Marie Bloy
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
CompositriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Jeanne Molbech-Bloy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Madeleine Bloy-SouberbielleVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Parentèle
Léon Souberbielle (d) (neveu)
Édouard Souberbielle (beau-frère)
Christian Frederik Molbech (grand-père maternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Vincent d’IndyVoir et modifier les données sur Wikidata

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Véronique Bloy-Tichý est une compositrice française née le à Gladsaxe au Danemark et morte le à Nogent-sur-Oise.

Biographie

Véronique Bloy-Tichý est née Véronique Marie Bloy le à Gladsaxe au Danemark[1]. Elle est la fille aînée de l'écrivain Léon Bloy[2]. Elle reçoit de sa mère, Jeanne Molbech-Bloy[3] — qui était la fille du poète danois Christian Molbech et avait étudié le piano à Copenhague —, sa première éducation musicale[2].

Véronique Bloy étudie ensuite à la Schola Cantorum, entre 1907 et 1919, notamment la composition musicale auprès de Vincent d'Indy[2].

En 1920, elle épouse le compositeur tchèque Otto Albert Tichý[4], qui sera maître de chapelle de la cathédrale de Prague[2]. Le couple vit en France, en Suisse (lorsque Tichy est organiste de Notre-Dame du Valentin et professeur à l'Académie Saint-Cécile de Lausanne), puis en Tchécoslovaquie à partir de 1936[2].

La vie de Véronique Bloy-Tichý est marquée par différents drames : la mort de trois fils, puis, à la suite du coup de Prague, son expulsion en 1949 de République socialiste tchécoslovaque, après avoir été dénoncée comme « étrangère ». Elle ne reverra plus son époux, ni sa fille Tereza[2].

Véronique Bloy-Tichý meurt en France, le à Nogent-sur-Oise, au couvent des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul[2].

Comme compositrice, elle est l'auteure de plusieurs mélodies de jeunesse, écrites dans une veine populaire, dont la poésie se situe « dans le sillage des chansonniers de Montmartre[5] ».

Œuvres

Parmi ses compositions, figurent notamment les mélodies :

  • Notre-Dame des Orphelins, un triptyque écrit sur ses propres textes, daté de 1907 et dédié à Ricardo Viñes[5] ;
  • Les Ruines de Paris, dont le manuscrit porte la mention « affectueux hommage de fête, pour Édouard Souberbielle, le  »[6] ;
  • Le Manoir, dédié à Félix Raugel[6] ;
  • Sur la Montagne (1908), qui porte la dédicace « à ma chère petite sœur Madeleine »[6].

Bibliographie

  • Alexis Galpérine, « Madeleine Bloy-Souberbielle », dans Association Femmes et Musique, Compositrices françaises au XXe siècle, vol. II, Sampzon, Delatour, (ISBN 978-2-7521-0240-9, présentation en ligne), p. 25-27.
  • Léon Bloy, Lettres à ses filles, Sampzon, Delatour, , 240 p. (ISBN 978-2-7521-0169-3, présentation en ligne).

Notes et références

  1. « Archives d'État du Danemark, registres paroissiaux : Gladsaxe Sogn Kontraministerialbog, 1890 FKVD - 1892 FKVD, vue 18/42 », sur www.sa.dk (consulté le )
  2. a b c d e f et g Galpérine 2014, p. 25.
  3. Alexis Galpérine, « Jeanne (Johanne) Molbech-Bloy », sur www.musimem.com, (consulté le )
  4. Alexis Galpérine, « Otto Tichy », sur www.musimem.com (consulté le )
  5. a et b Galpérine 2014, p. 26.
  6. a b et c Galpérine 2014, p. 27.

Liens externes

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