Claude Cheysson

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Claude Cheysson
Illustration.
Claude Cheysson en 1981.
Fonctions
Député européen

(4 ans, 11 mois et 23 jours)
Élection 18 juin 1989
Législature 3e
Groupe politique PSE
Commissaire européen
chargé de la Politique méditerranéenne et des Relations Nord-Sud

(3 ans, 11 mois et 30 jours)
Président Jacques Delors
Commission Delors I
Prédécesseur Lorenzo Natali
Successeur Abel Matutes
Ministre des Relations extérieures

(3 ans, 6 mois et 15 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Laurent Fabius
Gouvernement Mauroy I, II et III
Fabius I
Prédécesseur Jean François-Poncet
Successeur Roland Dumas
Commissaire européen
chargé du Développement

(4 ans, 4 mois et 16 jours)
Président Roy Jenkins
Gaston Thorn
Commission Jenkins
Thorn
Prédécesseur Jean-François Deniau
Successeur Edgard Pisani
Commissaire européen
chargé de la Politique de développement et de coopération, des Budgets et du Contrôle financier

(3 ans, 8 mois et 17 jours)
Président François-Xavier Ortoli
Commission Ortoli
Prédécesseur Jean-François Deniau (Développement), Albert Coppé (Budgets et Contrôle financier)
Successeur Christopher Tugendhat (Budget et Contrôle financier)
Biographie
Nom de naissance Claude Léon Philippe Paul Marie Cheysson[1]
Date de naissance
Lieu de naissance Paris 16e (France)
Date de décès (à 92 ans)
Lieu de décès Paris 6e (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Parti socialiste
modifier Consultez la documentation du modèle

Claude Cheysson né le à Paris et mort le dans la même ville[2],[3], est un haut fonctionnaire et personnalité politique français.

Il a notamment été ministre des Relations extérieures de François Mitterrand et commissaire européen.

Jeunesse et formation

Claude Cheysson est le petit-fils d'Émile Cheysson[4] et, par sa mère, Sophie Funck-Brentano, celui de Frantz Funck-Brentano[5]. Après des études au collège Stanislas de Paris, il entre à l'École polytechnique[6],[1] en 1940 et en sort en 1942. Après la guerre, il intègre la promotion spéciale Croix de Lorraine à l'École nationale d'administration, de à [7],[8].

Seconde Guerre mondiale

Après sa sortie de l'École polytechnique, il est engagé volontaire le pour une durée de 5 ans au sein de l'Armée d'armistice, dans l’arme « cavalerie »[6]. Démobilisé en même temps que l'armée en , il s'évade de la France occupée, franchissant la frontière franco-espagnole le . Après une courte période de captivité en Espagne, il atteint Casablanca le et, le , rejoint le 12e régiment de chasseurs d'Afrique au sein de la 2e division blindée des Forces françaises libres. Il y sert comme officier de char[7],[9],[10].

Il embarque avec son régiment pour l'Angleterre en et débarque en France en . Il participe successivement à la fin de la campagne de Normandie, à la libération de Paris, aux combats des Vosges et à la campagne d'Alsace[11],[12].

Durant cette période, il est distingué par deux citations au corps d'armée et une citation à l'armée lui donnant ensuite droit au port de la croix de guerre 1939-1945.

Carrière

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  • au  : envoyé en mission en Palestine en qualité d'observateur[11].
  • à  : chef du service de liaison auprès des autorités fédérales allemandes à Bonn (RFA)[13].
  • à  : conseiller à la présidence du gouvernement du Viêt Nam, en poste à Saïgon :
    • il est volontaire pour une période d'un mois auprès de l'armée française et participe aux opérations offensives au Nord Viêt Nam entre le et le , distingué par une citation à l'ordre de la division[11].
  • Mars à  : membre de la conférence de Genève sur l'Indochine.
  • à  : chef adjoint puis chef de cabinet de Pierre Mendès France, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères.
  • Février à  : conseiller technique au cabinet d'Alain Savary, secrétaire d'État chargé des Affaires marocaines et tunisiennes. Il démissionne en même temps que le secrétaire d'État à la suite de l'arrestation de Ben Bella.
  • à  : secrétaire général de la commission de coopération technique en Afrique, Lagos, Nairobi.
  • à  : directeur général de l'Organisme saharien, devenu l'Organisme de coopération industrielle en 1966, en poste à Alger.
  • à  : ambassadeur plénipotentiaire en Indonésie[14].
  • à  : président du directoire de l'Entreprise minière et chimique[15] et président-directeur général de la Compagnie des potasses du Congo.
  • au  : commissaire européen chargé des relations avec les pays en voie de développement.
  • 1981 à 1984 : ministre français des Relations extérieures dans 4 gouvernements successifs :
    • au  : gouvernement Pierre Mauroy (1) ;
    • au  : gouvernement Pierre Mauroy (2) ; son chef du cabinet est Rémy Pautrat, futur directeur de la DST. Lorsque la Pologne communiste du général Jaruzelski proclame l'état d'urgence, visant à réprimer Solidarność, il fit une déclaration restée célèbre : « Bien entendu, nous ne ferons rien », ce qui fut vu comme un signe de passivité quand la France s'est engagée à soutenir le syndicat[16],[17],[18] ;
    • au  : gouvernement Pierre Mauroy (3) ;
    • au  : gouvernement Laurent Fabius.
  • au  : commissaire européen chargé de la politique méditerranéenne et des relations Nord-Sud.
  • au  : député européen (liste Majorité de progrès pour l'Europe)[19].
  • 1987 à 1991 : président de l'institut Pierre-Mendès-France ;
  • 1989 à 1993 : président de la fondation Arche de la fraternité (Fondation internationale des droits de l'Homme).

Il meurt le à l'âge de 92 ans[20].

Bibliographie

Distinctions

  • Docteur honoris causa de l'université catholique de Louvain
  • Prix Joseph Bech en 1978[7]
  • Prix Luderitz en 1983[7]

Décorations

Divers

Il fait renommer le « ministère des Affaires étrangères » en « ministère des Relations extérieures », déclarant : « Il n'y a pas d'affaires étrangères, la politique extérieure fait intégralement partie de la politique nationale »[22]. Ce changement terminologique sera supprimé après son départ du ministère.

Selon Annie Laurent et Antoine Basbous, il donne ordre à l'ambassadeur Francis Gutmann d'informer les milices chiites d'Amal que leur caserne allait être bombardée par l'armée française en représailles contre l'attentat du Drakkar (1983), faisant en sorte qu'aucun milicien islamiste ne soit tué[23].

Contrairement à ses prédécesseurs et successeurs, Claude Cheysson était très libre dans ses propos, ce qui provoquait des polémiques ; ainsi, alors qu'un communiqué du Quai d'Orsay avait « provoqué une polémique » selon la presse, François Mitterrand, président de la République répondit au journaliste qui l'interviewait : « vous voulez dire que le ministre a fait une déclaration... », signifiant par là que les gaffes du ministre ne l'impressionnaient plus.

Notes et références

  1. a et b Fiche matricule à l'École polytechnique [lire en ligne]
  2. « Claude Cheysson : « Un diplomate hors norme » », Le Nouvel Observateur, .
  3. Insee, « Extrait de l'acte de décès de Claude Léon Philippe Paul Marie Cheysson-Aigre », sur MatchID
  4. (en) « Claude Cheysson », The Telegraph,‎ (lire en ligne)
  5. Marie-Odile Mergnac (dir.), Histoire familiale des hommes politiques français, Paris, Archives et Culture,
  6. a et b De la promotion X1940, cf. « Fiche de Claude Cheysson », sur le site de l’association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique (l’AX), Paris (consulté le ).
  7. a b c d et e Notice du Who's Who in France, 43e édition, 2012
  8. Comité d'histoire de l'ENA, Cahiers pour une histoire de l'ENA : Croix de Lorraine - Février 1947 - Décembre 1948, vol. 3, La Documentation française,
  9. « Les évadés de France », sur Des Polytechniciens dans la Résistance (consulté le ).
  10. Alain Eymard, Album mémorial 2e DB, Heimdal, .
  11. a b c et d États des services de Claude Cheysson, transmis et certifié exact par le Centre des archives du personnel militaire le .
  12. « Historique du 12e régiment de chasseurs d'Afrique », sur 12 RCA Historique (consulté le ).
  13. « Transcription d'un entretien avec Claude Cheysson », sur Archives de l'European University Institute (consulté le ).
  14. Décret du portant nomination d'un ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en Indonésie, publié dans le Journal officiel de la République française 17 juin 1966, page 4869.
  15. Décret du portant nomination du président et d'un membre du directoire de l'Entreprise minière et chimique, publié dans le Journal officiel de la République française 3 février 1970, page 1319.
  16. « Décès de Claude Cheysson, ancien ministre de Mitterrand », sur Les Echos,
  17. « " BIEN ENTENDU, NOUS N'ALLONS RIEN FAIRE " », sur Le Monde,
  18. « Alep : "Bien entendu, nous ne ferons rien" », sur France Inter,
  19. « Claude Cheysson », sur Archives du Parlement européen (consulté le ).
  20. L'ancien ministre socialiste, Claude Cheysson, est décédé, Le Figaro, 16 octobre 2012.
  21. Décret du 31 décembre 1984, publié dans le Journal officiel de la République française , page 11.
  22. « Changement d'homme, de nom et de principes », L'Unité, no 425,‎ (lire en ligne)
  23. Annie Laurent et Antoine Basbous, Guerres secrètes au Liban, Gallimard, p. 298 à 301.

Voir aussi

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Liens externes

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Relations extérieures
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auprès du Premier ministre
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v · m
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Sous la présidence de François Mitterrand
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Premier ministre
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Transports Charles Fiterman, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie
puis Industrie et Recherche (1)
Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Solidarité nationale
Nicole Questiaux (dém) (1) puis Pierre Bérégovoy (1)
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées, puis suspendu (2), puis réactivé (3) : Joseph Franceschi puis Daniel Benoist (3)
Secrétaire d'État chargé des Immigrés : François Autain
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
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Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot (dém) (3) puis Christian Nucci (3)
Défense
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Secrétaire d'État : Georges Lemoine
Économie et Finances
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Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale Alain Savary
Agriculture
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Culture Jack Lang
Travail Ministre du Travail, puis ministre délégué aux Affaires sociales, chargé du Travail (1) : Jean Auroux
Santé Jack Ralite
Temps libre
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Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
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Environnement Michel Crépeau
Mer Louis Le Pensec
Communication Georges Fillioud
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
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Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
( MAUROY I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY III )
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Gouvernement Pierre Mauroy III ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Économie, Finances et Budget
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Secrétaire d'État chargé du Budget : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Catherine Lalumière

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Ministre délégué chargé de l'Emploi : Jack Ralite
Secrétaire d'État chargé de la Santé : Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé de la Famille, de la Population et des Travailleurs immigrés : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Daniel Benoist
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Intérieur et Décentralisation
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Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Georges Lemoine
Transports
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Secrétaire d'État chargé de la Mer : Guy Lengagne
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
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Ministre délégué chargé des Affaires européennes, puis supprimé (2) : André Chandernagor (dém) (2)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Christian Nucci
Affaires européennes (3) Roland Dumas (3), puis porte-parole du Gouvernement (4)
Défense
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Secrétaire d'État : François Autain (dém) (1) puis Jean Gatel (1)
Secrétaire d'État chargé des Anciens combattants : Jean Laurain
Agriculture
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Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt : René Souchon
Industrie et Recherche
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Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Jean Auroux
Éducation nationale
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Commerce extérieur et Tourisme
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Secrétaire d'État chargé du Tourisme : Roland Carraz
Urbanisme et Logement Roger Quilliot (dém) (1) puis Paul Quilès (1)
Commerce et Artisanat Michel Crépeau
Formation professionnelle Marcel Rigout
Culture Ministre délégué : Jack Lang
Temps libre, Jeunesse et Sports Ministre délégué : Edwige Avice
Porte-parole du Gouvernement, puis supprimé (4) Secrétaire d'État : Max Gallo (dém) (4)
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication  : Georges Fillioud
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Qualité de la vie  : Huguette Bouchardeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
( MAUROY II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FABIUS )
v · m
Gouvernement Laurent Fabius (17 juillet 1984 – 20 mars 1986)
Sous la présidence de François Mitterrand
Plan et Aménagement du territoire Gaston Defferre, ministre d'État
Laurent Fabius
Premier ministre
Économie, Finances et Budget
Pierre Bérégovoy
Secrétaire d'État chargé du Budget puis secrétaire d'État chargé du Budget et de la Consommation (1) : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation, puis remplacé (1) : Catherine Lalumière
Justice, garde des sceaux Robert Badinter (dém) (7) puis Michel Crépeau (7)
Relations extérieures
Claude Cheysson (dém) (1) puis Roland Dumas (1)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Christian Nucci
Secrétaire d'État : Jean-Michel Baylet
Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes (1) : Catherine Lalumière
Défense
Charles Hernu (dém) (5) puis Paul Quilès (5)
Secrétaire d'État : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et Victimes de guerre : Jean Laurain
Intérieur et Décentralisation
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoires d'outre-mer : Georges Lemoine
Agriculture
Michel Rocard (dém) (2) puis Henri Nallet (2)
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt puis ministre délégué chargé de l'Agriculture et de la Forêt (2) : René Souchon
Redéploiement industriel et Commerce extérieur
Édith Cresson
Ministre délégué chargé des PTT, puis remplacé (6) : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Martin Malvy
Éducation nationale
Jean-Pierre Chevènement
Secrétaire d'État chargé des Universités : Roger-Gérard Schwartzenberg
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique et technologique : Roland Carraz
Affaires sociales et Solidarité nationale
Georgina Dufoix puis porte-parole du Gouvernement (1)
Secrétaire d'État chargé des Retraités et des Personnes âgées : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Santé : Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés : Raymond Courrière
Urbanisme, Logement et Transports
Paul Quilès puis Jean Auroux (5)
Secrétaire d'État chargé des Transports, puis suspendu (5) : Jean Auroux puis Charles Josselin (6)
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Guy Lengagne
Commerce, Artisanat et Tourisme
Michel Crépeau puis Jean-Marie Bockel (7)
Secrétaire d'État, puis supprimé (7) : Jean-Marie Bockel
Affaires européennes puis min. remplacé (1) Roland Dumas, porte-parole du Gouvernement
Travail, Emploi et Formation professionnelle Michel Delebarre
Environnement Huguette Bouchardeau
Recherche et Technologie Hubert Curien
Culture Ministre délégué puis ministre (1) : Jack Lang
Jeunesse et Sports Ministre délégué : Alain Calmat
Droits des Femmes (4) Yvette Roudy
Nouvelle Calédonie (4) puis min. supprimé (6) Edgard Pisani (4) puis (dém) (6)
PTT (6) Louis Mexandeau
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme, puis remplacé (4) : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement : André Labarrère
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Simplifications administratives : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication, puis supprimé (8) : Georges Fillioud (dém) (8)
Secrétaire d'État chargé de l'Économie sociale : Jean Gatel
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques naturels et technologiques majeurs : Haroun Tazieff
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( MAUROY III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHIRAC II )
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Ve République
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